Wilfrid TETARD

Bonsoir, Zoé ! Pas fan de nouvelles mais, pour une fois, peu importe. Très difficile d'intéresser le lecteur en 9 pages, mais, ici, tout est dit. Bon, convenons que l'histoire est classique mais, comme vous le savez, de mon point de vue, le style a plus d'importance que l'histoire ; et il est là, ce style : épuré, efficace, une indéniable musicalité, des mots qui sonnent comme du cristal (ou la voix de Barbara à sa belle époque). Bref : j'aime. Amicalement, Wilfrid

Bon... Débarrassons-nous du négatif... En première lecture, j'ai envisagé que l'épisode du Bataclan n'était qu'un prétexte (car universellement connu) ou un repère chronologique pour attirer l'attention des lecteurs. J'imaginais l'auteur racoleur, opportuniste, exploitant un évènement dramatique pour donner sens à son bouquin. Je reste perplexe sur le "twist" de la fin (pardonnez-moi cet anglicisme), mais peu importe... D'aucuns trouveront cela pertinent, voire virtuose.... Mais une chose est indéniable : vous avez un style fort, puissant, construit, qui évite tout ennui au lecteur. Les scènes "d'oreiller" (d'ordinaire vulgaires et plutôt répugnantes) sont ici virtuoses, inventives, presque poétiques. Même si je n'apprécie pas la construction du récit (qui me rappelle Franck Thilliez qui commence toujours ses thrillers de manière époustouflante mais les finit "à l'arrache" en inventant n'importe quelle excuse pour justifier l'incohérence du texte), force m'est de concéder que vous êtes un grand auteur, qui sait maintenir ses lecteurs en haleine. Bref... Bravo, Monsieur ! C'est parfaitement maîtrisé ! Et avec tout mon respect. Wilfrid TETARD

Bonsoir, @Camille M Tout d'abord, merci d'avoir remis à ma disposition l'ancienne version, que je me suis empressé de télécharger, cette fois (je me demande d'ailleurs quel peut être l'intérêt de la "bibliothèque" car ce n'est pas la première fois qu'un tel problème m'arrive, à commencer par les auteurs qui suppriment leur livre au bout de quelques jours, où ceux qui n'en laissent qu'une partie pour inciter à l'achat de la version papier). Parlons maintenant de votre livre. Le style est propre, irréprochable (à part quelques coquilles qui, je suppose ont été corrigées dans la dernière version). Il est donc fort bien écrit et apparemment très documenté (je suppose que les arguments juridiques évoqués sont crédibles). Mais son principal atout me semble l'originalité du scénario, son adéquation avec des problèmes terriblement actuels. Bref, tout dans ce livre me semble le fait d'une "vraie" écrivaine (je n'ai personnellement jamais réussi à entamer l'écriture d'un livre en en ayant déjà prévu la fin - contrairement à J.K.Rowling dont la légende raconte qu'elle a écrit la dernière ligne du septième tome de "Harry Potter" avant la première ligne du premier ! -). Pour conclure, j'ai pris un grand plaisir à lire votre texte et je vous souhaite évidemment de parvenir à séduire un éditeur classique ; à mon sens, c'est à votre portée. Cordialement, Wilfrid TETARD P.S : "Au Sud de Bordeaux, aussi, il fait bon vivre". Exact : Hossegor, la perfection, à quelques kilomètres du pays Basque. (Voir "Pétrichor, l'hiver"... ;-)

Un excellent livre, une imagination foisonnante ; une "Heroic fantasy" palpitante (car, malgré mon grand âge - 58 ans -, j'ai gardé mon âme d'enfant !). J'attends avec impatience la suite. Ca a tout à fait vocation à être un succès (à condition de faire corriger toutes les erreurs d'accords, d'homophonies et autres ; au moins une toutes les deux pages). J'ai énormément aimé, et me réjouissais chaque soir de lire la suite, économisant les pages pour savourer plus longtemps l'histoire. Bref, merci infiniment pour le plaisir et, j'espère, à bientôt pour le bonheur de vous relire. Cordialement; Wilfrid TETARD

@Pierre D'Arlet Diantre ! Quelle belle surprise ! Bercé (envouté ?) par la douceur et la poésie du texte, qui n'a pas été sans me rappeler quelques très grandes pages de l’Immense Marguerite (je parle de Duras, évidemment, ma déesse et mon absolu – comme, par exemple, dans "le ravissement de Lol. V. Stein"- ; pas de l’autre, l’académicienne dont les textes empesés m'ont obligé à passer la moitié de mon temps dans le dictionnaire pour les décrypter !), j'ai failli passer à côté de la construction de l'histoire, aussi audacieuse qu'intéressante ! Bien sûr, en ayant pris de tels risques, vous vous êtes privés de l'attention du lecteur "de base". Mais vous connaissez mon point de vue : peu importe la reconnaissance du public si l'on a le sentiment d'être parvenu au bout de son projet et d'en concevoir quelque fierté. Bravo et merci ! Je profite de l'occasion, mais cela n’a rien à voir avec « La semaine dernière » pour confesser que vos poésies m'ont hélas laissé plus sceptique : classiques, manquant d’audace et de créativité. Mais il convient de préciser que, hors Baudelaire, Verne et Rostand, je n'ai que peu de goût pour la littérature d'avant 20ème siècle. Il y aurait bien Hugo, mais son aveuglement bonapartiste me prive d'avoir un point de vue objectif sur son oeuvre. Quoi qu'il en soit, ce point de vue n'engage que moi et ne suggère en rien que vos alexandrins soient mal écrits ! Nul doute qu’ils séduiront… un autre public !