Le sang et le sol

@totoche-de-poche
Un immense merci pour votre commentaire, qui espérons-le, inspirera un éditeur pour une éventuelle publication. J'en profite pour vous remercier, vous et les autres lecteurs, car un auteur est un artiste et celui-ci n'est rien sans son public. Avec plus de 6000 vues et des centaines de téléchargements, nous nous rapprochons certainement de notre objectif final d'une reconnaissance éditoriale. La suite est sur les rails, mais rassembler autant d'éléments, de sources et les articuler les uns avec les autres est une tâche considérable. Dans tous les cas, je suis heureux que mon travail puisse plaire à un public aussi large, tout en pointant du doigt les recoins les moins avouables de la nature humaine. Il n'y a pas de nihilisme (et d'horreur) sans une bonne dose d'absurdité, en cela on peut considérer que "Le sang et le sol" est aussi un hommage au nihilisme et à tous ceux qui ont osé dénoncer le fonctionnement des régimes totalitaires (bien que les récits en question soient très généralement autobiographiques, contrairement à mon récit comportant une grande part de fiction).

je suis épaté par ce livre, que j'ai lu presque d'une traite, tant il m'a accroché. L'auteur a réussi un mélange étonnant entre des faits et des personnages historiques, et une fiction sur ce qui ce serait passé si les nazis avaient réussi leur pari de conquérir le monde. Il y a derrière cette histoire, on le sent, un travail de recherches historiques et de documentation technique incroyable. Pourtant, le texte est très accessible, une belle réussite en matière de vulgarisation militaire notamment. Et l'auteur n'a que 26 ans ! Ce mélange subtil donne une incroyable crédibilité à cette uchronie, dont le fil se déroule sans accros, en suivant tantôt des sans-grades, tantôt les élites dirigeantes. Là où j'ai été bluffé, c'est par la mise en scène de personnages historiques très peu connus, et par le fait que l'histoire se déroule sur tous les continents. Tout est parfaitement articulé, c'est de la grande géopolitique fiction ! D'après les commentaires, je comprend qu'il y aura une suite.. J'ai hâte de voir comment tout cela va évoluer et se finir. Bravo pour ce bon moment de lecture, vous avez un sacré talent !

@Djamakebir Ali
Merci beaucoup pour votre commentaire et pour votre lecture! Je suis content que le style, même un peu direct, ne soit pas un frein à lecture, tout comme la masse d'informations historiques à l'intérieur du récit. Vos compliments me vont droit au coeur!

Chaleureusement,
Christian Vogel

Le style dépouillé incite à le lire d'un trait avec ce va et vient entre les acteurs de cette guerre que ce soit au sommet ou à la base.

Sur le fond, un titanesque travail d'anticipation

Conclusion : un livre de fiction incroyablement superbe !

@Ruben Nsanza
Merci beaucoup pour votre engouement pour mon roman et pour votre lecture! L'hubris est le moteur de la chute de bien des tyrans... en espérant que la dynamique se poursuive!

Chaleureusement,
Christian Vogel

C'est vraiment important de lire ce livre. En le lisant, je me suis souvenu de cet homme qui prétendait avoir le pouvoir de marcher sur les grosses têtes du monde entier. Mais sa fin...

@Paul Mettery Merci beaucoup pour les coeurs et pour votre lecture!

Très bon livre!

@Antoine Guy et @Marcel Preste
Merci beaucoup pour vos retours et effectivement, vous avez raison sur l'antériorité du nazisme, qu'on pourrait faire remonter encore plus loin encore (peut-être jusqu'à Sparte et à la mythologie germanique). Il y a un équilibre très difficile entre l'exposé exhaustif et le roman, qui n'est pas facile à trouver. Il y a énormément de choses à dire sur la politique et l'Histoire avec un grand H. Mais j'ai construit mon récit surtout en étudiant des récits assez similaires (Fatherland, Svastika night, Le maître du haut château, ...). J'ai découvert l'oeuvre d'Eric Norden que très récemment (mais le récit n'était pas assez réaliste à mon goût).

