federer36

federer36 a noté ces livres

4
J’ai bien aimé vos analyses que je partage pour une bonne partie d’entre elles : Vous rappelez malheureusement que notre monde est basé sur le matérialisme. Vous revenez sur le coronavirus, cette pandémie mondiale qui montre les effets néfastes d’une mondialisation à un moment où nous dépendons des pays extérieurs pour se fournir en masques ou en équipements pour se protéger face au coronavirus. Dans votre récit, vous dites que les bonnes nouvelles n’intéressent pas les gens, c’est la noirceur qui les attire, ce qui n’est pas faux. Je ne suis pas certain qu’un journal télévisé au travers duquel on annoncerait que des bonnes nouvelles, ferait recette. Mai 68 a fait un parallèle entre le plaisir et le bonheur alors que le plaisir n’apporte qu’un bien-être ponctuel ce qui n’est pas le cas pour le bonheur. Le plaisir peut-être de gagner plus d’argent, d’acquérir plus de pouvoir et de conquête. Nous vivons dans un monde où le profit prédomine au détriment de l’humain. Tout cela est bien triste et regrettable! Vous soulignez le manque de pudeur des gens accentué par le fait des réseaux sociaux et de la montée du monde virtuel. Oh que vous avez raison! L’hyperconnexion illusoire nous a déconnecté de nous-même individuellement, de nos familles, de nos amis, de notre liberté la plus profonde. Notre système social de compétition à outrance est violent et contribue à la multiplication des gens qui ont connu un burn-out, des dépressions ou qui ont commis des suicides. Les sociétés mettent la pression sur leurs salariés pour qu'ils réalisent le chiffre d'affaire attendu, les employés qui travaillent dans un call center pour prospecter les particuliers afin de leur vendre des produits se font envoyer paître toute la journée et ont pour responsables des robots qui leur donnent des ordres. En gros les gens vivent dans une société déshumanisée, l’humain en est réduit à devenir un robot et une machine à produire. Beaucoup d’entre eux ne vivent pas mais survivent. J'adore les citations suivantes qui apparaissent dans votre récit, elles sont tellement justes en soi, bien vues et limpides. «Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent et qu’il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. A force de penser au futur, il ne vit pas au présent et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu" «Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ». Mais bon malheureusement c'est un luxe de trouver un travail qui nous plaît véritablement. Merci pour ce partage vraiment utile qui dénonce avec efficacité les dérives de notre société moderne.
Publié le 02 Mai 2020
4
J'ai commencé à lire votre gros bouquin, le chapitre 1 et le chapitre 2 n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Dans le chapitre 1, les personnages sont diaboliques humainement parlant excepté le narrateur qui essaie de sauver de manière héroïque les villageois/ses maltraités, pillés, violés. Le personnage mersser est un vilain sorcier qui par de son nom m’a fait penser à l’hypnotiseur Messmer. Je me méfie de l'hypnotiseur Messmer et de ses méthodes même si je reconnais que cette personnalité est fascinante car sur les plateaux de télévision, il exerce un certain pouvoir sur les gens. Après je ne qualifierai pas Messmer de sorcier. Il ne faut pas exagérer tout de même! Le pire dans cette histoire, c’est Risnarg, il a tout pour plaire, il est non seulement barbare mais aussi lâche ! Dans le chapitre 2, le prince Lurka est tellement soucieux de son peuple que c’est touchant ! Si nous aussi on pouvait avoir des dirigeants politiques aussi scrupuleux et soucieux de leur peuple, cela serait formidable ! Mais bon avec un Président comme Macron, nous sommes mal barrés ! Le prince Lurka est doux, il a une morale, un bon fond, il est plus qu’appréciable. Page 33, vous parlez d’épidémie, alors qu’on est en plein dans le coronavirus, votre histoire tombe à pic! En tout cas pour le moment je suis sensible à votre écriture belle et simple et comme vous l’aurez compris, j’ai préféré le chapitre 2 au 1 car les personnages sont quand même bien plus sympathiques !
