Le néant et l’infini, quel titre ! Avant même de commencer cette incroyable fresque, on est happé par ce puit abyssal. Et le commentaire de Jean Benjamin Jouteur quasi raisonné (comme on dirait d’un catalogue d’exposition) tant il est complet, riche, rend presque intimidé à la lecture de votre récit. C’est passionnant, je trouve que vous avez formidablement bien géré l’équilibre entre l’histoire, l’aventure, le roman, l’empathie que l’on peut avoir pour certains personnages, l’émotion, et la morale avec nos yeux d’aujourd’hui. Bravo et merci pour ce partage.
Vous avez entrepris de conter un pan de l’histoire capital et je tiens à vous dire mon admiration. C’est effectivement très bien renseigné, et je suis assez d’accord avec les commentaires précédents, le roman passe un peu au second degré de l’Histoire et la lecture est rendue moins fluide avec tous ces renvois de page, qui n’apparaissant pas en bas de page, sont rendus moins utiles. Mais l’on sent votre passion pour cette entreprise, vos personnages, ils vivent sous votre plume. Bravo.
Quelle verve ! Tout à fait passionnant, éclectique, mais vous prenez votre lecteur en otage de votre truculence. Parfois j’ai eu du mal à suivre tant vous sautillez d’un espace à un autre, d’un moment à un autre. Les situations sont à peine installées qu’il faut déjà rentrer dans une autre. Pas simple toujours. Mais encore, bravo pour ce récit tout en rebondissements.
Je peux rarement résister aux romans historiques qui se passent dans le Pays Cathare. Ça me fascine ! Vous avez fait un travail assez impressionnant de recherche historique et la précision des dates, des personnages, donne évidemment une grande véracité au récit. Et quand on connait un peu cette géographie rude, majestueuse, on imagine très bien les scènes, ces chateaux dominants et vertigineux, et tout ce qu’a pu cacher leurs murs épais. Je trouve même que vous avez parfois été un peu vite dans vos descriptions d’un moment, tant on a envie de faire durer la scène. Merci pour ce voyage dans le temps, comme vous dites, le temps de la richesse de cœur.
Je trouve formidable que vous ayez eu envie d’écrire vos souvenirs. Et quels souvenirs ! c’est la mémoire d’une époque tellement révolue que je pense que ceux qui ne l’ont pas connue ne peuvent même pas l’imaginer tant elle semble surannée. Vos enfants et petits-enfants ont de la chance de pouvoir les lire. Moi, je n’ai connu l’Algérie que vous racontez que par des cousins qui revenaient chaque été. Je me rappelle que nous étions un peu admiratifs, tant leur vie paraissait différente. Mais j’ai retrouvé un univers qui a bercé mon enfance, et je vous en remercie.