C’est un très beau roman, j’ai trouvé que vous l’aviez écrit comme si vous aviez peint une aquarelle, par petites touches successives, tout en nuances, en dégradés, avec des endroits presqu’un peu diffus, où il faut s’approcher près pour voir. Et même, deux aquarelles. Celle de la plongée en Corée, subtile, Joon, ce personnage qui donne de la grâce à ce qui l’entoure, ce que l’on lit et ce que l’on devine entre les lignes. A la fois au ralenti et comme si on survolait la scène. Et cette du couple. Plus banale sans doute. Plus déjà lue. Plus difficile de lui donner un traitement original, même si votre style pastel épargne des caricatures. N’empêche, je me demandais pourquoi vous les aviez réunis en diptyque. (vous devriez passer en format A5, cela limiterait le nombre de pages, 600, ça fait peur!)
Publié le 15 Juillet 2025