Étonnant roman que le vôtre, cher @Philippe Hubert... C'est un sacré grand-écart que vous nous faites opérer durant ces 234 pages ;-) ! /// D'une pratique de la réthorique brillante, qui ne parvient pas à masquer un profond vide existentiel, vous nous propulsez dans une exploration ontologique aux multiples chemins de traverse téologiques... entre autres. Je dirais, sans vouloir spoiler que le cheminement de Joseph est aussi laborieux que foisonnant. Que j'ai souvent eu envie de lui souffler à l'oreille : "Arrête, fais le point ; accepte (et pardonne si besoin) tout ce qui précède avant de chercher plus (si) loin". /// "L'amour ne donne que de lui-même et ne prend que de lui-même. L'amour ne possède pas ni ne veut être possédé ; car l’amour suffit à l’amour. Et ne pensez pas que vous pouvez diriger le cours de l'amour, s'il vous trouve digne, il dirige votre cours. L'amour n'a d'autre désir que de se réaliser. » Khalil Gibran /// Votre fin m'a émue pour des raisons personnelles qui m'ont propulsée dans ma petite enfance, lorsque, visitant à plusieurs reprises ledit lieu, je me demandais déjà les raisons d'un tel choix et, question restée sans réponse (puisque née femme, je n'y aurais pas été acceptée), si je serais capable de l'opérer un jour, ce choix décisif. /// Pour conclure, j'ai aimé vous lire ; d'autant plus que dès le troisième chapitre, Joseph, sa quête et son incroyable histoire m'ont vraiment alpaguée. Merci pour ce partage dont je me souviendrai. Amicalement, Michèle /// PS : beaucoup de fautes encore. C'est volontiers que je vous donnerai un coup de main, si cela vous dit, car votre roman le mérite ;-).
Publié le 12 Août 2024