Tribune
Le 26 déc 2014

Edition, e-books, auto-édition, écriture : les nouveaux mutants.

Laurent Bettoni (éditions La Bourdonnaye) est l’un des mutants de la profession. Il abolit les frontières entre l’écriture, l’édition, l'édition numérique et l'autoédition. Il s’intéresse à leurs nouvelles formes. Défenseur des « indés », il se qualifie d’«immodérateur», peut-être parce qu’il préfère un débat animé, en suspens, à des « vérités taillées dans le marbre » ; un point à l’horizon comme ligne de mire, plutôt que les corporations, et l’ordre établi. « Car après tout, le seul juge est le lecteur, et c’est son seul verdict qui m’intéresse ». Et ça, ça nous parle.
Ré-inventer l’écriture, l’édition et l'autoédition Ré-inventer l’écriture, l’édition, l'édition numérique et l'autoédition

Laurent Bettoni, Vous êtes à la fois auteur édité, auteur auto édité, éditeur et conseil. Est ce un changement de casquette à chaque fois que vous changez de rôle, ou des compétences communes que vous utilisez de manière opportuniste et circonstanciée ?

Je dirais plutôt que ce sont des compétences communes que j’utilise de façon appropriée à chaque fois. Par exemple, quand j’accompagne un auteur dans son projet littéraire, je peux aussi le conseiller pour l’envoi ciblé de son manuscrit à tel ou tel éditeur qui sera plus sensible à son texte qu’un autre. Je sais que lui conseiller d’écrire dans sa lettre d’accompagnement, car je sais ce qu’un éditeur attend d’une telle lettre. Quand je publie moi-même mes livres en indé, je sais y apporter tout le travail d’editing qu’un éditeur y aurait apporté. Je mutualise donc mes savoirs et mes expertises au lieu de les compartimenter.

Vous êtes éditeur, quelle signification la notion de « ligne éditoriale » a pour vous dans votre vie professionnelle ?

Je comprends le concept de ligne éditoriale, d’un point de vue personnel aussi bien que stratégique. Personnellement, il est plaisant de ne publier que ce que l’on aime. Stratégiquement, une ligne éditoriale bien définie vous identifie immédiatement auprès des libraires, des journalistes et des lecteurs. Cela vous place en outre sur un marché de niche ou dans un champ d’activité restreint.

Nous avons longuement réfléchi, chez « La Bourdonnaye ». Et nous en avons conclu que nous aimions trop de choses pour nous restreindre. Nous sommes gourmands de littérature et de nouveaux talents. Notre mission de découvreur de talents nous tient à cœur, et il y a de belles écritures dans tous les genres, de la littérature générale à la fantasy. Alors nous avons choisi d’avoir la ligne éditoriale la plus large possible et d’accueillir tous ceux pour lesquels nous avons un coup de cœur. C’est notre seule ligne, le coup de cœur.

Nous avons donc créé suffisamment de collections pour couvrir tous les genres. Nous avons même réhabilité le feuilleton littéraire si cher à nos grands auteurs des XIXe et début XXe siècles, dans la collection « Pulp ». Nous avons mêlé l’esprit des feuilletonistes à celui des pulp magazines, histoire de moderniser le concept. Chaque série est construite comme une série télé, avec plusieurs saisons et 6 épisodes par saison, chaque épisode correspondant à un temps de lecture de 20 minutes. Les intégrales et les épisodes à l’unité sont proposés simultanément, le lecteur choisit la formule qu’il préfère.

Y a-t-il un genre boudé dans la littérature contemporaine que vous aimeriez éclairer ?

Dans la littérature française, qu’on réduit hélas à la littérature germanopratine, tous les genres sont ignorés, boudés, méprisés, hormis « la blanche* ». Alors là, la blanche, c’est le grand truc, THE littérature. Tout le reste est sale et sent mauvais. Bilan : on dit que l’édition est en crise et que la fiction ne se vend plus. Faux. C’est la fiction française qui ne se vend plus, et pour cause, il faut voir à quoi on l’a réduite.

