Blague à part

@Café littéraire

"Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière."

(Strophe de « Booz endormi », poème de Victor Hugo)

@St-Bleyras
Merci pour cette précision.
PS ; Etes -vous Bruno Bonheur ? Une certaine similitude dans le ton… œcuménique (qui n'est pas la contraction d'une partie honteuse de St-Dominique…).

@Café littéraire

Vous me posez une question, permettez-moi d'y répondre : non, je ne vous vise pas. Je ne vise d'ailleurs personne, je vise une pratique. J'absous les personnes, tout en manifestant ma désapprobation.
Je vous aime Café littéraire et ne voudrais en aucun cas vous nuire.

@St-Bleyras
Si votre accusation me vise, sans me citer :
1) J'ai ajouté peu de temps après mon commentaire, un postscriptum, qui ne modifiait aucunement le texte principal. Ce que fait fréquemment la personne en question
2) La personne a répondu après la modification et dans tous les cas, il lui était possible d'adapter son commentaire à l'ajout sans en faire une histoire..
3) J'ai préféré ajouter un postscriptum qu'un deuxième texte sur une page qui n'est pas la mienne pour ne pas squatter l'espace..
4) Donc, il s'agit d'une accusation malhonnête, fallacieuse, mesquine et tendancieuse.

Il serait de bon ton de ne pas modifier ses commentaires A POSTERIORI en fonction de ce qu'un autre commentateur en a dit. Oc ?

@Zoé Florent

Bonsoir Michèle,
Vous avez bien fait de communiquer cette citation de Montaigne. Elle me semble rendre justice à ce fait : née d'une volonté, entre autres, d'inscrire en forme de rituel ou de célébration un événement jugé marquant, ou fondateur, ou très signifiant, une tradition enfante elle-même des événements, mémoriels, cérémoniels, liturgiques etc. sous une forme transmissible, aidant à fixer le sens de l'événement fondateur.
Les traditions (= les transmissions) naissent, vivent, évoluent, s'évaporent et meurent, comme nous !
Je me méfie des réponses trop rapides à des questions qui ne sont simples qu'en apparence : souvent ça paraît simple uniquement parce que le problème n'a pas été vraiment vu, vraiment posé.
Bises
Georges

@Zoé Florent
Bonjour Michèle.
Vous n’êtes pas sans savoir que je me suis passionné pour Jeanne d’Arc, donc pour le Moyen Âge et l’œuvre de l’Église.
Or, ce que peu de contemporains savent ou comprennent, c’est que Jeanne a gagné un premier procès, à Toul en 1428, elle avait 15 ans. Un procès en rupture de fiançailles — un délit à l’époque — intenté par un fiancé qu’elle avait laissé choir pour aller combattre auprès du roi. C’était deux ans avant le célèbre procès de Rouen, de 1430, qu’elle a évidemment perdu.
Lors de ce premier procès de 1428, passé sous silence, mais attesté, le juge clérical a reconnu que selon le Droit canon, fondement juridique de l'Église, hommes et femmes étaient à égalité absolue devant le consentement au mariage, et qu’elle pouvait donc parfaitement refuser cette union imposée par ses parents. Alors que beaucoup croient qu’une fille, une femme, devait obéir aveuglément à ses parents ou à son (futur) époux. .
Le consentement au mariage — libre, entier, et révocable avant l’union — est au cœur de l’égalité homme-femme. C’était en 1428.

PS : Il faut considérer la condition de la femme du M-A au regard de l'effrayante mortalité (guerres, maladies, mortalité infantile), qui nécessitait que les femmes fassent 8 à 10 enfants pour assurer la survie de la chrétienté. Sinon, nous ne serions pas là pour en parler et les ultra-féministes qui ne veulent plus d'enfants, encore moins… Les conquêtes du grand Turc ou les tribus arabo berbères d'El Tarik auraient fait que nous serions arabo-andalous plus tôt que prévu…
Ma foi, c'est un choix... mais dans ce cas les féministes ne pourraient même pas se plaindre des excès (réels) de la chrétienté. Notamment au XIXᵉ siècle, quand la bourgeoisie haussmannienne a relégué la femme aux tâches domestiques ou de plaisir…