Le livre qui m'a le plus inspiré (pour aborder le nazisme de la façon la plus réaliste) était Mein Kampf, où Hitler donne sa vision du national-socialisme et le caractère révolutionnaire de ce courant. Il voulait mettre en valeur le passé sans pour autant être écrasé par les anciens chanceliers. Il ne s'agissait pas d'un mouvement politique, mais d'une religion. Hitler était très critique sur les actes du Kaiser, l'accusant d'être à la botte du judaïsme et d'avoir perdu la destinée nationale. On a la sensation que Hitler a lui-même du mal à définir ses intentions, au-delà de la vengeance pure contre les juifs et les Alliés. Pour la conclusion, je voulais donner l'impression que malgré la défaite des Alliés, la Terre continuait toujours de tourner, les jours s'enchaînant comme si de rien n'était. C'était l'occasion aussi de montrer que Himmler continuait de phagocyter de l'intérieur l'Allemagne et les organes du pouvoir en s'attaquant à la jeunesse, et donc, au futur du Reich.

Merci beaucoup pour votre temps et pour vos commentaires, très constructifs et éclairés, qui me fournissent les axes d'amélioration pour la suite du récit et mes autres projets littéraires. Les commentaires son relativement rares sur la plateforme mais c'est toujours plaisant d'avoir un retour/conseil. Merci beaucoup!

Bonjour @Christian Vogel. J'ai lu le sang et le sol dernièrement, et je vais de ce fait me permettre de faires quelques commentaires. Tout d'abord je comprends l'intérêt et la curiosité pour cette période, ce régime, étant donné les turbulences extrêmes avec lesquelles il a impacté le monde. Je crois que nous sommes nombreuses / nombreux dans ce cas à nourrir ce désir historique de comprendre ( j'en suis ). A cet égard, je salue effectivement, comme dans d'autres commentaires, le travail de documentation et de culture. Ceci étant dit, il me semble qu'il aurait peut-être été intéressant d'essayer d'intégrer un peu plus d'antériorité, par exemple sur la période Bismarck, voire napoléonienne et même jusqu'à Louis XIV. Les racines du nazisme sont je crois à ce point profondes. Ensuite, effectivement, on a envie d'un tome 2. Il me semble que la conclusion de l'opus présent n'est pas vraiment élaborée ( les anglo-saxons disent " ce qu'on peut emporter à la maison "), et qu'elle nécessite d'apparaître dans une suite, mais qui je crois se prépare si j'en juge les autres commentaires. Merci pour ce travail cependant.

Plonger au cœur du Troisième Reich triomphant pour une obsession : façonner l’homme parfait. Une uchronie ultime pour imaginer ce qu'aurait pu être notre vie. Glaçant.

@Robert C. @alain.lamoliatte

Fatherland était excellent (mieux que le Maitre du haut château) et l'enquête du SS sur la Shoah était très bien menée. J'ai toujours regretté que l'adaptation en téléfilm ne soit pas reprise avec la technologie d'aujourd'hui. Fatherland m'a pas mal inspiré pour la suite de "Le sang et le sol", même si dans la réalité, Goebbels voulait dévoiler la Shoah à la population (il pensait qu'elle serait accepter par les Allemands) tandis qu'Himmler comptait la garder secrète (justement parce qu'il craignait la réaction de la population, et que le programme Aktion T4 avait provoqué un tollé). Himmler l'a emporté mais qui sait? Peut-être qu'une victoire nazie aurait donné l'avantage à Goebbels, peut-être pas! D'un autre côté, je serais curieux de savoir si les Chinois cachent le génocide des Ouïghours au peuple, juste pour comparer.

@alain.lamoliatte @Christian Vogel
Fatherland a même été adapté à l'écran avec l'excellent Rutger Hauer, je vous le conseille aussi.

@Christian Vogel Je vous conseille la lecture de Faterland. Amicalement.

@alain.lamoliatte Bonjour Alain et merci pour votre retour sur mon roman uchronique, en effet les recherches sont le point fort du livre, c'est ce qui donne de l'authenticité au récit. Couvrir tous les aspects de cette période était impossible mais je pense qu'un récit trop long ou trop dense perdrait rapidement le lecteur. Dans la suite, qui se déroulera dans les années 60, je me penche un peu plus sur les aspects économiques de ce Reich victorieux au-delà de toutes les espérances. Le monde sera profondément différent de celui que nous connaissons, puisque l'Allemagne devient une hyperpuissance mondiale (à la place des États-Unis) freinée seulement par un potentiel holocauste nucléaire avec ses rivaux.

