federer36

federer36 a noté ces livres

4
Tout d’abord, je pense que ce roman parlera davantage aux personnes croyant en Dieu qu'aux agnostiques, athées.... Le texte est inspirant et intéressant, je pense avoir compris son objectif et l’idée principale: la réponse à nos problèmes est en nous et il faut apprendre à faire confiance en la vie, en Dieu, aux autres. Après vous ne dites pas par quel moyen arriver à cet objectif et j’allais dire, tout cela est facile à dire mais appliquer cela dans la vie de tous les jours, c’est une autre histoire. Surtout il faut apprendre à se faire confiance, ce qui est le plus difficile. Il faut avoir confiance en la relation qu’on aurait avec Dieu. Moi qui parfois doute de moi-même dans certains domaines, je piétine alors comme vous dites et trouver la solution en soi-même peut être alors très difficile. Vous avez une vision très optimiste du monde, une vision idéaliste de la réalité qui ne me paraît pas conforme à celle-ci. Je pense qu’avant d’arriver à se faire confiance, à faire confiance en notre relation avec Dieu, il faut parfois des années et des années de travail et avoir une prédisposition mentale pour cela.Tout n’est pas accessible à tout le monde. Après je vous fais part de mon ressenti, votre roman a le mérite de soulever de bonnes questions existentielles.
Publié le 05 Novembre 2018
4
Après avoir lu les commentaires sur votre livre, je m’attendais à voir des fautes d’orthographe à toutes les lignes et je pensais que j’allais devoir « me taper » un récit insignifiant, tristement banal, insipide avec que des clichés et des portes ouvertes enfoncées. Quelle ne fut pas mon plaisir de lire un récit de qualité, avec des phrases bien tournées, un vocabulaire recherché…. En lisant votre synopsis, j’ai trouvé le sujet à la fois pertinent mais un peu casse-gueule à traiter avec parcimonie… Le sujet est épineux car il revient sur un événement dramatique avec l’attentat de Nice en 2016….. Pardon mais ce roman mérite à mes yeux plus qu’1 étoile à moins que cela soit moi qui ai perdu complètement la boule ? Enfin, perdu la boule ou pas, il n’en reste pas moins que j’ai aimé! J’ai apprécié le ton décalé et ironique de la narratrice surtout dans une société machiste. Son ton est vive, sa répartie est bien présente, on sent qu’elle est consciente des limites de cette société. Elle est loin d’être idiote, comprend très vite les situations humaines et surtout voit juste.
Publié le 01 Novembre 2018
4
Melanie Grutz, vous avez réussi à tenir en haleine le lecteur que je suis grâce à vos correspondances, à ces lettres plus que vivantes, émouvantes, le tout dans un très bon Français…. Le choix du sujet m’a captivé, j’aurais certainement aussi adoré lire des textes provenant de mes ancêtres. J’aime cette idée de transmission qui peut avoir lieu entre des personnes venant de générations diverses et variées.
Publié le 16 Octobre 2018
5
La scène 1 est d’une violence insoutenable, et les scènes qui s’ensuivent le sont également. J’ai ressenti un sentiment de colère et d’incompréhension envers le père mais aussi envers la mère. Comment celle-ci ne s’est pas davantage rebellée en demandant de l’aide extérieure pour protéger son fils et sa propre personne. Pourquoi vouloir sauver les apparences extérieures quand on vit l’horreur ?Il est sans doute toujours facile de juger quand on ne vit pas la situation et je ne cherche pas à accabler votre maman qui a vécu une situation épouvantable. (Pour être honnête, je me suis arrêté à la page 100 mais compte bien aller au bout). Après en lisant vos commentaires, sur la page de votre livre, Didier Leuenberger, vous semblez dire que votre maman s’est enfermée dans le rôle de victime et que finalement même si elle a été maltraitée par son mari, elle a réussi à trouver son compte dans cette relation de couple malsaine. Il est vrai qu’en lisant les 100 premières pages, on trouve plusieurs passages où vous décrivez non sans une certaine subtilité et finesse psychologique, l’état intérieur de votre maman qui parvient malgré tout à se montrer heureuse lorsqu’elle partage certains moments privilégiés avec son fils. Alors en tant que lecteur, on se demande comment peut-t-on arriver à avoir des moments heureux lorsqu’on vit avec un monstre ?Comme l’humain peut être paradoxal, complexe, il y avait peut-être une part de victimisation chez votre mère mais aussi une autre part où celle-ci subissait vraiment le comportement de son mari? Après c’est vous qui avait vécu ces événements traumatisants en tant qu'enfant donc vous êtes forcément le mieux placé pour en parler et le dire. Dans votre synopsis, vous parlez même de machination et évoquez la manipulation de votre maman à votre endroit. Manipulation que je n'ai pas forcément ressentie dans les 100 premières pages de votre bouquin. J’ai eu l’impression d’avoir à faire à une maman aimante avec son enfant mais dépassée par les événements et perdue face à un mari impitoyable, lâche et haineux. Mais il est vrai aussi que parfois des personnes cachent bien leur jeu et sont d’excellents manipulateurs à qui l'on donnerait facilement le bon dieu sans confession. Votre père apparaît comme un être haineux, égoïste, soucieux de la santé de sa femme que lorsqu’il réalise que celle-ci peut mourir et ne pourra donc plus être potentiellement une boniche pour lui. Les scènes à la ferme, dans la nature sont magnifiques et constituent un échappatoire pour vous, enfant qui vivait l’enfer. Ce témoignage est saisissant, prenant, captivant, en tant que lecteur, on peut difficilement en sortir indemne. Bravo pour votre gros travail sans doute éprouvant pour vous mais aussi passionnant.
Publié le 28 Septembre 2018
4
Récit qui traite de la crise des migrants et de leur accueil en France, Europe, dans le monde entier, de leurs détresses, de ceux qui exploitent leurs situations, des excès de la technologie…….."Le jour où tout le monde sera idiot, la connerie disparaîtra d’elle-même. Et pourquoi ? pour la bonne raison qu’il n’y aura plus de gens assez qualifiés pour faire la différence entre intelligence et connerie ". Comme c’est bien vu et pensé! La fin est brutale et nous renvoit à notre destinée d’homme, à notre petitesse car migrants ou pas nous sommes tous et toutes voués à tomber un jour dans l’oubli.
Publié le 17 Septembre 2018

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