@St-Bleyras
Merci pour votre réponse exhaustive (Divin !). Plus, ce serait trop…

À l'origine, que les événements aient précédé la tradition me semble une évidence, cher Georges, mais de nos jours, elle les influence ;-).
“Qu'est-ce que la tradition ? Une autorité supérieure à laquelle on obéit, non parce qu'elle commande l'utile, mais parce qu'elle commande.— En quoi ce sentiment de la tradition se distingue-t-il d'un sentiment général de crainte ? C'est la crainte d'une intelligence supérieure qui ordonne, d'une puissance incompréhensible et indéfinie, de quelque chose qui est plus que personnel,—il y a de la superstition dans cette crainte”, écrivait Nietzsche, et lisant de nouveau cette citation, je me dis que les religions ont su jouer avec cette notion.
Vous écrire quelque chose ?... Bientôt, je l'espère aussi :-) !
Big becs encore,
Michèle
PS : j'abuse, mais ne résiste pas à partager cette autre citation de Montaigne ;-) :
“Le principal effet de la puissance de la tradition, c’est qu’elle nous saisit et nous enserre de telle façon que nous avons toutes les peines du monde à nous en dégager et à rentrer en nous-mêmes pour réfléchir et discuter ce qu’elle nous impose”.

@Zoé Florent

Merci, Michèle, pour la référence pour l'article de Régis Burnet (professeur exégète à l'Université catholique de Louvain).
Si je puis me permettre cette formulation, cet article est bien monté, pour ne pas dire bien troussé, en effet.
Il flirte cependant, à mes yeux, comme beaucoup d'autres études sur ce type de sujet, avec une équivoque : tendance à présupposer que les traditions précèdent les événements alors qu'à mon avis c'est l'inverse. Vaste question, sur laquelle beaucoup a déjà été certainement écrit.

Régis Burnet ne me contesterait pas, je pense, que deux c'est aussi deux fois un ou une. Cf. la jurisprudence arithmétique Jacques Chirac (l'une... l'autre). Pour la majorité des hommes, deux "petits témoins" est le chiffre naturel. Dans l'anatomie humaine, pour les deux sexes, deux me semble être un chiffre important.
Big becs à vous, Michèle.
PS : écrivez-nous quelque chose !

@St-Bleyras Comme vous, j'ai une préférence pour le chiffre 3, essentiellement pour des considérations esthétiques, lorsqu'il casse la symétrie, ou relationnelles, lorsqu'il contrarie les effets réducteurs du binôme. Mais je nourris un certain scepticisme face nombreuses interprétations, qui, pour certaines, ont perdu leur sens avec les progrès des sciences, et, pour d'autres, me paraissent spéculations hasardeuses. Et puisque la Bible est évoquée ici, je vous invite à lire cet intéressant article de Régis Burnet :
https://www.cathobel.be/2021/09/la-symbolique-des-chiffres-bibliques-decryptee-par-regis-burnet/
Big becs !
PS : si vous désirez que j'efface ce commentaire, dites-le-moi sans détour, cher Georges ;-)...

@Café littéraire "Une religion chrétienne envers laquelle les féministes ultra, ignorantes ou ingrates, devraient être plus reconnaissantes", écrivez-vous... Totalement hors sujet, mais bien que je ne sois pas féministe (dans le sens que vous sous-entendez), je ne peux pas vous laisser porter une telle affirmation sans la contester, Denis, car si le patriarcat a dominé et domine encore dans certaines sociétés de nos jours, c'est essentiellement grâce aux religions qui lui servent d'incontestable support. Aucune n’est favorable aux femmes. Toutes entravent leur liberté, et la religion catholique ne fait pas exception à cette règle.
Amicalement,
Michèle

@Café littéraire

Divin !

