A l'abri de tes silences

@ Antoine Guy
Je vous remercie pour votre lecture si fine et pour la délicatesse de vos mots. Ce n est pas prétentieux de commenter au contraire : c est un honneur que vous ayez pris le temps de partager votre ressenti sur cette histoire. C'est d'ailleurs pour cela que je suis sur monbestseller- pour échanger et comprendre comment le texte est reçu.
Je m interroge sur la possibilité d alléger l entrée pour éviter de lasser le lecteur avant qu il n'entre pleinement dans le récit.
Vous avez sans doute raison : mieux vaut ouvrir l appétit que de risquer l'indigestion.

@amagoya - toujours un risque d'être prétentieux en commentant / notant les travaux des autres ... Début de lecture " A l'abri de tes silences " très enjoué ; puis une lassitude comme si les effets culinaires de la recette de l'entrée déclinés encore et encore pour la suite des plats lassaient un peu le goûteur ; puis finalement un retour en grâce, un désir de ce style lapidaire, avec souvent le mot juste et ce côté télégraphique comme si ceux qui étaient partis vous envoyaient des messages courts et codés, façon morse. Félicitations de toutes façons pour oser la saga. Je crois et pense l'exercice assez difficile. Beaucoup de femmes dans cette histoire et finalement un beau dialogue avec votre mère pour essayer de mieux la comprendre, même après son départ. Une belle tentative affective. On entre par effraction dans cette intimité, avec le sentiment de déranger un peu, d'être un peu voyeur, pas vraiment à sa place. Dernier point. Ne faudrait-il pas chercher un peu plus à creuser le thème de la guerre ( première mondiale, deuxième mondiale, Algérie ) comme cause de formatage de la psyché de toutes ces personnes ? En tout cas, votre écriture et votre langue vous appartiennent bien en propre, elle sont singulières et vous les mettez au service d'un texte qui agrippe, qui conduit le lecteur jusqu'au bout de la dernière page sans lassitude. C'est fromage et dessert, puis café, pousse-café et cigare. On fait un beau voyage " culittéraire ". Merci. Une bonne table à recommander et à bien noter sur Tripes Advisor :-) ( site bien connu à Caen ).

@ mag1012
Merci pour cette note.

je le note

@ Laurance Tallergé

Merci Laurance pour votre lecture attentive et vos mots si justes sur le ton et les émotions du texte.
Vous avez raison, les regrets traversent cette histoire. Mais à la fin, ce sont ceux de Nicole, la fille devenue mère, qui prend conscience du manque d'amour qu'elle a, malgré elle, transmis à sa propre fille.
Votre lecture sensible me touche et je vous remercie d'avoir pris le temps de la partager.

Ce livre m'a bien accrochée de par son style bref, figurant les mouvements incessants, les changements toujours inattendus de la vie de la jeune héroïne, ses coups d'éclat. (car la petiote a du caractère, cela se sent). Par ses ressentis et les images puissantes délivrées par pulsations. La violence y est parfois physique, mais surtout psychologique : comment se construire dans un tel contexte ? L'ancrage : les grands-parents aimants, comme souvent. Ce sont eux qui font parler le lien du sang, eux qui réchauffent, illuminent les jours et les rendent plus simples. Cette histoire n'est pas originale en elle-même : les récits de vie abondent ici et ailleurs. Mais le style rend sa lecture facile et rapide, on la vit un peu avec la jeune héroïne, sans doute rendue agressive par la fragilité de l'équilibre à trouver dans tous ces revers. Quelle dure époque, remplie de vies brisées, de vives douleurs de toutes sortes ! On maudit cette femme dépourvue de la moindre fibre maternelle et faisant n'importe quoi d'elle-même et de ses enfants. La fin rattrape un peu ses manques : cette mère indigne avait tout de même eu conscience du peu d'amour apporté à sa progéniture. C'est souvent à la fin que viennent les regrets. Une histoire dans une époque, mais un texte bien écrit dans l'ensemble, et qu'on ne lâche plus. L.T

@Clarybele
Je vous remercie pour votre commentaire.
Effectivement, j'ai voulu mettre en lumière ce jeu de miroirs entre les mères et les filles, ces liens qui se répètent d'une génération à l'autre..
J'entends votre remarque sur le style des premières pages qui marque une entrée sans doute un peu lente. C'était pour moi une manière de poser le décor et la respiration du récit. Peut-être faudrait-il les réajuster ?
Votre lecture bienveillante me touche.