Pour autant, la vie du citoyen allemand est loin d'être resplendissante...
Encore merci pour votre temps et pour votre commentaire, en espérant qu'il incite d'autres lecteurs à lire et à commenter ce roman.

Christian

Bonjour Christian. Je vous félicite pour votre œuvre. J'imagine la somme de recherches historiques que vous avez du accumuler. J'adore le genre qui consiste à revisiter l'histoire et vous avez parfaitement réussi la votre de revisite. C'est un roman qui mérite d'être publier. Alain.

Un autre message, afin de témoigner de ma gratitude pour @Vanessa Michel et @Christian Roy pour leurs corrections et conseils. Un travail pharaonique! Je suis extrêmement fier du nombre de lecteurs et de celui des téléchargements, pour un sujet de niche qui n'avait qu'un potentiel limité selon moi. Merci à vous tous pour votre ouverture d'esprit, vos lectures assidues et votre coup de pouce pour mon travail d'auteur qui sera, peut-être un jour, publié par un éditeur. La littérature, c'est plus qu'une production de textes, c'est aussi l'entraide et le partage. C'est beau et une machine ne pourra jamais nous le voler. Merci à tous!

@Jean Jac, merci beaucoup pour votre avis. Les dialogues peuvent sembler déroutants mais je voulais exprimer la banalité du mal. Les gens dont nous parlons discutent de l'extermination de millions de gens comme vous et moi nous pourrions discuter du prix des céréales. Les journaux de Goebbels (de 1923 à 1945) comme ceux d'Himmler montrent les nazis dans la vie ordinaire, loin des discours grandiloquents et des démonstrations de force. C'est cet angle qui m'a le plus intéressé. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vous en veux pas, chaque lecteur est différent et si vous avez noté mon travail de recherche, alors j'ai déjà accompli mon objectif d'auteur. Encore merci pour votre temps et pour votre lecture!

Bien sûr, tant a été écrit. Et bien sûr j’imagine, un nouveau texte sur le sujet se doit d’avoir un angle nouveau, des perspectives différentes. La dystopie en est une. Et le style que vous avez adopté, une autre. J’ai apprécié votre angle, la manière dont vous construisez cette histoire, la teneur des personnages, moins ce systématisme des dialogues qui parfois tournent au roman feuilleton. On attend de l’histoire avec un Grand H une densité totale de chaque instant. Bien entendu, ce ne serait pas crédible, ce n’est pas la vraie vie, et vous avez voulu les mettre dans la vie, alors peut-être ces dialogues dans la vie enlèvent de la profondeur. J’apporte cette petite voix dissonante, et j’espère que vous ne m’en voudrez pas de ce pinaillage, votre travail est effectivement impressionnant.

@Christian Vogel
Oui, vous avez bien raison sur la corruption et l'importance des élites. Le cas du Japon est très particulier, en même temps très similaire et très différent de l'Allemagne, Tojo par exemple n'a jamais été un dictateur dans le même sens qu''Hitler, il n'est pas arrivé au pouvoir par un coup d'état ou par élection, mais a été nommé par l'empereur et dès le début il a dû composer avec les factions, il a accru ses pouvoirs en cumulant les fonctions (un peu comme Octave dans la Rome antique), mais sa position a toujours été instable, la presse japonaise se moquait ouvertement de lui à l'apogée de son pouvoir, il a d'ailleurs dû partir quand les choses tournaient mal, c'est pourquoi on évite souvent de parler de fascisme japonais, c'était un régime d'un autre type dans la continuité de Meiji, avec au centre le rôle de l'empereur.
Intéressant de discuter de tout cela avec vous, mais je m'arrête là car je ne veux pas encombrer votre page...

@Robert C.

Effectivement, j'ai "attaqué" le Japon assez tardivement dans mon roman et cette nation mériterait presque un roman à part tant il y a de choses à dire dessus. Les sociétés secrètes pullulent, les insurrections au nom de l'Empereur sont nombreuses et la nation est morcelée sur de très très nombreux niveau. Il faudra absolument que je précise que Kamisori signifie "rasoir", je ne sais pas pourquoi je l'ai oublié.

