Chronique des quinquennats d'Emmanuel Macron, huitième Président de la Ve République

Merci infiniment, cher ami @Bahloul, pour ce commentaire qui ne peut que me réjouir, tant ce domaine peu porteur en règle générale peut paraître rébarbatif.
Je me suis dit en fait, conscient que si l'intérêt pour cette chronique, synthèse de la politique et de la géopolitique où notre Président s'est impliqué, parfois raillé, se manifesterait plutôt a posteriori, il a l'obligation de se construire au fil de l'actualité... un énorme travail d'investigation.
Je ne savais pas, quand j'ai commencé, où cela me mènerait. Je suis le premier surpris, d'autant que le tome 10 en cours d'écriture depuis la nomination de François Bayrou comme Premier ministre a déjà largement dépassé les 700 pages, et que nul ne saurait dire quand il devra se conclure.
Toujours ravi de la richesse de nos échanges. Avec toute ma sympathie. MC

@Zoé Florent,
Merci Michèle, pour ta mise en bibliothèque suivie d'un commentaire amical et encourageant.
Cette présentation/genèse est en somme la synthèse de la synthèse, puisque la chronique est déjà une synthèse mémorielle de cette période qui sera marquée par l'élection contre toute attente en 2017 d'un candidat sans parti, ni de droite ni de gauche mais proposant un programme de réformes structurelles laissant supposer qu'il était l'homme providentiel. Puis réélu en 2022 — bien que par défaut — avec l'espoir d'un sursaut pour rétablir l'autorité de l'État... chaque fois décevant cependant, en raison d'une politique de communication plus que d'action, d'une politique/calcul d'un beau et brillant parleur, façon Machiavel dont il est un parfait connaisseur.
Après les émeutes de 2023 qui ont mis la France à feu et à sang pendant cinq jours, les hordes de voyous, de "barbares", de casseurs/pilleurs/incendiaires venues des quartiers dits "populaires" qui ont déferlé après la victoire du PSG dans les beaux quartiers où les dégâts sont plus spectaculaires et le butin plus abondant, sont autant de signes — de plus en plus fréquents, de plus en plus violents, de plus en plus alarmants — de la fragmentation de notre société, de la faiblesse de notre État, et aussi hélas, de la déliquescence de notre système judiciaire.
Recevant à l'Élysée l’équipe victorieuse du PSG, le Président assurait : « Nous poursuivrons et nous punirons. On sera implacables ».
Qu'en a-t-il résulté ? Sur les plus de cinq cents individus interpellés et la soixantaine jugés en comparution immédiate, un seul a passé plus d’une nuit en prison. Les autres ont été punis... de manière "implacable" comme annoncé : condamnations avec sursis, stages de citoyenneté, amendes jusqu’à cinq cents euros. Autant dire l’impunité, l’encouragement implicite à remettre ça à la prochaine occasion, autant dire la démission de la justice devant le crime.
Cette synthèse a son utilité je pense (cap des 100 clics/lectures atteint ce matin). Quant au 10ème opus, je m'inquiète pour sa fin, dont seuls les événements décideront quand et comment. Lequel, entre le chef de l'État et le Premier ministre, tombera le premier ? Sauf qu'en attendant, le nombre de pages s'accroit au fil des jours (déjà quelque 650 pages format A5).
Avec toute l'expression de mon amitié, témoignage de la solidarité entre auteurs et entre auteurs et lecteurs voulue par les fondateurs de cette plateforme.
MC