Séries
Le 04 juin 2016

TANAGA d'Alice Quinn - Chapitre 10 - Le lac de Lenngwer

Un nouvel épisode de TANAGA, la série d'héroïc fantasy d'Alice Quinn à retrouver et à lire en ligne gratuitement tous les mercredis et samedis sur le site. Saison 1 : Les ÉCORCHEURS - Chapitre 10 : LE LAC DE LENNGWER.
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Chapitre 10

Le lac de Lenngwer

Au fur et à mesure que Lully et Théo s'enfonçaient dans le paysage, crevant la perspective de l'écran, faisant voler en éclats les frontières imaginaires du lointain, les nuées s'éclaircissaient et un rayon du double soleil, d'abord timide, puis de plus en plus lumineux, enveloppa le décor d'une lueur dorée.
Elles galopèrent un long moment, traversant des forêts denses et des marécages brumeux. Comme les nuages, la végétation semblait s'écarter sur leur passage pour faire place à des collines verdoyantes, sereines.
Perçant la dernière trace de brouillard, il apparut dans un faible rayon d'une des trois lunes. Le château. Menaour Kazell. C'était le nom que Lully avait prononcé.
Et Théo s'aperçut alors qu'elles avaient dû chevaucher bien longtemps, puisqu'il faisait à présent nuit et que les lunes pour les guider avaient remplacé les faisceaux des soleils.
Le ciel, derrière Menaour Kazell, scintillait d'une naissante luminosité rosée et le château, érigé dans un granit anthracite, se détachait en contre-jour, laissant apparaître par intermittence sa monumentale architecture, au gré des reflets miroitants qu'il devait au lac reposant à ses pieds.
Lully ralentit sa course puis s'arrêta tout à fait. Théo, fascinée, observait silencieusement la façade sombre et luisante.
– Menaour Kazell est notre abri le plus sûr, dit Lully. Seuls ses reflets, lorsque les lunes sont présentes, nous informent qu'il appartient à Tanaga. Menaour Kazell est le château du Royaume de Tanaga. Il est recouvert d'Onyx, ce qui le protège de tout maléfice, car l'Onyx est la pierre de la Stabilité et de la Concentration. Mais nul ne doit contempler ses murs trop longtemps au risque de s'y perdre et d'emprunter la voie de la grande tristesse. Celle dont on ne revient pas. Il contient en son sein la Galerie du Plenum et nulle pièce au monde n'est mieux protégée. C'est une pierre d'une autre sorte qui en est à la fois la porte et le cœur. Une Labradorite. Elle absorbe toute ombre, c'est pourquoi seuls les êtres faisant partie de Tanaga peuvent la franchir. Vous pourrez vous y rencontrer et échanger en toute sécurité.
– C'est trop compliqué pour moi. Je n'y comprends rien, fit remarquer Théo en riant. Et comment pourrai-je y accéder, puisque je ne fais pas partie de ce monde ?
– Sais-tu comment, dans ton monde, certains habitants nommaient les torches qu'ils utilisaient pour se déplacer la nuit et qui leur ouvraient la voie dans les ténèbres ?
– Non ?
– Des « théo ».
Théo resta sans voix. D'ailleurs, Lully n'était pas censée connaître son vrai prénom. Quelque chose la contrariait dans cet échange, sans qu'elle pût dire exactement de quoi il s'agissait.
– Je m'appelle Fennec des Sables. Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je n'y comprends rien.
Lully sourit et détourna le visage pour scruter la nuit laiteuse.
Théo était maintenant impatiente d'entrer dans le château, mais Lully n'avait pas l'air de vouloir s'y rendre. Elle s'assit un moment, provoquant le glissement à terre de Théo et s'étira, se transformant de nouveau en une superbe et majestueuse Inspirée.
– Mais qu'est-ce qu'on fait ? demanda Théo. On y va, ou pas ?
– Patientons un moment, murmura Lully. J'ignore si nous sommes désirées.
– Mais... On va attendre longtemps comme ça ? Et comment on va le savoir ?
Lully sourit avec indulgence.
– Même toi, tu t'en rendras compte, dit-elle.