Je refuse le diktat du genre, même si je comprends qu’il soit plus aisé pour un libraire de classer un livre sur telle ou telle étagère en fonction de son genre. Mais les livres ne sont pas des boîtes de petits pois et ils ne sont pas tous standardisés ni formatés. Dans mes romans, par exemple, la frontière est virtuelle entre la noire et la blanche. C’est pourquoi j’aime à dire que je suis un auteur de littérature grise, qui mêle les genres, justement.

*Litterature blanche=littérature qu’on oppose à la littérature de genre

Vous faites de l'accompagnement littéraire? Comment conciliez vous ces deux activités ? On parle de talent et de style "inné" en littérature. Pourtant on l'enseigne. Dans quelle mesure le travail peut compenser le manque de talent ou au contraire le sublimer ?

Le talent et le style ne sont rien sans travail, sans technique, sans méthode qui, elles, s’enseignent. Il n’y a qu’à considérer les cours d’écriture créative dispensés dans les universités américaines par de grands auteurs pour en être persuadé. Je ne parle pas des ateliers d’écriture comme ceux que nous connaissons en France et qui n’ont pas vocation à enseigner quoi que ce soit mais qui sont plutôt ludiques. En France, on part du principe que l’écrivain reçoit l’inspiration divine et qu’il accouche de son œuvre d’un seul jet, à la lumière de sa bougie et à la sueur de sa plume crissant sur la page immaculée.

Je me garde bien d’être juge, lorsque j’accompagne un auteur dans son projet littéraire. Je n’enseigne ni le style ni le talent, et l’appréciation d’un livre est subjective. Ce n’est pas parce que j’aime ou non un livre qu’il est bon ou mauvais. En revanche, sur des critères objectifs, une histoire peut être bancale, un personnage mal caractérisé, etc. Voilà ce que j’enseigne. Quant au style de l’auteur, je n’y touche surtout pas, je l’aide parfois à le découvrir et à le peaufiner, mais ne le modifie ni ne l’influence en quoi que ce soit. L’auteur que j’accompagne n’a pas à me plaire. Donc je ne donne jamais mon avis subjectif sur son travail, même s’il me le demande. Je ne lui dis jamais « j’aime » ou « je n’aime pas » votre livre. Parce que ça ne sert à rien. En revanche, l’amener à écrire un livre qui tienne la route dans sa structure et ses personnages, ça, c’est utile.

Statut d'écrivain et statut d'éditeur ? Quelle est la frontière ? L'exigence d'un écrivain recouvre peut être partiellement celle d'un éditeur ?

L’exigence d’un écrivain recouvre rarement celle d’un éditeur. Un écrivain essaie de bâtir une œuvre, sur une vie entière, tandis que de plus en plus, un éditeur cherche à faire de l’argent au coup par coup. Cette dernière remarque n’est pas nécessairement qu’une critique. Elle l’est pour les éditeurs qui ne recherchent que cela, que le gain. Évidemment, une maison d’édition doit générer des bénéfices pour continuer à exister. Mais je crois qu’elle peut à la fois générer des bénéfices et découvrir de nouveaux talents. Et surtout miser sur eux. Mais vraiment miser sur eux, c’est-à-dire réinvestir une partie de ses bénéfices dans la promotion et la communication autour de nouveaux auteurs, sans toujours remettre sur le tapis les sempiternels 5 000 € d’à-valoir, considérés comme l’investissement en question. Non, 5 000 € d’à-valoir n’ont jamais constitué une campagne de promotion ou de communication. La vérité, c’est que les « gros » éditeurs, ceux qui en ont les moyens, n’investissent pas dans les auteurs méconnus. Nous essayons de le faire, chez La Bourdonnaye, avec les moyens dont nous disposons… et notre foi.

Vous êtes un défenseur de l'autoédition ? Votre perception de l'autoédition et de l'auto-publication ? Est ce une nécessité ? Est ce un mal nécessaire, une opportunité ? Quoiqu'il en soit le net déversera des milliers d'écrits sur la toile. Comment gérer cela, comment guider le lecteur ?