Publié le 18 Mars 2020
5
Eliott Cooper, j’ai envie de le surnommer Macgyver, tellement c’est un génie, un ovni, un extraterrestre. Le mec plus débrouillard que lui, tu meurs, il pense à tout, il crée des systèmes à lui tout seul qui ont pour but de détecter la présence humaine dans un endroit quasi-désert, c’est impressionnant ! Il est instinctif , il communique avec la nature, il arrive à trouver des réponses en elle, on dirait qu’il est en communication avec l’au-delà, il a des dons que peu d’êtres humains ont. Après avec ce thriller, on bascule rapidement dans le film d’horreur avec ses sorcières, le mec d’ailleurs je ne sais pas comment il arrive à dormir en mode normal dans un environnement si belliqueux et si flippant. Il dort au milieu de la nature, de la forêt, pas un seul chat qui rôde à l’horizon, mais non le mec il a peur de rien !Ajouter à cela ses visions d’horreur, le mec il est costaud pour endurer tout cela. Rien que votre personnage principal, il est tellement à part, sa personnalité est tellement riche et forte en soi qu’à lui tout seul il créé l’intérêt d’un bouquin !
Publié le 14 Janvier 2020
4
Vos poèmes sont variés, ils sont à la fois crus, noirs, cyniques…."Histoire de chiotte" est une bonne illustration, vous ne faites pas dans la dentelle comme on dit, vous ne faites pas dans la poésie dans ce poème, mais en même temps, vous avez raison! C’est comme ses pères de famille, bien sous tout rapport en apparence, qui vont voir de jeunes prostituées innocentes pour assouvir leur libido, je trouve cela dégoûtant ! C’est comme « la costaude », je cite vos propos « des hommes plus coriaces, ceux qui se disaient vrais, qui lui niquaient sa race quand ils rentraient bourrés, la costaude ». Tout cela envoie du rêve bien évidemment ! Tout comme « lien du sang », ce père de famille qui va séduire et s’amuser avec une gamine et qui la considère comme un « extra », c’est certain qu’avec ce type de poème, l’image de l’homme qui nous est renvoyé est bien pourri ! « Pas de sa faute », terrible, sombre, horrible cette histoire de femme battue ! Après il y a des poèmes que je n’ai pas trop captés comme « paires de mot" par exemple, un peu, beaucoup du Chinois pour moi ! Après j’ai beaucoup aimé « larmes », du romantisme dans ce monde de brutes, cela ne fait pas de mal ! « Acteur », pas mal on passe du jeu à la réalité et il arrive que parfois les deux se confondent, c’est bien vu !
Publié le 07 Décembre 2019
4
Histoire agréable à lire avec des personnages qui ont une certaine profondeur même si je ne comprends pas Salomé qui a l’air de davantage souffrir d’avoir laissé son chat que son copain derrière elle mais bon c’est une question de point de vue. Pourtant j’adore les animaux mais Salomé fait état du fait que son chat lui manque et pas son copain, ce que je trouve étonnant car cela semblait au début du bouquin être une déchirure pour elle de quitter son copain pour une autre vie. Comme sa rencontre avec le Monsieur dans l’avion qui lui trouve par la suite un logement, me semble étonnante et bizarre. Pourquoi ce Monsieur aide Salomé à trouver un logement sans attendre de contrepartie derrière? Après il ne faut pas que je vois le mal partout, des actes purement généreux peuvent exister même si cela reste trop rare selon moi. Pourquoi Pierre-Louis Forester reste avec une femme qui se fout de lui ? ah les mystères de l’âme humaine. Après concernant le commentaire de Lila L, je suis au moins en désaccord sur une partie de celui-ci. En effet qui dans la vie parle avec des mots surfaits ? Votre remarque me semble, juste, logique et pertinente.
Publié le 24 Octobre 2019

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