Dépitée, Théo s'assit à terre et se mit à examiner ses blessures. Son examen la rassura un peu, car bien que couverte de sang, elle savait qu'il ne s'agissait pas du sien. Les Écorcheurs, en mourant, avaient abondamment perdu le leur.
Hormis des douleurs lancinantes un peu partout et surtout aux bras et aux poignets qui avaient supporté le poids de sa lourde épée et sans compter sa vieille foulure à la cheville, elle avait peu de blessures vraiment graves. Elle s'aperçut que l'Inspirée l'observait avec une moue légèrement écœurée.
– Quoi ? l'apostropha Théo, insolente. Je pue, c'est ça ?
– Pas vraiment, encore que... Non, c'est plutôt que tu es repoussante de saleté. Je me demande si tu ne devrais pas te laver dans le lac avant de demander asile au château. Ils n'ouvriront jamais à quelqu'un d'aussi sale. C'est sûrement la raison pour laquelle les portes sont fermées.
– C'est ça. Je vais me tremper dans ce lac pollué, tout noir, à coup sûr glacé et rempli de bêtes visqueuses, pour attraper une sale bactérie et la mort ? protesta Théo.
– Ce lac pollué, comme tu dis, a pour nom Lenngwer. Car quiconque y plonge en ressort sculpté, régénéré, revivifié. C'est sa signification.
– Peut-être, mais il a l'air glacé. Et il est tout boueux.
– Comme tu veux, déclara Lully. Mais on risque d'attendre longtemps que le portillon s'ouvre à cause de ton état.
– Si vous êtes une Inspirée, comme vous dites, pourquoi ne pas transformer mon apparence d'un coup de baguette magique ?
– Je ne peux galvauder mes dons en trivialités. D'autant qu'il y a de l'eau. Il n'y a donc aucune raison pour que j'utilise ma baguette.
Intéressée par les propos de Lully, Théo oublia la querelle pour demander :
– Alors c'est vrai ? Vous avez une baguette ? Les fées ont vraiment des baguettes ?
– Bien sûr, répondit nonchalamment Lully.
– Montrez-la-moi. Où est-elle ?
En souriant, Lully désigna les ombres de quelques arbres frêles qui protégeaient le lac.
– Par là.
– Comment ça, par là ? Vous l'avez cachée ? Vous l'avez jetée dans le Lenngwer ?
– Tu poses trop de questions, répondit Lully, toujours souriante. Bon, puisque tu ne veux pas te baigner, je vais me reposer un instant. Tu me diras lorsque tu seras prête, je t'aiderai à ressortir du Lenngwer. Il te tend les bras.
Théo n'en croyait pas ses yeux. Après tout ce qu'elle venait de traverser et après avoir terrassé ces deux horribles Écorcheurs, - enfin le deuxième avec l’aide de Lully, ok - elle aurait pu espérer être reçue et traitée comme une espèce de héros et voilà que Lully, indifférente, s'endormait dans l'herbe et que le château gardait son porche fermé à sa venue.
N'ayant d'autre recours, elle s'approcha de l'eau et commença d'abord par y puiser dans ses mains en coupe un peu de liquide pour se frotter le visage, les bras.
Étrangement, l'eau, douce et tiède, agit comme un baume de guérison. Les douleurs dans les articulations de ses doigts disparurent et la plaie sur sa joue parut se refermer immédiatement au contact du liquide transparent et pur.
Toutes les appréhensions de Théo s'envolèrent et elle plongea avec délices dans les bras du lac, oubliant d'en avertir Lully endormie.
À part ses baskets et son épée, elle n'avait même pas pris la peine d'enlever ses vêtements, mais ils ne la gênaient pas et elle nageait lentement à la surface de l'eau, sans aucune appréhension envers le monde sous-marin qu'elle pressentait sous elle, dans les profondeurs du lac.
Son corps lui paraissait être en apesanteur et jamais elle n'avait senti ses muscles, ses os, ses organes, ses sens même, avec autant d'acuité.