Vous allez croire que je ne jure que par les États-Unis, alors que, pourtant, non. Mais il faut reconnaître que l’autoédition, chez eux, a une autre gueule qu’en France. Chez eux, les auteurs indés sont de vrais pros. En France, même si la qualité de la production indé s’améliore, il y a encore trop de bricolage, trop d’amateurisme. Et cela nuit considérablement à ceux qui font correctement le travail.

Je reçois énormément de demandes d’auteurs indés pour des corrections ou des accompagnements. Mais dès que je leur communique les tarifs, il n’y a plus personne. Que s’imaginent-ils ? C’est un gros boulot de corriger un texte, de le mettre en page correctement, de créer une couverture digne de ce nom, etc. Ce travail coûte de l’argent. Lorsqu’on est édité par un éditeur traditionnel, c’est lui qui paye ces prestations (et, non, cela ne fait toujours pas partie de la promotion). Mais quand on choisit d’être indé, il faut payer soi-même ces services. En contrepartie, on empoche 70 % du montant de ses ventes. On n’a rien sans rien, en somme. On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

Donc, oui, je soutiens l’édition indé, si elle apporte à la littérature ce que le courant indé a apporté au cinéma et à la musique : le meilleur. L’avenir de l’édition indé passera par une professionnalisation des auteurs indés. Cela implique de disposer d’un budget à consacrer à la publication de son livre. Il est trop difficile, sinon, pour le lecteur, de faire le tri dans la pléthore de titres indés à sa disposition. Et trop facile de faire l’amalgame en prétendant que tout est mauvais.

En mettant toutes les chances de leur côté, les auteurs indés représenteront peut-être une belle partie de l’avenir littéraire.

Quel est la mission des éditions La Bourdonnaye ? Vous fixez-vous une mission spécifique dans cet univers en crise ?

Le Bourdonnaye est une jeune maison d’édition que j’ai rejointe fin 2013, il y a un an. Initialement pure player, elle propose également aujourd’hui, en plus du format électronique, le format papier, grâce à un partenariat avec Hachette-Lightning Source qui imprime nos livres en impression à la demande (POD ou print on demand) et qui nous distribue dans le monde entier. Ainsi, nos auteurs sont représentés à l’échelle internationale dans les deux supports de lecture.

Avec ce modèle économique du POD, nous produisons des livres de manière écologique. Nous n’imprimons pas à l’aveugle une quantité initiale de 10 000 exemplaires pour nous retrouver avec la quasi-totalité sur les bras après retour des libraires, pour une mise au pilon ou un stockage coûteux en entrepôt. Le POD nous permet soit d’imprimer un livre lorsqu’un lecteur en a passé la commande auprès de son libraire et de le livrer 48 heures après comme pour n’importe quel livre imprimé en offset, soit de faire une mise en place précise auprès d’un libraire qui nous a passé commande de la quantité désirée. Il n’y pas de surplus, pas de déchets, pas de gâchis.

Avec l’argent que nous économisons dans cette gestion des stocks à l’unité près, nous pouvons redonner à l’auteur la place qu’il mérite dans l’univers du livre, c’est-à-dire le centre. Tout tourne autour de lui. Sans auteur, pas de livres. Donc nous versons à nos auteurs des droits dignes de ce nom : 25 % du prix hors taxe du livre numérique et 15 % du prix hors taxe du livre papier, et ce dès le premier exemplaire vendu. Par ailleurs, nous envoyons la reddition des comptes tous les trois mois, avec virement bancaire. Ainsi, l’auteur est régulièrement payé, tout au long de l’année. Cela compense l’absence temporaire d’à-valoir que nous n’avons pas encore les moyens de verser, et tous nos auteurs trouvent ce système très avantageux.