@Robert C. @St-Bleyras
Le triangle divin, indéformable, symbole de la déité, — le Père, le Fils, le Saint-Esprit — une trinité qui ouvre la porte à un curieux polythéisme dans lequel se sont engouffrés les saints et saintes par milliers.
Une tentative de rectification a été opérée par l’islam, strictement monothéiste.
Le Saint-Esprit est une chaise vide, la troisième roue du tricycle. L’Église n’a pas osé y asseoir Marie, pour ne pas former un couple trop humain : le Père, la Mère, le Fils. Trop plan-plan. Surtout qu'avec Joseph dans l'armoire, ça la foutait mal.
Mais le peuple, dans sa ferveur, a remplacé le Saint-Esprit — coquille vide — par Marie, mère de Jésus. Pour le grand bonheur de ceux qui aiment les femmes et leur mère...
Donc :
1) Le christianisme est une trinité, une triarchie, un triumvirat… pas un quadrige ou un quatuor…
2) C’est l’une des rares religions, avec l’hindouisme, à placer une femme sur le podium.
3) Le christianisme est une religion bancale dans sa représentation, son organigramme.
4) Cette ambiguïté sur le père géniteur, Dieu ou Joseph horrifie l'islam qui fait de la pureté des femmes son mantra...
5) La présence de la vierge Marie a conduit à l'égalité des femmes et à nos libertés actuelles.
6) Une religion chrétienne envers laquelle les féministes ultra, ignorantes ou ingrates, devraient être plus reconnaissantes...

@St-Bleyras
4 éléments chez les philosophes grecs (et aussi dans la conception traditionnelle chinoise: terre, air, eau et feu). Un cinquième, qui les réunit tous, quinta essentia. Repris aussi par les alchimistes.

@Robert C.
@Café littéraire

Certains ont fait observer que le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie a vu le jour pour qu'il y ait une femme dans la Trinité divine qui s'est du coup transformée en Quaternité.
Quatre, chiffre souvent interprété comme celui de la Totalité.
Ce qui débouche aussi sur la Quintessence.

@Café littéraire
Merci pour ces informations sur la place des chiffres dans différents espaces culturels qui me donnent à réfléchir. Intéressant pour moi

@Philippe Ribagnac

"Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.

(Strophe de « Booz endormi », poème de Victor Hugo)

@Robert C.
Le chiffre 3 est celui de la chrétienté, de la Trinité, de la monarchie : noblesse, clergé, tiers état, repris par la révolution "Liberté-Égalité-Fraternité". Ce qu'a parfaitement expliqué Georges Dumézil dans les mythes indo-européens.
En Asie, c'est deux, Ying-Yang, quatre, son double et chiffre absolu du succès, le 8 ou 88...
En islam, Dieu seul est perfection, ce sont donc le 5 (les cinq piliers de la sagesse, les 5 obligations divines) et le 7 (jours de la semaine). parce que nombres premiers et imparfaits.
On retrouve ces chiffres en architecture, littérature, art, théâtre, dans chaque civilisation…

@St-Bleyras Superbe et saisissante description de l'Enfer ! Mais j'observe que comme tout enfer, celui-ci est pavé de bonnes intentions : en l'occurrence des bonnes intentions clairement marquées à gauche, avec toutes les illusions que cela a pu véhiculer... Où est passé le pouvoir de la volonté individuelle ? Sans la spéculation, nous en serions toujours à l'âge des cavernes, avec une espérance de vie de 25 ans... Spéculer, c'est oser, assumer les risques : pour moi, c'est là toute la noblesse de l'humain. Ça ne m'empêche pas de saluer la splendeur de l'écriture.

@St-Bleyras
En ce qui me concerne, il y a une certaine fascination pour le chiffre trois, et pour tout ce qui va par trois, par exemple dans un élément décoratif, cela me semble toujours harmonieux, aller de soi. Deux c'est juste une symétrie ou une opposition, trois c'est quelque chose de plus. Je ne dois pas être le seul, ce qui va par trois est aussi présent partout dans la culture et la religion (la Trinité, les trilogies en littérature, le Moi -Ca-Surmoi chez Freud...). Et puis bien sûr dans le texte, le fait que les trois officiants soient interchangeables donne à l'image un intérêt supplémentaire, ajoute de la confusion et peut-être un sens caché. ;-)

@A.P. Gounon
@Robert C.