Elle poursuivit sa nage silencieuse pour le plaisir, mais au bout d'un moment, percevant un clapotis étrange sur le côté, elle scruta la berge et s'aperçut qu'elle en était très éloignée. Elle se mit cette fois à nager vigoureusement pour revenir, pourtant, le bord semblait s'écarter d'elle au lieu de se rapprocher et plus elle forçait son allure, plus elle reculait. Une sorte de houle s'était levée et un courant paraissait l'emporter vers le cœur du lac, voilé par les brumes.
Effrayée, elle se mit à crier.
– Lully ! Lully ! Aide-moi ! Au secours !
Mais Lully semblait être hors de portée de sa voix et elle se maudit d'avoir plongé sans l'en avertir.
Par les rognures avariées de détritus puants ! Mais c'est pas vrai ? se maudissait-elle intérieurement. Quand est-ce que ça va s'arrêter ce foutoir ? Tu parles d'une Inspirée, elle s'endort et elle me laisse me baigner sans me prévenir du danger ! J'aurais dû m'en douter ! Tout est étrange ici. C'est pas un lac normal, il est surnaturel. Il est même sûrement maléfique. Il y a peut-être un dragon dedans et pourquoi pas ? Il ne manquerait plus que ça ! Un dragon ? Pourquoi pas un dinosaure, un serpent de mer, ou des piranhas ? Mais vraiment je te jure, ça n'arrive qu'à moi ce genre de débilité. Comment je vais faire maintenant ?
Malheureusement, ses lamentations ne l'aidaient en rien et inéluctablement, le courant l'emportait. La peur succéda à la colère et la panique commença à altérer ses mouvements, qui, de plus en plus désordonnés, l'entraînaient vers le fond.
Elle avala une tasse, se mit à tousser, puis à couler et se vit perdue.
Mais son appétit de vie était si fort en elle que de nouveau elle entendit la voix de sa mère, lui répétant cette phrase : « Derrière ta peur, trouve ton désir. » Et si sa mère, en fait, veillait tout simplement sur elle, de là où elle était à présent ?
Ces quelques mots l’apaisèrent. Une image se forma dans l'esprit de Théo, une image qu'elle n'avait pas commandée : elle se vit sauvée, au bord du lac, propre comme un sou neuf et en pleine forme, remontant sur la berge pour réveiller l'Inspirée en la chatouillant d'un brin d'herbe.
Ce fut instantané. La houle s'apaisa, le courant cessa, la brume se dissipa et, sans effort, Théo n'eut que quelques brasses à faire pour toucher le rivage, à l'exact endroit où elle était entrée dans l'eau puisque ses baskets et son épée l'y attendaient sagement.
Elle sourit, en poussant un soupir de soulagement. Inutile que je raconte tout ça à l'Inspirée, se dit-elle, elle me prend déjà pour une tache !
Elle prit le temps de rincer l'épée et ses chaussures dans l'eau, savourant la souplesse de son corps fortifié, puis elle s'approcha de l'Inspirée qui dormait paisiblement. Comme elle allait la toucher à l'épaule, celle-ci se releva d'un bond, épousseta quelques brins d'herbe qui s'attardaient sur ses voiles et s'étira en disant :
– Tu as réussi à revenir ?
– Comment ça ? Vous voulez dire... Vous saviez que... ?
– Bien sûr, je connais les pièges du lac. Mais je savais aussi que pour toi ce ne serait qu'un jeu !
– Un jeu ? Vous appelez un jeu, couler à pic, boire quarante mille tasses et manquer se noyer ?
– Tu n'exagères pas un peu ? demanda Lully avec malice, en commençant à se diriger vers le portail du château, ignorant l'expression de Théo qui fulminait.
Comme celle-ci ne faisait pas mine de la suivre, elle se retourna finalement pour la tancer d'un :
– Alors, tu viens ? Nous avons assez perdu de temps comme ça avec tes enfantillages...
– Mes enfanti... Ça alors ? C'est plus fort que du roquefort ! s'exclama Théo, ce qui eut le don de faire rire aux éclats Lully, qui reprit alors sa marche.
– Tu ne me traites pas de rognures avariées de détritus puants ?
Théo rougit, puis, ne souhaitant pas se retrouver seule dans la nuit devant la porte du château qui se serait refermée, elle suivit Lully en râlant.

