Mary COUSIN

Les contes nous amènent là où aucun autre récit ne le peut ! Au cœur du lien entre l'homme, les animaux et la nature. Vous savez nous conduire. Bravo. J'espère que vous êtes content d'Edilivre. Ils m'ont aussi publié, mais à un prix tellement exorbitant que je ne vends pratiquement rien par le biais de leur maison d'édition. Gardant espoir!

Le titre du livre résume toute l'histoire. Écrire, comme on le peindrait, un tableau de vie qui parle des non-dits, des rancœurs, des frustrations et de la mort, tout ce qui alourdit les cœurs et empoisonne les relations familiales, c’est fort, mais l’écrire finement, avec pertinence dans un style fluide et maîtrisé, c’est encore plus fort. Vous avez l’art de remettre chacun et chaque parole à sa place comme si vous étiez à l'écoute de l'âme des choses et des gens. Finement écrit, on s’attache forcément à un personnage dans lequel on se retrouve. Je ne sais pas comment qualifier votre écriture alors j’envoie cinq étoiles briller sous votre voûte céleste. Félicitations et Merci.

Lire ce roman est un plaisir de lecture. L’intrigue peut surprendre, mais la lecture est agréable et facile... mais c'est plus que ça : vous en avez fait un jeu où l’on a la joie de découvrir des histoires cachées dans l'histoire. Paradis ou enfer, on ne sait pas ce qui attend ces sept individus, dont aucun ne se connaisse, quand ils abordent un atoll désert après un réveil éprouvant au milieu du Pacifique. Avec cette île où la survie est possible et paradoxalement qui se doit d’être le terrain de la mort... vous donnez le ton et c'est ainsi que vous affichez les caractères des personnages avec des noms qui sont dits phonétiquement, d’autres à double sens subtil, éclairant d'un autre jour les scènes. Vous jouez aussi bien avec le sens caché des mots qu’avec leur sens symbolique. En effet, celui-ci est présent à la lecture même s'il n'est littéralement explicite qu'à la dernière page. On le sent, par exemple, quand le personnage principal (rebaptisé, Michel) se sent comme un enfançon qui fait ses premiers pas, lorsqu'il est sur le bateau. Il y a bien d'autres occasions où cette lecture symbolique est présente. En résumé, un très bon roman original dans tous les sens du terme. Bravo

L'ouvrage commence avec une multitude d'intervenants ( les amis, la famille...) pour se retrouver vers le milieu du livre avec les deux héros Richard et Lara. Fort complexe, chacun lutte contre ses propres démons, ses propres incertitudes et ses doutes qui les poussent à s'éloigner l’un de l’autre, mais néanmoins leur sentiment sont irrépressible. Il est certain que leur alchimie ne peut que nous émouvoir. Seulement, au fil de la lecture, vous nous enfermez dans le monde de Richard et Lara, ce qui finit par rendre l’atmosphère du livre étouffant avec des passages trop travaillés qui font perdre leur spontanéité aux personnages. Ça n’empêche que c’est une histoire chargée en originalité qui nous transporte et nous fait ressentir avec émotion, le ressenti des personnages.

En commentant les nouvelles du recueil « Dis papa » , j’ai croisé votre avis et découvert votre livre : un vrai roman contemporain écrit dans un style riche et très clair où se mêlent l'omniprésence des réseaux sociaux, des personnages originaux et des situations qui le sont tout autant sans toutefois sombrer dans la caricature. On s'attache vite à Chloé même si on sait d'avance que tout ça ne va sûrement mal se terminer. Elle n'est pas chanceuse, Chloé. D’abord avec son petit ami Jean-Marc, ce rustre brutal qui la traite comme un chien, l'humilie, la viole. Puis quand elle veut le calmer et qu’elle trouve le moyen de mettre trop de Lexomil dans son chocolat, sa soupe et sa bière et voilà qu’elle se retrouve avec un cadavre sur le bras. C'est un bien étrange manège qui s'ensuit. Chloé, Léon le peintre, Damien l'écrivain. Décidément, Chloé n'est pas née pour être heureuse. Elle semble appeler sans cesse au secours, mais en vain. Nous lisons sans pouvoir faire quoi que ce soit pour elle. Inutile d'en dire trop sur la trame parce que ce n'est pas le plus important dans ce roman qu’il faut lire entre les lignes. Bravo