La nuit tombait sur Conakry, enveloppant la ville d’un voile de silence troublé par les cris lointains des âmes perdues. Dans une maison aux murs fissurés par le temps et la cruauté, la, une jeune fille serrait ses genoux contre sa poitrine, luttant contre les larmes qui menaçaient de couler.
Elle s’appelait Laïla. Jadis, elle avait une famille, une maison où l’amour régnait. Jadis, elle riait sans craindre le lendemain. Mais tout cela n’était plus qu’un mirage, un souvenir lointain effacé par la douleur. Ses parents, arrachés à la vie trop tôt, l’avaient laissée à la merci d’un oncle aux mains souillées par la violence et d’une tante dont le cœur était aussi froid qu’une pierre sous la pluie.
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C’est un conte. Et pour faire peur aux petites filles, il y a le rêve, le soleil, et les ténèbres, le noir, la peur. Vous jouez des deux avec talent. Mais comme pour Disney qui a bercé nos rêves et nos cauchemars, ce monde des contrastes ne peut livrer que de l’attendu. Redouté.
@Caroline F Je vous remercie sincèrement pour votre retour.
Vos mots m’ont profondément touché.
Savoir que l’histoire de Laïla a réussi à provoquer chez vous de telles émotions, parfois inconfortables, est pour moi la preuve que son vécu a été transmis avec justesse. Ce roman raconte une réalité sombre que vivent malheureusement beaucoup de femmes, et votre sensibilité à ces thèmes démontre que le message est passé.
Je suis particulièrement touché par votre attention aux détails du décor et à l’atmosphère. J’ai voulu qu’ils reflètent fidèlement l’état intérieur de Laïla, et voir que vous l’avez perçu ainsi est un immense encouragement.
Merci d’avoir pris le temps de partager vos impressions avec autant de précision et de bienveillance.
Votre lecture donne du sens à mon travail et m’encourage à poursuivre dans cette voie.