Hugues Cayzac

Biographie

48 heures après sa publication, mon roman "L'Impostrice" a été retiré sans explications et anonymement. du site.
J'ai posé la question aux gestionnaires de la plateforme.
En attendant que mon manuscrit soit réintégré, vous pouvez le demander à hcayzac@yahoo.com
Comment tolérer la censure (qui n'ose même pas dire son nom)?
Merci de votre soutien.

Hugues Cayzac a publié

Hugues Cayzac a noté ces livres

5
J'ai passé un excellent moment, le pire et le meilleur raconté sur un ton tragi-comique infatiguable. Le récit se tient bien même si un personnage revient de très loin. De nombreuses reflexions de fond très sérieuses qui passent comme une lettre à la Poste, un touit dirait-on aujourd'hui. J'aurais aimé davantage d'informations du cadre, surtout de la maison de retraite, une remarque tout à fait personnelle. Bravo, vraiment!
Publié le 07 Avril 2023
4
Parfaitement maîtrisé, l'enchainement des mouvements est très agréable. Pour des raisons personnelles, j'ai beaucoup apprécié les piques lancées à ce monde des institutions internationales, leur show est impeccablement décrit (j'en aurais rajouté une couche mais vous avez bien fait, la description sobre et sèche de leur fausseté en est d'autant plus percutante). Très sympathiques ces petites références historiques discrètes à des musiciens, écrivains et artistes d'antan. En revanche, si je comprends tout à fait le choix de l'absence de dialogues (bien qu'il y en ait un à la fin qui a réussi à échapper à votre férocité descriptive), le rythme haché, saccadé m'a été presque insupportable. Je ne vous ferais pas l'affront de prétendre que la calligraphie c'est d'abord la respiration, les goûts et les couleurs... La fin... La manie du bad end de la littérature française? Je ne crois pas : vous nous aviez prévenu Un grand merci, dommage que ce concert ait été si bref.
Publié le 30 Mars 2023
4
Le titre m'avait mis la puce à l'oreille. L'idée est géniale mais j'y ai vu deux limitations: pourquoi ne pas avoir approfondi le thème du point de vue philosophique, étique, moral, que sais-je? D'un autre côté, n'est-ce pas déjà une problématique démodée face à la nouvelle industrie de l'écriture où des universités prétendent former des écrivaines et écrivains en connivence avec des mutinationales de l'édition pour "proposer" des oeuvres au format politiquement correct du moment? A propos du style, c'est compliqué, un apprenti-écrivain peut-il, a-t-il le droit, cela sert-il? commenter le travail d'une apprentie-écrivaine qui aborde le thème de... l'écrivain-e. Face à ce risque claustrophobique, je me limiterai à mentionner que j'ai eu parfois du mal à connecter les éléments contextuels avec le coeur de l'histoire. Bravo et merci!
Publié le 30 Mars 2023
3
Quand j'ai vu le titre et le synopsis, j'ai pensé au Mexicain Guillermo Arriaga et ses histoires qui convergent et à l'Argentin Andrés Neuman, son dernier ouvrage, "Fratura", fait référence au kintsugi comme des cicatrices qui doivent être visibles. Quel défi mais j'adore la déclinaison des cadres, des situations, des femmes, toujours autour d'un dialogue., quasiment "juste" un dialogue. Quelque part, le même dialogue mais différent justement. Evidemment, j'aurais aimé que les façons de parler soient davantage différenciées mais je sais que c'est le plus difficile. Suis resté sur ma faim: vraiment trop court!
Publié le 30 Mars 2023
4
Première fois que je commente un livre, désolé par avance si je commets des maladresses. L'écriture est géniale, de très belles métaphores (qui donnent parfois joyeusement vie à des objets inanimés, j'aime), un talent pour la formule. L'histoire... je ne l'ai pas trouvée très originale même si elle est très bien menée (linéale mais c'est un choix, n'est-ce pas?). Je ne suis pas convaincu de la nécessité de ces "paragraphes - je vous rappelle les affaires en cours", je ne sais pas, j'avais l'impression d'être pris par la main comme lors d'une visite scolaire. La dernière partie, à mon goût, est très "et tout est bien qui finit bien" et j'ai trouvé le style moins exigeant. Ce qui m'a échappé, c'est le déphasage entre la volonté de la personnage centrale à se perdre (alcool, sexe, risques et provocations), qui parle à la première personne! et la pudeur de l'auteure. Je ne parle pas de répondre aux pulsions voyeuristes du lecteur (quelle horreur!) mais de pouvoir ressentir les sentiments plus en profondeur. Pour sûr que la confusion entre Haiti et Tahiti (p. 43), c'est la faute au robot correcteur (qu'il assume lui aussi sa part de responsabilité, non?). Encore merci pour cette si belle écriture dont j'ai fortement apprécié plus que tout l'ironie.
Publié le 27 Mars 2023

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