@Augusta B.
J'ai commencé votre livre, j' attends de l'avoir terminé pour les 3 étoiles...Ce que je peux dire c'est que vos réflexions sont parfois les miennes. Cette capacité (défaut ?) à décortiquer paroles et situations, restaurer une véracité malmenée par les modes, font de nous des êtres pouvant certes paraître "emm...", gênants, mais aussi clairvoyants, tout cela selon les interlocuteurs. C'est clair et bien dit, et soulève des questions en apparence légères, voire futiles. Exemple du yaourt : éprouvé mais pas "disserté", on a tous parfois connu ce genre de situation.
Tentée d'apporter ma pierre à l'édifice, je dirais que la personne n'a pas de temps pour que vous mangiez ce yaourt, ou bien qu'il ne lui en reste qu'un ou deux dans le frigo ! Se taire donc, parfois cela vaut mieux que de parler pour ne rien dire.
Les "blancs" dans les conversations sont parfois un peu utiles, sauf si d'emblée on sent qu'on n'a rien en commun avec cette personne qui nous parle. Un "blanc" peut être le fait de personnes timides, il est bien de "sortir" gentiment de l'approche et de laisser les occasions faire leur travail une autre fois, plutôt que de se sentir obligé de converser. Tous les cas sont en fait possibles. Et l'on "sent" en général ce qui est bon pour nous.
J'adore "On n'est pas trahi par son frigo qui tombe en panne" (5. Trahison)
En tout cas, bravo pour ce texte simple et tellement philosophique, qui m'a scotchée et que je reprends dès que possible. Des petites fautes se promenant par ci-par là, mais pour moi une révélation.
L.T
Publié le 07 Décembre 2025