C’est extrêmement bien renseigné et j’admire votre savoir faire pour raconter l’histoire passionnante de cette reine inconnue. Je ne vous cache pas que j’ai cherché des lointains cousinages avec les fameux rois maudits tellement bien écrits par Maurice Druon que c’en était une saga qu’on ne pouvait pas lâcher. J’imagine que la difficulté quand on aborde un tel sujet, c’est le bon équilibre entre la véracité, les faits, les dates, et l’imagination pour broder tout autour. Le roman. J’ai trouvé que vous nous demandiez de gros efforts, surtout au début, pour suivre les parentés des uns et des autres, et on se perd un peu. Peut-être devriez-vous nous ménager un peu ! Mais ce sont des personnages de roman, dont la personnalité fait qu’ils ont traversé l’histoire. Votre témoignage est un bel hommage.

Inattendu, c’est le 1er mot qui me vient à la bouche. D’avoir exploré la vie de Bazzi et d’en avoir fait ce huis-clos. Il y a, avant le mien, deux commentaires extrêmement poussés, je m’en sens bien incapable, je dirais que si effectivement on tient pour réel ce que l’on lit, ce que cela sonne vrai, réaliste, sans doute aucun, je n’ai pas ressenti l’émotion que j’aime trouver dans les romans historiques. Ce type de sentiment qui nous fait non seulement nous approprier l’histoire, mais craindre la fin, la manière d’y arriver. Peut-être est-ce dû à la technique maitrisée comme il est dit dans le commentaire de Elodie Rousseau ?, à la précision que vous avez voulu donner à la véracité du récit ? Mais c’est un très beau travail, qui m’a fait découvrir un artiste dont j’ignorais presque tout. Merci pour ce partage.

Je suis très sensible à des témoignages comme le vôtre. J’en ai lu plusieurs. Chacun avec sa sensibilité, sa propre histoire. Au delà de cette période du début des années 60, vous ajoutez la revanche apportée par la réussite aux critères d'aujourd'hui. Cela donne un ensemble peu fréquent et rend votre récit particulier où vous avez su mêler la grande histoire ramenée à l’histoire de ces familles déchirées dans leurs cœurs, dans leurs corps, ces familles séparées. Ce sont toujours des histoires poignantes. Bravo d'avoir oser, et d'avoir accompli ce devoir de mémoire. (vous devriez relire, il y a beaucoup de mots collés, cela rend la lecture difficile)

En cherchant, comme dans une librairie, je suis tombé sur votre livre. A mon avis, mal classé, roman "psychologique" ? et surtout très mal présenté ! C’est quoi ce "allez regarder le synopsis dans le manuscrit transféré" ? (et d’ailleurs c’est quoi un manuscrit transféré ?) Bref, c’est dommage, car un résumé de votre synopsis, ou les 5/6 premières lignes de votre premier chapitre seraient certainement plus vendeur. J’ai été très intéressé par cette histoire, tant le roman que le message qu’il libère. On se retrouve dans ces grandes fresques historiques, ésotériques, chargées en mystères et dont l’énigme nous invite à sonder au plus profond de nous. Pas loin de me faire penser au très fameux Da Vinci Code.

Je commence par la forme, vous avez l’écriture facile, ça glisse, ça coule, à tel point d’ailleurs qu’on se demande si, étant tellement naturel pour vous, vous n’avez pas pris un malin plaisir à compliquer la phrase, à sortir des mots qui n’existent qu’une fois par an, à faire des diversions pour gagner notre sympathie, notre complicité. Quant à l’histoire, la petite dans la grande, on a tellement écrit, filmé, tellement entendu, des témoignages de la vie, de la douleur, de l’abandon, de l’oubli, du déracinement, et des douleurs pour en créer de nouvelles racines, du soleil perdu, et tous disent je trouve la même chose, celui des cœurs brisés qui ont laissé une partie d’eux-mêmes derrière eux. Le votre ajoute une pierre à cet édifice, pas nostalgique, et sans aucun doute une trace, un repère, pour vos futures générations.