@ amagoya
Une histoire vraie, sincère et pleine d’émotion. Même si, pour ma part, le style n’est pas toujours très fluide dans les soixante-dix premières pages, on sent la volonté profonde de l’auteure de partager, avec sensibilité et cœur, les relations complexes qu’elle entretenait avec sa mère, ainsi que celles de sa mère avec la sienne.
Le manque d’amour maternel occupe une place centrale dans ce récit, et à travers lui, l’auteure rend un bel hommage à ces femmes qui l’ont précédée. Les grands-parents, quant à eux, incarnent un amour vrai et bienveillant, vu à travers les yeux d’un enfant.
Un témoignage à la fois touchant, sincère et plein de générosité.

@ Mario Fontaine
Vos mots me vont droit au coeur, d'autant plus qu'ils témoignent d'une compréhension très fine de ce que j'ai voulu transmettre à travers l'histoire de ma mère et de ses grands-parents. Je suis heureuse que vous ayez ressenti la force et la fragilité de leur vie, et cette manière d'aimer malgré les blessures.
J'aime beaucoup cette idée que l'envie d'aimer, même abîmée, est encore une forme d'amour.
Votre lecture et votre retour comptent beaucoup pour moi.
C'est un grand réconfort pour moi de voir que ma mère, qui n'a pas eu beaucoup de considération durant sa vie, trouve aujourd'hui des personnes qui lisent son histoire, la comprennent et s'y attachent.
Merci pour votre bienveillance et votre sensibilité Mario.

Je viens de finir votre livre qui est donc aussi celui de votre mère. J'ai été très ému de l'entendre parler (si je peux dire) de Pépé et Mémé, ses grands-parents. On disait aussi qu'on allait chez Pépé et Mémé lorsque j'étais enfant. Et ils ressemblaient à vos arrières grands-parents. Cela m'a beaucoup touché. L'existence de votre mère également, quelle vie elle a eu ! Un mélange de courage, d'amour et de violence que ce qu'elle avait subi permet de comprendre. Et vous aussi.

J'ai eu l'impression qu'il y avait un désir d'écrire dans votre livre et que le texte de votre mère lui-même aurait été comme un premier pas. J'ai beaucoup aimé le style bref, qui va à l'essentiel. Plus rendre sensible une scène que raconter vraiment une histoire. Ce qui, au fond, en dit beaucoup plus. Si vous poursuivez, je vous lirais avec plaisir.

Je souhaiterais vous dire une chose qui a longtemps était présente en moi quand je pensais à ma mère sans que je la comprenne réellement et que je saisis mieux maintenant : l'envie d'aimer est une forme d'amour, qui, d'une manière différente, peut être aussi forte parfois que l'amour lui-même. Malgré les souffrances que cela avait provoqué, je crois que c'est cela que ma mère m'a transmis. Et il me semble que, dans ce carnet qu'elle vous a laissé, c'est ce que votre mère peut-être a essayé de vous transmettre également. Merci d'avoir fait connaître ces notes de votre mère, et aussi vos propres réactions en les lisant : "Je laisse ces mots derrière moi, pour qu'ils existent au moins quelque part, même si moi je n'ai pas su les dire à temps." Une phrase que j'aurais pu écrire moi aussi et qui dit beaucoup de choses je crois du lien entre une mère et sa fille.

@ françois gyselbrecht
Merci infiniment pour vos mots. Vous avez su capter exactement ce que j'ai voulu transmettre à travers ce récit : la force des sensations sensorielles, et ce qui me touche le plus, c'est que vous ressentiez, aux côtés de Nicole, cette lutte incessante pour exister et trouver sa place.

À l’abri de tes silences est un récit intime et bouleversant qui m’a touché dès les premières pages. On entre immédiatement dans la peau de Nicole, petite fille rejetée, ballotée, mais sauvée par l’amour brut et sincère de ses grands-parents. Ton écriture a une force sensorielle incroyable : on sent l’odeur du linge mouillé, la chaleur du feu, le goût des figues, mais aussi la douleur sourde de l’abandon. La narration oscille avec justesse entre dureté (les crises, les humiliations, la jalousie, les blessures intérieures) et douceur (les gestes rassurants de Mémé, la solidité de Pépé, la complicité avec Paulo puis Michou). On vit avec Nicole cette lutte permanente pour trouver une place et un regard qui reconnaît enfin son existence. C’est un texte sincère, poignant, qui porte une vraie dimension universelle : beaucoup de lecteurs pourront s’y reconnaître, dans l’abandon, la quête d’amour ou la reconstruction à travers des figures de substitution.