Notre autre mission, concernant les auteurs, est de miser sur les nouveaux talents français. Nous sommes persuadés qu’ils fourmillent mais qu’ils n’ont pas leur chance, et nous voulons en faire émerger le plus possible, nous voulons faire entendre de nouvelles voix, faire connaître de nouvelles écritures, de nouveaux univers. Ce qui ne nous interdit pas les traductions si nous en avons l’opportunité.

Nous nous sommes aussi fixé une mission auprès des lecteurs : leur proposer nos livres à des prix décents. Quand nous voyons des livres électroniques à peine moins chers que des grands formats brochés, cela nous fait bondir. Chez La Bourdonnaye, le prix d’un livre de fiction en format électronique est de 6,99 €. Et les prix de nos livres papier sont toujours calculés au plus juste. Nous espérons ainsi démocratiser la lecture et ne surtout pas la faire passer pour une activité élitiste ou de privilégiés.

Et parce que nous avons compris que le deuxième acteur essentiel de la chaîne du livre est le lecteur, nous avons totalement repensé notre communication pour l’axer prioritairement sur lui. Nous n’envoyons plus aux journalistes et chroniqueurs nos services de presse au petit bonheur la chance pour les retrouver dès le lendemain en vente sur eBay. Nous misons tout sur les réseaux sociaux, qui nous permettent de cibler intelligemment nos actions et de les adapter en permanence, en fonction du livre que nous défendons, de l’auteur, d’une thématique particulière, etc. Nous avons adopté une communication 2.0, en nous adressant directement aux blogueurs, aux rédacteurs en chef de sites culturels, aux lecteurs. Nous savons que c’est forcément plus long que si nous avions une exposition médiatique régulière mais aussi plus durable dans le temps et plus solide. Car il ne peut pas y avoir de malentendu ni de déception, par cette méthode, dans la mesure où ce sont les lecteurs eux-mêmes qui plébiscitent tel ou tel auteur.

Et nous allons exploiter de manière optimale notre librairie en ligne, Didactibook, pour y mettre davantage en avant nos auteurs et leurs livres. Nous allons faire en sorte que Didactibook devienne une très belle vitrine pour nos auteurs.

Propos recueillis par Christophe Lucius

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J'ai  comme la vague impression que les auteurs que nous sommes se retrouvent actuellement dans une espèce de croisée des chemins de la nouveauté, entre ce qui se fait parce que çà s'est toujours fait ainsi et ce qui ne se fait pas encore, parce qu'on ignore que c'est ce qui va éventuellement plaire. CC

Publié le 21 Mars 2015

Les motivations des uns et des autres ne sont sans doute pas les mêmes, il y a le jeune de 25 ans qui rêve de devenir le Modiano de demain et puis ceux qui n'écrivent que pour leur seul plaisir. Le besoin de reconnaissance, les aspirations et par là-même les moyens à mettre en oeuvre seront différents. 

Si les livres numériques ont une meilleures place à l'étranger c'est aussi parce qu'il y a des agents littéraires pour ces livres là, c'est par exemple le cas en Allemagne.Je trouverais logique que des agents se chargent de la diffusion (aspect commercial etc...) ça soulagerait les auteurs qui n'ont pas forcément la fibre (ou le temps) pour ce genre d'activités. Pour ce qu'il en est de retravailler les textes ça c'est une autre histoire, c'est comme pour les acteurs, il y en a qui vous diront qu'il y a des acteurs-nés et d'autres qui doivent en passer par des cours.  C'est vrai qu'en Amérique, comme il y a l'Actor's Studio, il y a des cours d'écriture, pour autant quand on voit le résultat... on ne peut pas dire que les américains se distinguent par leur style. Disons qu'ils savent raconter des histoires. Alors là, on pourrait entrer ans le débat... 

Avec les possibilités offertes aujourd'hui, on risque le revers de la médaille, à savoir le trop...

