Métis

76 pages

de Stog

Métis Stog

Synopsis

Assiniboine, Arapahos, Lakota, Cris, Métis… ce sont les oubliés de la colonisation de l'Ouest par les blancs, partis conquérir la ''terra incognata'' qui ne l'était pas pour ces habitants de cet immense territoire de nature sauvage. C'est dans ce décor et cette Histoire que se déroule Métis, un conte moderne sur la croisée des chemins et des races. Un récit dramatique et cynique. Des va-et-vient dans le temps. Une fiction parfois ironique et comique, parfois tragique et sanglante à la gloire de l'amitié.
"L’inconfortable vérité est que le Canada moderne est fondé sur un nettoyage ethnique et un génocide"

Publié le 26 Mai 2023

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4 commentaires , 2 notes

Stog

@Monique Louicellier, chère Monique, merci pour votre retour et pour vos judicieux conseils. Je vais m'empresser de vérifier tout ça.

Publié le 21 Juin 2023

Monique Louicellier

@Stog Mon cher, bravo pour le sujet, pour les longues recherches qui ont dû être conduites en amont, mais aussi pour votre poésie des êtres, des sentiments et des paysages, pour votre humour et pour vos jeux de mots, dont quelques formules inoubliables. J'ai lu d'un bout à l'autre cette saga historique romançée attendrissante, malgré les sauts d'époque et de personnages (ce qui demande un peu de mémoire...). Par contre pouvez-vous bien relire votre texte, car il y a quelques fautes d'orthographe ou de grammaire, de frappe aussi ? Sinon, merci pour ces images et pour cette belle et bien triste histoire du Canada, où l'Eglise a eu une influence horrible (pensionnats, viols, stérilisation des femmes handicapées...). Des racines multiples, indiennes, françaises, mais aussi américaines en Ontario, où leurs descendantes ont symboliquement racheté dans les années 70, les bévues et les crimes de leurs aïeuls, en y créant de vastes communautés de femmes, intégratives notamment des femmes de couleur et des femmes handicapés, égalitaires, se connectant à la nature et aux savoirs indiens, au point que ces territoires ont longtemps été synonymes de liberté, jusqu'à ce que le vent tourne... Bon, je crois que le gaz de schiste n'y est pas encore exploité. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !

Publié le 21 Juin 2023

Stog

Bonjour@Palamède, très juste votre commentaire. J’ai remarqué que les Français, contrairement aux Américains (lire, États-Uniens), font souvent dans l’autoflagellation. Mais, comme pour Cyrano, les braves se les servent eux-mêmes avec assez de verve, mais ne permettent pas qu’un autre leurs les servent. Ce qui est tout à fait honorable.

Publié le 07 Juin 2023

Palamède

Les pays qui font la leçon aux autres, il n’y a pas que le Canada !! C’est aussi un sport français, et pas que chez les politiques. J’ai trouvé intéressant cette lecture, qui ne me concerne en théorie que de loin. Aujourd’hui, on doit être dans la repentance, quelle qu’elle soit, s’excuser des fautes du passé, des générations / politiques précédentes, avec nos yeux et analyses d’aujourd’hui (et je ne vais pas ici dire si je pense que c’est toujours légitime, ou pas !) Mais certaines, d’évidence le nécessitent. La colonisation, bien sûr. Bref, j’ai trouvé que votre besoin de rafraichir la mémoire et de remettre l’église au milieu du village était juste et vertueuse.

Publié le 06 Juin 2023

Stog

Bonjour@ Zoe Florent, chère Michelle, j’avoue que je me suis pas mal cassé la tête parfois, en essayant d’intégrer deux styles de narration différents, pour les rendre immersifs (ce qui est plus ou moins réussi). Mais, je voulais vraiment aborder ce sujet qui est d’actualité en ce moment au Canada. Mon pays a souvent la mauvaise manie de faire la leçon aux autres.(voir la paille dans l’œil du voisin…) Alors, un petit retour de balancier, pourquoi pas. Merci pour vos commentaires judicieux, c'est toujours très pertinent et toujours rendu avec tact. Amitiés, Guy

Publié le 30 Mai 2023

Zoé Florent

@Stog Bonsoir Guy. Un roman ambitieux, documenté, qui traite d'un sujet grave et mêle de nombreux protagonistes. Au fur et à mesure des flashs-back et flashs-forward, qui sautent de génération en génération, corsant un peu le suivi (j'avoue avoir été un peu perdue, parfois), tout finit par se recouper avant une fin qui réconcilie avec l'humanité. /// J'ai un peu regretté le côté narratif, distancé, qui contrarie le rapprochement et, du même coup, l'immersion, mais je conçois qu'il eût été difficile de procéder différemment vu la profusion des personnages et événements. /// De nos jours, il me semble malheureusement plus facile de recenser les nations qui ne sont pas fondées sur un nettoyage ethnique ou un génocide. Constat plus que navrant, voire plus que désespérant si l'Homme ne se décide pas à apprendre de ses erreurs. /// Merci pour ce partage militant, cher monsieur Saintonge, et bonne soirée (ou bonne journée, selon l'heure à laquelle vous me lirez). Amicalement, Michèle

Publié le 29 Mai 2023