@ Omen-cy O

Je suis heureuse que l histoire de Nicole vous ait émue.
Merci

Récit émouvant

@Nicolasbubu
Merci beaucoup pour votre retour. Je suis heureuse que le récit ait pu vous émouvoir, savoir que l'histoire de Nicole vous a touché me fait vraiment plaisir.

Très beau récit, très émouvant! Bravo amagoya!!

@ kayumba mbayo Tristan

Je vous remercie pour vos encouragements

@ D.S.
Merci pour votre retour. Vous dites que l'histoire est intrigante, et je crois que vous touchez un point essentiel. La vie de Nicole, avec ses blessures et ses silences porte en elle une part de mystère. Savoir qu'elle vous a emportée me touche car ça veut dire pour moi qu'elle continue de vivre au-delà des pages.

Bonjour, vous avez un style très spécial aussi spécial qu'on a envie de tourner la page sans se sentir étouffer par des phrases courtes mais j'ai lu votre roman avec passion. car votre histoire est très intrigante. Mais Bravo à vous .

@cecilia bochu
Je suis touchée que vous ayez pris le temps de me donner vos impressions.
Si ce récit vous a ému, merci d en parler autour de vous.

Un récit très émouvant qui nous entraîne dans une histoire de vie marquée par l’enfance, les silences et les épreuves, mais aussi par la recherche constante d’amour et de reconnaissance. On y voit toute la fragilité des relations humaines et la force intérieure qui permet d’avancer malgré les blessures. Bravo !

@alain.lamoliatte
Merci chaleureusement pour vos mots qui me touchent. Mon style n'est pas académique, c est certain, mais il est sincère et savoir qu' il a su vous accrocher et donner vie à l'histoire me fait plaisir. Votre retour m'encourage à continuer d'écrire avec le cœur, sans chercher à lisser ce qui fait ma façon d'exprimer les choses.

@Tomache Diafoirus
Je comprends parfaitement votre remarque et je vous remercie de la partager. Le style que j ai choisi - des phrases brèves parfois rudes- se rapprochent effectivement d'un procès-verbal ou de fragments poétiques. Ce n'est pas pour créer une contradiction avec l'histoire de Nicole mais au contraire pour tenter de rendre sensible son vécu intérieur.
Nicole a grandi dans les silences, les non-dits, dans des émotions contenus qui s'expriment plus par des éclats que par des discours longs et fluides. Son récit ne s'écoule pas comme un long fleuve tranquille. Il surgit par fragments arrachés à la mémoire et c'est pour cette raison que j ai préféré gardé ce rythme heurté plutôt qu'un récit plus fluide car il me semblait plus fidèle à son histoire.

Bonjour amagoya. J'ai adoré ce style. Certes ce n'est pas académique, mais parmi les plus grands artistes, nombreux se sont vu reprocher ce manque d'académie. C'est votre style et il donne au récit un reflet dynamique et accrocheur. L'histoire aussi est sublime et vous m'avez rappelé ma mémé que j'ai tant aimé. Continuez à écrire, c'est magnifique. Alain.

@mamashaun71
Je vous remercie d avoir pris le temps de m écrire vos premières impressions et je serai heureuse d avoir votre retour à la fin de ce récit.
A bientôt

Bonjour, je découvre votre livre j'ai commencé à le lire et j'ai vraiment envie de connaître cette petite Nicole, je vais me faire un plaisir de voyager avec elle dans son univers je reviendrai vers vous afin de vous donner mon ressenti dès que j'aurai terminé votre livre car il m'attire énormément.

@Paula Pons. Merci pour vos mots bienveillants et encourageants. Je suis heureuse de savoir que vous avez perçu ce que j'espérais transmettre : les émotions, la vérité et cet attachement à Nicole.
Je vous remercie d'avoir pris le temps de partager votre ressenti.

C'est vraiment cool, courage

@Michel Laurent. Vous êtes le tout premier lecteur à me laisser un commentaire et j'en suis ravie. Cette histoire me tient tout particulièrement à coeur. Merci pour vos critiques constructives.

@Pierre Polie, merci d'avoir partagé votre ressenti sur le début de mon manuscrit. J'espère que la suite vous plaira tout autant.
Je ne connais pas Aurélie Tramier et je m'engage à la découvrir rapidement. En vous remerciant pour votre conseil.