C’est un témoignage dur, lourd. A vivre, et vous le dites de manière totalement transparente, comme désinhibée. Mais aussi à lire. C’est courageux. J’admire la capacité à dire, à dépasser, pour re-vivre. Vous parlez beaucoup de beauté de voir le sang couler sur votre corps. C’est si contradictoire. Et vous ne parlez pas de douleurs physiques. Comme si votre corps développait un anti douleur dans ces moments là. L’écriture a été votre rédemption. Et on ne peut qu’espérer que le mot fin de votre livre, le soit aussi de toutes vos souffrances.

J’ai un peu calé devant votre hotel (je crois que je n’aime pas les quiproquo !!), mais me suis délectée place de la victoire !! Votre sens de l’observation, vos descriptions minutieuses de détails qu’on ne verrait pas, votre manière de dire tout en laissant tout autant des parts de mystères, le quelque chose qui à un moment dérape, tout cela rend la lecture assez formidable.

Il faut une bonne dose d’humilité et d’humour et d’amour et de foi et de confiance pour écrire tout ce que vous deviez faire. Et que vous avez donc fait. Vous lire est à la fois éloquent et assez bluffant. Y’a de la survie dans cette prise de conscience, dans votre volonté persistante de chercher, et de savoir, et de comprendre. Et de trouver. Merci pour ce partage de votre chemin. Et bravo pour vos dédicaces inspirées.

C’est une très belle histoire, à l’américaine je dirais ! Avec plein de bons sentiments et quelques incrédibilités !! Mais on se laisse porter par votre plume dans les méandres de vos aventures, on voit les décors autant que vous voulez bien nous les décrire. Et on s’approprie une histoire totalement ignorée. Une belle découverte.

Voilà un récit à la gloire de l’absurde. Et on vous lit conter cette étrange quête comme si on participait soi-même à creuser et à creuser encore. J’ai adoré ce roman à la gloire de l’inutile qui a un sens. Et votre style tout en retenue, en suggestion. Bravo. Un magnifique moment où l’on tourne les pages, non pour l’intrigue, mais en totale empathie.