Je referme votre livre. Je me demande quelle est la part autobiographique ? ! Vous n’avez tellement rien oublié de dire, de la réalité d’une telle situation de douleur, de vos pensées, de ce que l’on traverse, des mots de l’entourage, que c’en est troublant. Et en même temps, il y a un contrôle de la situation à toutes les pages, à toutes les étapes, qui enlève je trouve un peu, non de crédibilité, loin s’en faut, mais d’émotion. Sans doute est-ce la nature du personnage, carré, d’être dans la retenue ? Sans doute, je vis votre récit en me rappelant évidemment mes propres souvenirs ? Tout ça oui, mais justement, parce que votre roman ne peut pas ne pas évoquer ses propres expériences si on a vécu les mêmes, parce que on ne peut pas ne pas s’identifier, que c’est le registre sur lequel vous avez écrit, il devrait je trouve donner plus de place à l’émotion, j’aurais voulu pleurer. Pour lui, pour elle. Et pour moi ! Et encore plus rire après, pour me libérer de ce flot d’émotions contenues. Mais comme dit l’adage, qui aime bien… Merci pour ce partage, très belle histoire.
Publié le 02 Avril 2020