Vyctor Ego

Biographie

Écrivain de salle de bains.

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5
- Vous avez rendez-vous ? – Avec Janis Joplin. Haha… Hello Fabrice, depuis deux mois j'essaye de trouver le temps de lire vos 907 pages. Hélas je crains d'être booké jusqu'en 2024. Alors j'ai lu en hâte deux chapitres ce matin pour me teaser : hélas je crains d'être scotché. Que nous trame la captieuse Sabrina au parfum d'oud ? Dans quels dédales neuro-policiers va nous perdre cette chronique d'une mort éphémère annoncée ? Je crois que j'ai ma petite idée, qu'il me tarde de vérifier sous un parasol ce mois d'août ;)
Publié le 06 Juillet 2023
5
Bonjour Patrice. Elle décoiffe, votre pièce ! Les références fusent, je suis sûr d’en avoir loupé plein. Pour la tirade de Franck-Zoïlin, sans l’aide de Google, je serais moi aussi tombé dans le panneau héhé. Le lien avec la comédie de Corneille est en effet ténu. On retrouve la même mise en scène gigogne, sans le twist final. Dans votre pièce, la mise en abyme est posée dès le début, tandis qu’elle était révélée par un coup de théâtre au dénouement de la pièce de Corneille. Son intention n’était pas la même : son gimmick de mise en scène visait à émerveiller, pour promouvoir le fascinant univers des comédiens. Votre dispositif à vous tient davantage de la chambre d’imagerie médicale, flanquée de son antichambre. Les moelles des comédiens y sont scannées à des fins diagnostiques. Jouissifs et subversifs, les dialogues envoient du bois. On éprouve une tendresse certaine pour cette virée de quinquas à la dépression héroïque, flashés à fond les pédales sur Sunset Boulevard. À partir de 2g/L de vitriol, la critique va tiquer, mais le disclaimer de l’excipit n’a pas été placé là pour de la figuration. Si vous avez des dates pour cramer les planches, j’en suis ;) PS : deux petites erreurs de frappes à la page 26, dialogue de Claire « puisque que » ; et page 52, dialogue de Victor « pas si tant ».
Publié le 03 Juillet 2022
5
Eh bien moi, je vote pour le happy end ! Je vénère la Tragédie, mais j’ai adoré votre texte pétillant avec sa fin légère. Je l’ai savouré comme une pièce de Mankievich. Le piquant des situations, l’intelligence des dialogues, et ces impayables comparaisons antiquisantes au kitsch assumé ! Irrésistible ;)
Publié le 22 Mai 2022
0
Bonjour Catarina ! Quelle œuvre commence la matinée en livre, se prolonge à midi en sujet de méditation, et se transforme en conte étoilé le soir ? J’avais lu la moitié de votre nouvelle au réveil, et quand je l’ai reprise après diner, pouf ! changée en livre audio ! Alors j’ai tout réécouté. Féérique lecture, bravo à Cécile. Cette nouvelle traite d’un sujet indicible (j’évite de spoiler), et la dévastation de cette mère et de sa fille me hantera longtemps. Mais une chose dans ce texte me fascine davantage : le personnage de sa narratrice. La profondeur des deux patientes n’est abyssale que parce que l’élévation d’esprit du médecin qui les sonde est stratosphérique. Ses techniques de limier humaniste nous émerveillent. On pourrait changer le drame et les victimes, on s’apercevrait que la narratrice est la vraie matière de son histoire. Comme le Barberousse de Kurosawa, la maïeutique de cette femme médecin est un art martial. Elle se bat contre ses patients, pour terrasser en eux les démons hilares qui esquissent des « petits airs déplacés, presque narquois ». Un bonheur à lire.
Publié le 11 Mai 2022
5
Ça fait un bien fou de lire en live un poète régulier de première force. Combien en reste-t-il ? J’en connais pas dix. Votre recueil est éblouissant. Je me permets à mon tour d’y aller de mon petit top 5 : 5) L’incendie. Parmi les poèmes modernes hors cycle qui ouvrent le recueil, je retiendrai celui-ci. Guet-Apens était très bien aussi, mais le souffle de l’Incendie l’emporte (au fait dans Guet-Apens, c’était qui ce fripon galant ? Eros ? Thanatos ? qui d’autre…). La bordée d’éclairs, la boisson de canopée, les images sont magnifiques. La transposition du spleen de la séparation est très réussie. 4) Avant l’adieu. Ce n’est pas le plus poignant du volet funèbre, mais le mieux composé à mon avis. 3) Chant Royal à ma douce. Le joyau du cycle d’Ombline. L’épiphore est tellement bien amenée à toutes les strophes. « Puis au combat adroitement paré : et m'a donné l'étincelante armure pour affronter d'un galop élancé ma douce amie à qui ce chant murmure. » La Pléiade, ou rien ;) 2) Manifeste. Retour aux fondamentaux : la clarté classique de l’alexandrin, et l’exaltation romantique. Cette ampleur, ce souffle ! Galodarsac ! allons enflammer l’ouragan ! Je te suis, chevalier, et fais mien ton slogan. Souffre dans ta croisade un écuyer modeste Qui a lu et connaît par cœur ton manifeste ;) 1) Les vieux amants. Celui-là est un chef-d’œuvre définitif. Ciselé à la perfection, chaque vers bouleverse. Combien reste-t-il de poètes réguliers à ce niveau d’écriture ? Je n’en connais qu’un.
Publié le 07 Avril 2022

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