Clara est engagée à la maison des Ormeaux en tant que lectrice de madame Dehaene. Le château est isolé ; une ambiance sombre y règne, le mystère plane. La propriétaire n’apparaît que rarement tandis que sa dame de compagnie Gisèle Barbier semble diriger le domaine duquel la plupart des domestiques ont été congédiés. Clara, en fouinant un peu partout, est intriguée par des photographies anciennes, une pièce qui ressemble à une cellule, une salle de musique où les instruments semblent avoir été abandonnés dans la précipitation. Il y a aussi ces bruits, ces meubles qui bougent, ce tableau qui se retourne seul… la maison a un secret. Lequel ?
Texte 100% humain quoi qu'en diront les mauvaises langues qui trouvent peu d'humanité en moi !
Ce livre est noté par
@Djian
Merci infiniment de m'avoir lu et m'avoir laissé ce commentaire. Ça me ravit toujours quand mes lecteurs et mes lectrices prennent plaisir à lire mes histoires.
Très cordialement
PH.DV
Bonjour @Elen R et merci d'avoir pris le temps de déposer ce commentaire.
Je réponds à votre question sur l'ADN, parce que j'avais fait une petite recherche avant d'en parler.
« En 1991, les tests ADN existaient dans les laboratoires de médecine légale et de recherche.
Ils pouvaient être utilisés dans des affaires judiciaires, sur autorisation d’un juge, et dans des cas très spécifiques (contestation de paternité, identification de corps, etc.)»
… et en 1998, il y a eu un fichier national mis en place. Donc, ça n'est pas anachronique, j'ai pris soin de vérifier, ayant, comme vous, un doute. (à noter que c'était encore plus tôt aux USA et en Angleterre).
Pour le journal intime… là encore, j'ai eu la même réflexion que vous. Sur le rythme du seul journal, on aurait eu une histoire avec une caméra fixe, c'est pourquoi j'y ai fait entrer toutes ces autres choses : lettres, rapports, interrogatoires etc. pour avoir d'autres points de vue, ne pas rester uniquement sur ce que Clara sait.
Je suis heureux que vous en ayez tiré une lecture agréable et vous réitère mes remerciements.
Très cordialement
Philippe
@Sylvie MANGIN
Bonjour Sylvie, bien que j'aie inventé un nom de commune (où il y a la gendarmerie et d'autres personnages extérieurs), j'ai effectivement placé mon histoire en Lorraine… parce que j'y habite depuis 4 ans. À Metz, précisément.
Pour l'histoire… je me suis lancé dans une sorte de thriller (je ne sais pas si c'est le terme exact) ou thriller psychologique avec un côté polar, sans en être un spécialiste en écriture. C'est pourquoi j'ai veillé à ce que l'histoire reste cohérente… beaucoup de choses sont expliquées, même si beaucoup servent aussi à ambiancer l'histoire. J'ai moi-même fait quelques volte-face au cours de l'écriture, jusqu'à la fin où j'ai pensé que cette conclusion était presque logique ! (quand on connaît tous les éléments). Bref, c'est comme un puzzle à mettre en place avec chaque pièce qui a son importance.
Je suis heureux de trouver ce soir votre commentaire. Et si le résultat est top, alors là ! je suis comblé. Grand merci.
Philippe
Bonjour @Agatha. Pour quelqu'un d'intimidé, vous faites un commentaire très pertinent… Grand merci à vous. Car le côté anglais, sans le vouloir absolument, m'est venu de ces lectures de la littérature british (qui est excellente, entre nous). J'ai donc en mémoire ces ambiances de livres qui m'ont marqué. Pour faire mon œuvre personnelle, je m'en suis détaché comme j'ai pu. Reste ce parfum.
Rebecca, Les Hauts de Hurlevent, quelque romans de l'autre Agatha, même Dracula (pour son côté roman épistolaire), tout cela mélangé dans mon crâne a donné cette ambiance qui, effectivement, ne cherche pas à mettre une tension insoutenable, mais glisse des détails dans chaque chapitre pour installer une ambiance avec ses fausses pistes.
Merci pour votre commentaire, @Agatha, il me va droit au coeur.
Philippe
@FANNY DUMOND
Bonjour Patricia
Encore que ! Si je me souviens bien de l'histoire, une des androïdes est à ce point humanisée qu'elle ne sait pas elle-même qu'elle n'est qu'une machine. Elle le découvre et découvre qu'on lui a fourni des souvenirs et des émotions (et des rêves). L'IA croira un jour ne pas être une machine. Si vous questionnez une IA aujourd'hui, elle accepte volontiers de dire ce qu'elle est et qu'elle va dans le sens où l'on veut aller. C'est son côté inintéressant ! Pour le moment, elle n'est que dans la réplique de ce que l'humain fait. On parle de littérature ici. Les IA performantes font des choses que l'humain ne sait pas faire (en recherche, notamment). SI demain une IA trouve la parade à toutes les maladies des humains, qui va oser la mettre au banc des accusés ?
En matière de création artistique, ça fait des années que des artistes utilisent Photoshop et prétendent créer des œuvres originales.
Bref, un débat long, houleux, qui demande du recul, de l'attention, de l'éthique (comme dans le clonage, par exemple). Nous vivons dans le futur sans nous en rendre compte !
@PH.DV-2025 Bonjour !
