Joe le ta-xi,
Y va pas par-tout
Y march' pas au soda
Son saxo jaun'
Connaît tout's les rues par cœur
Tous les p'tits bars
Tous les coins noirs
Et la Sein'
Et ses ponts qui brill'nt
Dans sa caiss'
La musiqu' à Joe,
C'est la lecture
Vous dites parfaitement l’état d’esprit d’alors, quand on ne pouvait songer remettre en cause les évidences, les certitudes, les traditions, les colonies, la guerre d’Indochine, puis d’Algérie, le célibat des prêtres, les dérives inavouées et inavouables, les chemins tracés à l’avance… Et puis, vous dites aussi les doutes, les contradictions, les tentations… Vous avez rafraichi ma mémoire et j’ai aimé m’en souvenir.
Début haletant, c’est « mémoire dans la peau » tellement ça va vite et c’est guerrier. Le reste ne l’est pas moins. Les fans de sff peuvent se régaler...
dès les premières lignes (le prologue), on sent l’intelligence, la pensée réfléchie, humble, non dogmatique, l’amour, le bon sens, le sens de la vie, de demain, l’envie de meilleur, la lutte contre la fatalité, le besoin de partager, la nécessité de passer le relais… C’est bien, c’est (parfois !) simple.
Il y a une malédiction sur ce site… voilà 2 fois que je tombe par hasard en quelques semaines sur un récit qui met le château de Montségur au cœur de l’intrigue… Je ne connais pas, mais je ne vais pas résister longtemps avant d’aller voir tout ce que ses ruines portent en elles de souvenirs et de mystères. Mais au delà de cette anecdote, bravo l’auteur ! Un vrai livre de suspense du XXI°, où l’on apprend aussi l’histoire d’une époque cruelle et oubliée. Intrigue qui a l’air bien menée, si j’en crois à cet extrait. Et la suite, il faut vraiment aller voir ailleurs ?
C’est une époque surannée que vous racontez avec un brin d’humour et le reste de nostalgie. On sent la blouse grise de M. Edmond, son crayon derrière l’oreille, les bruits de l’usine, les bureaux en bois, la vieille olivetti… mais on ne s’attend pas à cette chute ! Je poursuis les autres nouvelles, m’attendant maintenant à une surprise de dernière page…