Bonjour,

J'ai relu vos commentaires, merci encore.
Pourriez-vous me dire ce qui vous a accroché dans l'image des trois officiants interchangeables ? Si vous le savez, bien sûr !

Bonne journée à vous.

@St-Bleyras
Merci pour la référence

@Zéphyrin Moloch
@Robert C.

Je vous passe la référence précise pour la citation de Marie-Louise von Franz (il s'agit d'une note à côté d'une illustration, dans l'ouvrage [Robert Laffont, 1964] "L'homme et ses symboles", sous la direction de Carl Gustav Jung (1875-1961), page 213, dans la partie qu'elle a rédigé elle-même ("Le processus d'individuation") :
"Jung a souligné que la seule aventure réelle dont puisse encore jouir l'individu est l'exploration de son propre inconscient."
Bonne soirée !

@A.P. Gounon

Bonjour Anne, et merci pour votre commentaire qui ne manque pas de cœurs (!).
Vous suivez et décrivez le voyage de mon esprit et de mes pensées dans ce commentaire équilibré, intègre et simple, un vrai dictame pour mon inquiétude disons chronique. Vous exprimez votre ressenti, également. Merci !
Dans l'orbe de mon anniversaire (9 novembre), j'ai commandé samedi chez monBestLibraire votre dernier livre.
Il y aurait tant à lire sur mBS, trop en vérité, trop pour moi, et pourtant j'achète régulièrement des livres, neufs ou sur un vide-greniers. Le dernier en date : Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, livre I à XII. Quelle mouche m'a piqué ? J'ignore même si je vais en lire plus de quelques pages au hasard.
Qu'importe, après tout : le Royaume de Kergal est en pole position !
Je vous embrasse,
Georges

Saint Bleyras. Bonjour Georges. On retrouve, dans ce brandon désespéré, vos habituelles fulgurances. "La gloire des mondes s'écroule ", où trouver refuge ? Sur "les océans où se promènent, s'attardent et se fâchent les vents", dans les églises poussiéreuses et inquiétantes, ou plutôt en soi-même ? J'ai aimé les collines rouges devant les montagnes noires, un tableau de Gauguin, les trois officiants interchangeables, et cette constatation superbe " la gloire des mondes s'écroule", qui aurait fait un beau titre... Je vous embrasse. Anne

@St-Bleyras
Ne protestez pas pour les cœurs, ils sont justifiés. Si, si, j'insiste...
J'en ai tant vu qui imitent sans âme, sans talent... certain(e)s qui accumulent adjectifs et adverbes dans un fatras littéraire... d'autres qui pensent qu'il suffit d'écrire des phrases interminables et mortifères pour être Proust... afin d'admettre qu'imiter honnêtement Rimbaud est jouable. Même si le temps est passé par là, et que titrer" À la manière de... " ou "En hommage à..." eut été une déférence...
Et puis au moins, vous prenez avec humour et fair-play les remarques concernant votre style, sans aller pleurer à la direction...
PS : mes amitiés au bon docteur-docteur...

Je vous en prie, si je peux contribuer à un peu d'honnêteté en littérature, c'est de bon cœur...

@Café littéraire

Vous êtes trop élogieux avec moi, ça c'est évident, mais je suis content que mon petit texte ait attiré votre attention !