Vous avez vu la liste des 20 livres de la LGL qui ont changé votre vie... combien d'auteurs contemporains cités ? L'époque se vautre dans la quantité, les livres d'aujourd'hui sont balayés par ceux de demain... et quand vous écoutez des 'lettrés' ils ne jurent que par les auteurs classiques. Ce ne sont pas ces livres pondus à la chaine en quelques mois qui laisseront une trace dans l'univers littéraire. A moins que l'exigence nouvelles aspire à la médiocrité et que l'on érige en modèles des romans de gare... pourvu qu'ils se vendent ! Enfin, c'est l'époque, il y a trop de tout et rien qui ne se distingue vraiment.

La révolution numérique ? Internet c'est l'ouverture des possibles mais aussi le risque d'être noyé dans un flot d'oeuvres... certes, on a la possibilité d'y être. Ce qui n'est déjà pas rien. Mais attention aussi à la discrimination, car le monde de l'internet a ses codes. L'auteur qui a les plus grandes chances de vendre n'est pas l'agrégé de lettres, mais le geek, celui qui manie avec aisance le monde 2.0.. 

Vendre son bouquin sur le Net, suppose de répondre à plusieurs tâches : écriture, informatique et aspect commercial (réseaux sociaux). Celui capable de s'en charger tout seul pourra se passer de déléguer. Les autres auront recours à des coachs. J'ai pu, dans mon proche entourage, trouver de l'aide pour m'accompagner dans les différentes démarches d'auto-publication mais je dois bien reconnaître que si j'avais été seule j'aurais fait appel à un coach.

Enfin, restons positifs, l'époque offre des possibilités, à nous de les utiliser. Chacun, au fond, a le choix. Le choix d'être sur Monbestseller, le choix d'être sur Amazon, le choix d'être coaché, le choix de continuer à envoyer ses manuscrits par la poste aux éditeurs... A chacun de trouver le chemin le mieux tracé pour son oeuvre.

 

Publié le 29 Décembre 2014

J'abandonne. Quelqu'un veut prendre le relais pour apprivoiser ce matou? Bonne année à tous.

Publié le 28 Décembre 2014

@Pcat - Je pense que Laurent B parle de frais de correction éditoriale et d'accompagnement des auteurs, un travail qui est indispensable que ce soit pour présenter un manuscrit acceptable à un éditeur ou trouver un éditeur à qui parler et qui n'est pas gratuit de toute façon. Envoyer 50 manuscrits papier à des éditeurs coûte à l'auteur plus de 1000 euros pour commencer, et sans garantie de réponse. Pour le même prix, passer par quelqu'un qui a ses ouvertures auprès des éditeurs sera plus efficace. Ou recueillir un avis professionnel avant de claquer son fric sur un manuscrit mal fagoté. Ou s'economiser les centaines d'heures de relecture indispensables à corriger son manuscrit pour ceux d'entre nous qui ne sont pas prof de français. Tout art a un coût initial avant de trouver son public, que ce soit au niveau de l'apprentissage, des matières premières, de la promotion. Que ce soit un coût financier ou au niveau du nombre d'heures qu'il te faudra passer tout/e seul/e à te prendre des gamelles et à te relever. MBS à le mérite de nous permettre d'exposer nos écrits sans avoir à débourser un rond, ils font un très bon boulot, quasi bénévole, pour dénicher et encourager de nouveaux talents. Plusieurs auteurs MBS sont maintenant publiés et n'auraient jamais trouvé le courage de le faire sans le support de MBS et de sa communauté de lecteurs et d'auteurs (moi par exemple, mais il y en d'autres). Alors, relève ce menton, sèche tes larmes et au boulot.

Publié le 27 Décembre 2014

Un éditeur engagé à soutenir la création française, c'est assez rare pour leur tirer un coup de chapeau. Et effectivement leur catalogue confirme l'article. Avec une ligne éditoriale aussi étendue dans les genres, je suis sûr que certains des aspirants auteurs MonBestseller devrait tenter le coup.

PS: Pour Pcat, je sens une nuance de désespoir là. Faut pas te décourager et surtout, surtout ne jamais supplier qui que ce soit. Continue à écrire, à créer et à explorer (et faire exploser) ton monde intérieur.

Publié le 26 Décembre 2014