C’était Le lac de Lenngwer, le chapitre 10 de TANAGA - Saison 1 – Les écorcheurs
© Alice Quinn - tous droits réservés – 2016

Rendez-vous mercredi pour le chapitre 11 de la Saison 1 de TANAGA !

 

J’ai voulu retrouver avec ce roman d’héroïc fantasy la joie de l’écriture de feuilletons, qui m’a toujours fascinée. J’espère que vous partagerez cette passion avec moi.
Dans un premier temps, 2 tomes seront donc ainsi déclinés chapitre par chapitre, gratuitement, en ligne, le temps qu’il faudra, à raison de 2 chapitres par semaine, les mercredis et les samedis, à 10 heures.
Si des fautes, des incohérences ou des coquilles se sont glissées à mon insu dans le texte, je vous serais reconnaissante de m’en informer.
D’autant plus que le roman ne sera publié et proposé à l’achat pas avant la mi-Août, je pourrai donc y apporter les corrections et améliorations nécessaires, grâce à vous.
Si vous êtes impatients et que vous désirez connaître la suite, vous avez la possibilité d’acheter tout de suite en pré-commande sur Amazon le roman que vous recevrez automatiquement dès sa publication dans un format numérique.
Merci

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Illustration couverture par Alex Tuis
Graphisme couverture réalisée par Kouvertures.com

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@J-C Heckers,
Merci d'avoir exprimé votre ressenti, et d'avoir dit que vous attendiez mieux de moi... C'est gentil. Je ne sens pas de mépris dans vos propos, juste de la déception, et je comprends, il m'arrive moi aussi d'être déçu par des auteurs que j'aime habituellement, bien entendu.
J'ai adoré écrire cet héroïc fantasy et j'espère que certains lecteurs y retrouveront mon plaisir. J'aime mes personnages, j'ai rêvé sur les lieux et j'étais dans une sorte de transe en l'écrivant, que j'espère communiquer.
Je n'ai voulu ni comparer, ni dépasser, utiliser les "tropes" comme dit Dali, mais sans les transgresser, juste en me les appropriant, dans la mesure du possible.
C'est peut-être long à démarrer?
@Antoine Loiseul, merci d'avoir pris le temps de prendre ma défense, bien que je ne me sente pas "attaquée" ;-) . Nous sommes dans le domaine des émotions, de la subjectivité pure, et chaque réception est bonne. C'est vrai qu'il faut parfois faire attention à la façon dont on dit les choses, quand on s'expose comme nous ne faisons en tant qu'auteur, on a beau le savoir, les critiques peuvent parfois faire mal, mais ici, je n'ai vu qu'un ressenti de lecteur, sans agressivité.
Pour chaque auteur, le parcours est interessant et ce qui est important c'est de savoir où l'on se situe, d'où l'on vient, quel est le but que l'on se fixe. On n'est même pas obligé de le communiquer, d'ailleurs, ce sont des questionnements intimes, des parcours de vie.
Les retours, même négatifs, nous forcent à nous resituer dans un paysage "absolu" et à sortir de notre point de vue autocentré. Il faut juste veiller à revenir dans son jardin pour écrire. On n'écrit pas en se décentrant de ses propres émotions.
à bientôt pour ceux qui continuent à lire la suite... :-)

Publié le 13 Juin 2016

@Antoine Loiseul: la pointe de mépris, c'est vous qui voyez. Je sais qu'Alice Quinn a choisi de rester dans une fantasy tout ce qu'il y a plus classique. Ce que je regrette, parce qu'elle aurait pu et su apporter un petit quelque chose qui aurait été sa marque distinctive, en se jouant des / jouant avec les stéréotypes. Ce petit quelque chose (me) manque. Reste un divertissement de bonne facture, mais pas assez consistant pour moi: je reste sur ma faim, parce que j'attends un peu plus ou au moins un peu différent. Donc je l'ai exprimé, peut-être avec un certain manque de finesse. Bah, aurais-je mieux fait de grogner avec douceur, voire ne pas grogner du tout? Ma foi, je garde le droit de me plaindre qu'un auteur talentueux se laisse un peu aller. Mais il est sûr qu'en matière de littératures de l'imaginaire, je suis devenu passablement trop exigeant. Dès que c'est bien balisé, cadré, trop conventionnel, rien ne réussit plus à réveiller mon intérêt engourdi. Et, ma foi, alors, je proteste. Surtout que là, bon, zut, Alice Quinn, c'est sûr elle peut faire mieux que ça...