@St-Bleyras

J’ai cru un instant
que Rimbaud, cryogénisé
par une bourrasque polaire
dans les Ardennes
d'avant les frères Dardenne,
s’était réveillé

Et que les doigts gourds,
l’esprit embrumé,
se remémorant vaguement
la prose enflammée
de son adolescence solaire,
il se remettait à rimer…

Le problème avec les imitations,
c’est qu’il faut être aussi bon,
sinon ça vous saute au nez
avec des relents relous
comme un gallon
de mousseux éventé…

@antarabdelaziz38

Bonsoir à vous,
Merci pour votre commentaire. Oui, nos actions dans ce monde, même les mieux inspirées ou les plus nécessaires, ne correspondent souvent qu'à une goutte d'eau dans l'océan, semble-t-il. Et pourtant, l'océan n'est-il pas fait de gouttes d'eau ?
Guillaume d'Orange (1533-1584) : "Je n'ai pas besoin d'espérer pour entreprendre / Ni de réussir pour persévérer."
Merci antarabdelaziz38 pour votre lecture de mon bref texte. Bonne soirée !

Bonjour @St-Bleyras,
Votre image apocalyptique du monde n'est pas dénuée de poésie. La poésie est tout ce qui reste à l'homme pour supporter cette chienne de vie ainsi que les petites et grandes lâchetés auxquelles elle nous oblige. On dilue notre responsabilité dans la masse humaine et on tente d'oublier. Quelques uns parmi nous essaient de se ressaisir et de faire quelque chose. Ils sont si peu nombreux hélas ! Merci pour cette petite piqûre de rappel et bonne fin de journée, si c'est possible.

@Robert C.

Content que ce bref texte vous ait intéressé, Robert. Je pensais bien que, vraisemblablement, vous en discerneriez et apprécieriez la substantifique moelle. Merci à vous !

Détresse, anéantissement et surtout honte de la condition humaine tout est là, si vrai, bien pensé, magnifiquement dit. Certaines images m'accrochent, les trois officiants physiquement interchangeables, les couleurs et les sons de la nature, des paysages, la destinée... Et aussi comme un autre commentaire l'a noté, la phrase sur l'inconscient

@Zéphyrin Moloch

Merci pour votre commentaire. La phrase que vous relevez est de Marie-Louise von Franz, proche collaboratrice de Carl Gustav Jung. Je souscris à son propos, vous l'avez deviné !

@Jézabel Foutredieu

Merci chérie ! J'arrive !

NB 1 : "Parmi ses frasques, un jour de printemps 1841 Gérard de Nerval est surpris en train de promener un homard tenu en laisse dans les très animés jardins du Palais-Royal : on peut imaginer l'étonnement et les sarcasmes des flâneurs à la vue de cette scène !" (Paris ZigZag)
J'ajouterai qu'il rencontra en ce lieu l'ancêtre d'un certain François de Rugy, ce qui eut les retombées que l'on sait.

NB 2 : certes la rédaction de Mickey Magazine sera-t-elle heureuse d'accueillir par un abonnement tous ceux qui, effrayés à la lecture de "Blague à part", voudront retomber en enfance lénifiante côté lectures.

C'est puissant. Moi, je prends un abonnement chez St-Bleyras, avec des textes pareils.
Je retiens cette phrase : … la seule aventure qui vaille d'être vécue sur les humains… c'est la découverte et l'exploration de l'inconscient.

Bravo pour cette prose parfaitement urugayenne et qu'on dirait par endroits d'un Nerval ayant avalé son homard de travers. Voilà un texte propre à pousser ses lecteurs à prendre un abonnement à "Mickey Magazine". Sa rédaction vous en sera sans doute profondément reconnaissante.

@Zoé Florent
Merci Michèle, vous êtes un amour. Vos commentaires fidèles me sont précieux. Big becs à vous, très bon rétablissement aussi, et dans l'attente d'un nouvel écrit de vous (là où il vous plaira de le publier).
Georges

Vous voici de retour bien grave, cher @St-Bleyras, mais toujours en compagnie de mots et formules élégants, profonds ; toujours à chercher un refuge dans l'inconscient personnel, quand la conscience s'avère trop douleureuse, et à défaut de pouvoir comprendre la logique d'une conscience collective qui s'aveulit... Je vous rejoins souvent... Quelques big becs consolateurs me semblant de circonstance, je vous les dédie, Michèle

@Michel Laurent

Merci beaucoup pour votre commentaire qui me touche, Michel Laurent, car vous avez entendu et reçu ma petite voix résonnant dans la fin du jour...