Ah, Blade Runner (sur le fil du rasoir) était prémonitoire et vertigineux. Nous, les humains, allons-nous devenir des réplicants ? Mais il nous restera notre profondeur émotionnelle, le doute qui est le dernier bastion de l'humain. Y a de la joie pour les matous qui, eux, ne se posent pas de questions existentielles, pourvu que leur humain, réponde à tous leurs caprices. Ils sont sacrés depuis des siècles, alors... Bon dimanche à vous Philippe. Patricia
@FANNY DUMOND
Ce qui suit n'a aucun rapport avec le livre présenté sur cette page, Les deux femmes./
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Ah oui… puisque nous sommes sur un site littéraire, (en fait, moi je me donne cette illusion, parce que je vis dans un monde parallèle), je donnerais comme conseil de lecture le roman de Philip K. Dick, avec ce titre improbable "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" où il est fait la chasse aux androïdes, qui n'ont en fait qu'une espérance de vie restreinte (voulue par leurs concepteurs). À l'aide du test de Voigt-Kampff (détecteur de mensonges), l'humain est capable de les détecter (selon leurs réponses, les émotions, etc).
Le Bade-runner parti à leurs trousses gagne la partie, mais il finit par se poser la question sur sa propre humanité : qu'est-ce qui différencie l'androïde, le Réplicant, de l'humain ? … au point qu'il finit par coucher avec une androïde !!!
Je ne sais pas… moi, ça m'évoque beaucoup de l'écrivain et de l'I.A !
À voir…
@PH.DV-2025 Recoucou Philippe !
Oui, je n’osais pas dévoiler que vous me faites confiance en cours d’écriture de certains de vos romans. Pour moi, c’est une belle leçon et je suis ravie d’assister en direct à vos cheminements et tâtonnements dans votre écriture. Je sais la somme de travail que vous y consacrez tous les jours. Vous avez l’écriture dans le sang, elle est votre oxygène. Après tout, pourquoi le cacher ? Voici de nombreuses années que notre passion de la Littérature nous a rapprochés et que nous sommes sur la même longueur d’onde sur de nombreux sujet divers, variés et passionnants. Vous m’envoyez souvent vos trouvailles, des conseils de lecture, des articles intéressants sur lesquels nous discutons. Hier, quels fous rires m’ont secouée dans nos mails à propos de cette machine qui fait tant blablater les inquisiteurs et qui donne confiance pleine et entière à ce tribunal révolutionnaire. Finalement, ces robots ne racontent que des conneries sur nos anciens textes et même sur les nouveaux ! Notamment que pour passer pour humains auprès de ces machines infernales, il faut faire exprès de laisser volontairement des fautes par ci par là, des mauvaises tournures de phrase. Punaise, voilà que je recommence de me bidonner. J’ai lu une étude sur les ânes qui sont très intelligents et on se demande pourquoi ils ont une telle réputation d’abrutis, jusqu’à nous en coller une effigie sur nos têtes au piquet à l’école. Zétaient pas très fins à l’époque, mais on en est à se demander si l’humain a évolué. Il aurait plutôt régressé dans pas mal de domaines, particulièrement sur sa capacité à savoir réfléchir par lui-même. Allez à la prochaine Philippe pour se fendre à nouveau la poire. Ici, à défaut d’être lus, on fait des économies, car nul besoin d’acheter des anthologies de rigolades, on est plus que bien servis. Patricia
@FANNY DUMOND
Ah ! la la ! la la ! la la ! Que vous dire? Moi, je me suis amusé à écrire 5 à 6 pages par jour pour raconter cette histoire de deux femmes… et puis, à la relecture, j'ai relevé pas moins de 3 grosses incohérences, parce que j'ai ce défaut d'oublier ce que j'écris. Mais pour avancer, j'adopte le mode feuilleton… j'écris sans me relire. La dernière semaine, j'ai passé 6 heures chaque jour à me relire, à réécrire, à traquer fautes et incohérences. J'espère que je n'ai rien oublié.
Mais vous l'avez dit, ce roman va passer à la trappe, comme plusieurs que j'ai déposés ici, en mon nom. Pour être lu, ici, il faut appartenir à un clan ou ruser… utiliser un pseudo.
Mais moi, en fait, malgré tout cela, je m'en moque. Puisque j'écris depuis des années tous les jours ! Et je me restreins moi-même, sinon je publierais 6 romans par an, ici. Et à chaque fin d'histoire, je me dis : allez, je me repose. Et puis ! une histoire s'invite toute seule dans ma tête.
Cependant, ces derniers jours m'ont donné à réfléchir. Je trouve que tout tourne à l'inquisition, au tribunal révolutionnaire, aux gens qui s'auto-déclarent dans le camp du bien… Ça leur donne un ascendant ! Moi, je dis toujours ce qui est dit dans Jurassik Park : la vie trouve toujours son chemin.
J'invite les lecteurs à juger les œuvres, non les hommes.
Philippe
Pour nos échanges, hier, par mail (nombreux ! on s'est bien fendu la poire, tout de même !) qui ont abouti à l'horrible constat que même nos textes datant d'une époque où l'IA servait seulement à faire bouger des joueurs de foot dans des jeux videos et ne s'intéressait pas à la littérature, même ces textes ont leur petite dose d'IA. ou d'hi han ! Car les détecteur d'IA m'ont l'air d'être des ânes… ou de drôles de zèbres.
Merci d'avoir lu, en juillet et août, au jour le jour, ce roman, d'avoir relevé certaines bourdes ou machins incompréhensibles.
Bonne journée et bonne fin d'août.
Il y avait une chanson, jadis, qui disait :
A la mi-Août
Y a d'la joie pour les matous
A la mi-Août
On s'amuse comme des fous