Publié le 09 Juin 2016

@J-C Heckers Autant, je souscris à toutes formes de critiques qui peuvent être dévastatrices dans le respect, la retenue et la proposition. Autant, la pointe de mépris que je sens dans vos propos me dérange, simplement parce qu'elle n'est pas inspirée que par le fond, mais par une forme émotionnelle négative, faite elle aussi, ( c'est ce que vous critiquez) de poncifs...

Publié le 09 Juin 2016

Après dix chapitres, je jette l'éponge. Disons que je doute, pour commencer, être bon public pour ce genre d'histoire. Peut-être parce que je n'ai plus l'âge. Pourtant j'ai gardé une âme d'enfant et les trucs qui me font rêver... bref. Bon, bien sûr, aussi, la fantasy n'est pas exactement ma tasse de thé, j'ai toujours un peu de mal. Mais ici, j'ai l'impression d'un bâclage soigneux sur fond de lieux communs (des élus, une prophétie, des méchants bien reconnaissables, et ici du sombre castel et du ténébreux lac - rien qui sorte de l'ordinaire). Ce n'est pas trop mal écrit, mais ça ne fait surtout pas d'efforts non plus. Alors, je ne me laisse pas emporter, je trouve ça globalement mou comme un téléfilm qui manquerait de budget, bref je m'ennuie dans cet "Heroic Fantasy" dépourvu de souffle (épique), d'originalité (défaut tempéré par l'absence de trolls), d'atmosphère (spéciale), et n'offre rien au niveau du style qui lui permette de se distinguer. D'accord je suis peut-être partial (jaloux, dira-t-on?), mais le manque d'élan, de recherche dans l'écriture (quand bien même resterait-elle simple), à eux seuls me plongent dans la frustration et le dépit. C'est moyen, pas autrement plus passionnant, plutôt superficiel, raccroché aux bonnes vieilles ficelles du genre, ça ne me tuerait pas trop de neurones si je poursuivais, mais j'ai le sentiment de perdre mon temps. Peut-être que je suis difficile, que je manque de goût, que vous n'êtes pas faite pour ça, que la mise en page du site ne vous rend pas justice (car cette mise en page est immonde), que c'est encore du brouillon, mais le résultat est là. Je saute en plein vol, sans oublier le parachute.

Publié le 06 Juin 2016

Bonjour Cher Yannick,
J'attends à chaque fois avec impatience votre retour pointilleux!
merci pour cette lecture comme d'habitude précise!
Oui, c'est vrai, on est dans une saga ou le "Verbe" et donc la pensée, sont importantes...
Je suis partie, pour trouver ce que serait la quête de la saga, de cet écrit de Lacan:
« L'inconscient est structuré comme un langage »,
et aussi de ce magnifique ouvrage sur les "mots" de Alain-Abraham Abehsera : "Babel, la langue promise"
Mais tout ceci doit rester très léger...
à bientôt au prochain épisode!
Merci...

Publié le 04 Juin 2016

Bonjour Alice. Le pouvoir de la pensée semble tenir une place prédominante chez ces héros malgré eux, en tout cas chez Théo. Court chapitre pour soigner et nettoyer l'héroïne tout en amenant deux éléments qui pourraient prendre plus de sens dans la suite : le château et le lac. Et voici quelques petites remarques, mais rien ne m'a particulièrement gêné dans ce chapitre : "après avoir terrassé ces deux horribles Écorcheurs, - enfin le deuxième avec l’aide de Lully, ok - elle aurait pu espérer" pas sûr qu'on puisse mettre un tiret après une virgule comme vous l'avez fait / quelques phrases un peu longues et à la coordination un peu lourde (par exemple : "Hormis des douleurs lancinantes un peu partout (et) surtout aux bras (et) aux poignets qui avaient supporté le poids de sa lourde épée (et) sans compter sa vieille foulure à la cheville, elle avait peu de blessures vraiment graves.") / voilà, c'est à peu près tout. Bon week-end à vous et à mercredi :-)

Publié le 04 Juin 2016