Je trouve aussi que c'est très intéressant de voir qu'il n'y a pratiquement aucune barrière entre l'armée (au sens large), la Diète et les Zaibatsus. L'élite japonaise est une sorte de syncytium à tendance impérialiste (ce qui n'a pas tellement changé, d'ailleurs). Dans la suite, je me concentre un peu plus sur le Japon et ses figures d'après-guerre, mais le Japon est extraordinairement riche en tumultes géopolitiques (tout comme la Chine). Peut-être un jour je ferai une version "japonaise" du sang et du sol. Je voulais un premier roman relativement court pour éviter de faire fuir les éditeurs mais la suite sera plus longue, je pense.

Merci beaucoup pour votre retour et là encore, je suis vraiment content que mes lecteurs arrivent à traverser une histoire aussi dense (tant en horreurs qu'en évènements, personnages, concepts). Mon objectif était effectivement de montrer que le Japon était tout aussi dysfonctionnel que le Reich (et très corrompu). En réalité, tous les camps peuvent se reprocher des choses, comme les USA qui n'attaquent pas l'Allemagne après l'invasion de la Pologne, ou l'Europe de l'ouest qui livre des territoires à Hitler en croisant les doigts pour que cela calme son appétit impérialiste. Quelques décisions peuvent mener à des dizaines de millions de morts et c'est encore très actuel, malheureusement.

Encore merci!

Bien cordialement,
Christian Vogel

@Vanessa Michel, Merci beaucoup pour la note et pour le soutien, c'est toujours très satisfaisant pour un auteur et je suis vraiment content que le récit vous plaise. Je n'ai pas vu vos derniers commentaires hier soir, mais je viens à l'instant de copier toutes vos notes. Merci beaucoup pour votre implication, ça va corriger les dernières imperfections du récit et me soulager parce que je vois que vous êtes une sacrée connaisseuse! Je ne pouvais pas rêver meilleur baptême du feu pour mon roman, après ça il sera aussi inattaquable qu'un blockhaus ;)

Encore merci!

(Commentaire édité après lecture complète) J'ai finalement lu ton roman en entier, on peut sans doute le considérer comme le tome I d'une future série (?), et j'y ai pris grand plaisir. On ne s'ennuie pas une minute ! Je suis rentrée immédiatement dans ton récit, et j’ai aimé commencer avec de grands pontes du nazisme. C'est vraiment bien écrit et décrit, d'autant qu'il n'est pas évident de dérouler certaines caractéristiques militaires (ou scientifiques) en restant fluide et accessible. Par goût personnel (je m'intéresse plus à l'Occupation qu'aux opérations militaires), j'ai par exemple apprécié la scène du chapitre 4, le champ d’émotions palpables qu'elle offre à travers la pudeur et le regard de Maggie. Ce sont des moments de notre mémoire collective importants à retranscrire, il me semble. Je salue un grand travail préparatoire : les recherches, les angles, la pédagogie, l'esprit de synthèse, ainsi que l’écriture et l’histoire, tes « imaginations », et aussi les modifications et ajouts plus récents. Je suis impressionnée par le résultat, une dystopie dont la rigueur historique est respectée, et j'en recommande chaleureusement la lecture. Jolie scène finale… j'attends la suite avec impatience ! Encore bravo à toi, Christian. Bien cordialement.

" L'Abwher, le service de renseignement nazi" > le service de renseignement allemand.
Oui, désolé, j'insiste...
Il y a des distinctions tout de même et le plus étrange, le plus petit des nazillons a parfois pu donner des ordres à un gradé de la Wehrmacht ;-)
(...).

@Vanessa michel

Pour nazi et Wehrmacht, dans l'absolu je suis d'accord, mais je n'arrive pas à voir le "nazi" à remplacer.

Pour les autres notes, pas de soucis pour l'envoi par mail. Après j'ai rien à cacher et c'est peut-être aussi pédagogique pour les autres auteurs qui tomberaient sur la page. J'ai relu ce manuscrit au moins 200 fois et chaque regard nouveau me permettra de déceler une petite erreur, une petite imprécision sur laquelle mon cerveau passait machinalement sans s'arrêter. Il n'y a rien de honteux là-dedans, ne vous inquiétez pas ;)

Merci beaucoup pour les compliments, ça m'encourage à continuer sur ce thème très particulier! Vous avez raison d'être tatillonne, l'histoire est une science et il faut être précis. Après pour la Wehrmacht et les nazis ( l'armée d'un côté et le parti de l'autre) il n'y a pas une grande distinction idéologique (Rundstedt approuvait l'exécution des Juifs par exemple). Par nazi, je ne parle pas toujours stricto sensu des adhérents du parti, mais aussi des gens ayant cette coloration politique sans en être nécessairement adhérents ( ce qui est le cas de certains officiers).

Pour moi, tout officier qui commet des crimes de guerre uniquement parce qu'il est tenu par un serment de fidélité est un nazi qui essayent de convaincre les juges à Nuremberg. Mais stricto sensu, vous avez complètement raison.

Encore merci!
Christian

3) vous aviez déjà peuple me semblait-il (c'est ce que j'aurais mis sinon spontanément)
4) Si vous parlez de l'Abwher il faut alors remplacer nazi par Wehrmacht. Je suis confuse d'être si tatillonne, mais j'ai passé 15 ans à faire des recherches sur cette période (en histoire locale et plus sur l'occupation certes ;-) Je vous trouve au contraire très très clair et agréable à lire sur ces questions militaires pas évidentes à résumer.
J'ai d'autres notes, car je poursuis la lecture, actuellement en page 29. Si vous les souhaitez, ce sont des remarques du style des précédentes, je peux vous les envoyer par mail pour ne pas polluer votre publication (envoyez moi un mail dans ce cas). Et bien sûr supprimer ici mes commentaires s’ils vous embarrassent. Bonne soirée.

@Vanessa Michel

Bonsoir Vanessa et merci beaucoup pour votre précieux retour, vos remarques sont tout à fait pertinentes et me sont très utiles:

1) je pencherais plutôt pour "sa anse" après réflexion mais "l'anse" me semble plus fluide.

2) Pour la Luftwaffe, c'est effectivement redondant et je remplacerai par armée de l'air.

3) pour les Allemands, j'hésitais à parler de Volksdeutsch pour casser la redondance et introduire le concept de communauté allemande européenne mais je craignais d'alourdir le texte avec une surcharge de temes complexes. "Les compatriotes", c'est pas mal, mais je pense que le tyran autrichien dirait plutôt "notre peuple"

4) pour l'Abwehr, vous avez entièrement raison mais c'est bien de l'Abwehr que je voulais parler. Pendant tout le conflit, les espions allemands étaient en sous-effectif et très souvent doublés par les SS. À ce moment du récit, j'avais déjà l'idée d'une suite et elle était possible qu'en dotant le Reich d'un véritable service de renseignement militaire qui ne soit pas de la SS. D'ailleurs, c'est également un point clef du récit: les dignitaires, les organismes et les fonctions sont redondantes.

Ainsi, la SS est en guerre avec l'ORPO, l'Abwehr, la wehrmacht et aussi Göring pour certaines question économiques. La confusion sera le principal ennemi de Hitler et finira par précipiter la chute de son régime (surtout lorsqu'il limoge les ministres et les généraux à un rythme industriel). Göring et Todt se marchent également sur les pieds pour les questions de production, sans compter Goebbels et Riefenstahl.

Je sais que ce n'est pas évident au départ mais à mesure qu'on progresse dans le récit, ça se met en place petit à petit. Merci beaucoup pour vos conseils et d'avoir eu la curiosité de découvrir mon aventure (enfin mon cauchemar surtout) en espérant que la suite vous plaise!

Bien cordialement,
Christian

Bonsoir Christian,
Je ne lis pas de grands romans sur écran, et je ne vous propose pas d'en faire un feuilleton, car vous avez déjà beaucoup de lecteurs - ce qui est dommage pour moi, car on entre directement dans votre livre.
Avant de poursuivre ma découverte d’un échantillon de votre talent, je vous livre quelques notes. Est-ce que cela vous est utile ou pas ? Que j’arrête le cas échéant à ma reprise de lecture...
¤ Page 2 : dit-on son anse ?
¤ Page 3 : deux fois Luftwaffe, ne pourriez-vous pas indiquer armée de l'air (en plus pour ceux qui ne connaîtraient pas, cela serait utile même si cela se comprend plus loin bien sûr)
¤ Page 6 : « même au sein des allemands » > de l'Allemagne ou peut-être : même parmi nos compatriotes ? (puisqu’Allemands se trouve déjà ligne du dessous)
¤ Page 8 : je pense que L'Abwehr est le service secret de l'armée allemande, de la Wehrmacht donc, pas de la S.S.
Le service de renseignements (et de « maintien de l'ordre ») des nazis est la Gestapo, à l'intérieur du IIIe Reich seulement (en France et hors IIIe Reich, il s'agit du Sicherheitsdienst (le S.D.), ceux qui traquaient et torturaient sur notre territoire…) Dans votre texte donc, Gestapo me semblerait plus juste et approprié.
Bien cordialement.

@Julien Dordan, Bonjour Julien, un immense merci pour votre commentaire et pour votre soutien, entre auteurs il faut se serrer les coudes et je suis content que le livre vous plaise surtout s'il ne s'agit pas de vos lectures habituelles. La curiosité va de paire avec l'intelligence. Encore merci et bonne lecture!

Bonjour à tous, je suis très impressionné par le nombre de gens qui ont découvert mon livre en espérant que vous passerez un bon moment en le lisant. Merci à vous tous, aux lecteurs, à ceux qui téléchargent, qui notent, vous me motivez à continuer. J'aimerai également en profiter pour vous dire que je publierai, dans un futur relativement proche, la suite qui se déroulera dans les années 60. Encore merci pour votre curiosité, votre attention et n'hésitez pas à commenter afin que je m'améliore. Vos retours sont précieux et systématiquement lus.

@shep8888 Wow, je ne sais même pas quoi répondre, tellement cela me touche. Merci beaucoup pour votre attention et votre commentaire si positif! J'ai passé beaucoup de temps à éplucher les archives militaires, les documentaires, les journaux et les livres pour retranscrire le plus fidèlement possible la situation. Je ne suis pas historien, seulement passionné par l'histoire et j'y ai consacré presque tout mon temps personnel, en dehors du boulot. Il y aura une suite à ce roman, avec une ellipse dans les années 50, une guerre froide mais je ne veux pas spoiler mes lecteurs ;)

Un immense merci à vous
Bien amicalement
Christian Vogel

@Christian Vogel C'est un travail de dingue! Je suis admiratif de la façon dont vous maniez l'histoire, des personnages qui paraissent si réels et surtout du souci du détail sur l'ensemble du livre! Je suis au chapitre 6 et je n'arrive pas à en décrocher! J'aurai aimé que vous parliez un peu plus des relations entre les Alliés, mais ce n'est peut-être que mon ressenti personnel. L'ambiance est oppressante à mesure que les nazis s'emparent des anciennes colonies européennes et de l'Afrique, démesure hitlérienne dans toute son horreur. L'aspect technique est très bien abordé, l'auteur étant sûrement un fan de mécanique, ou de véhicules militaires, j'ai beaucoup appris personnellement. Encore bravo et merci pour votre partage, vous le méritez amplement!

@Robert C. Merci beaucoup pour votre précieux retour! Rassurez-vous, j'ai également lu Le Maitre du Haut Château et j'en ai tiré exactement la même conclusion que vous: les dirigeants nazis sont trop mis en avant. C'est pour cela qu'un peu plus loin dans le récit (chapitre 3 ou 4), je diversifie les points de vue notamment en introduisant d'autres figures de la guerre, comme Abba Kovner, le KKK, les Japonais, Mao Zedong, Roosevelt, Morgenthau et beaucoup d'autres. Mais c'est vrai que je me suis focalisé sur les nazis au début du livre, parce que je voulais montrer qu'une poignée de gens vont en impacter des milliards d'autres. D'ailleurs, j'ai voulu rendre à la Belgique son histoire en grande partie oubliée avec le Projet Manhattan et le Haut-Katanga. Dans tous les cas, merci pour votre attention et votre avis, en espérant que le reste du livre vous plaise, ainsi qu'aux autres lecteurs. C'est le but premier de la littérature. Encore merci
Christian Vogel