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Synopsis
En ce moment, sort, sur monbestlibraire.com, mon roman autrefois intitulé « Sweet Memory », retravaillé au niveau de l’écriture et renommé « A nos plus belles blessures ».
Un titre qui lui sied, puisqu’il s’agit de 9 portraits de patients, tous blessés dans le corps et l’esprit, dont on découvre l’étrange Beauté.
Avec quelques années de distance et de recul, je sais que ce livre est important pour nous tous. Et, dirais-je, peu importe qui en est l’auteur. Ce détail est sans importance. En revanche, l’histoire derrière l’histoire me paraît essentielle et, encore une fois, qu’importe qui l’a vécue.
Si vous souhaitez découvrir le « storytelling » — comme on dit de nos jours :
(lien direct en bio)
https://catarinaviti.com/2025/11/10/a-nos-plus-belles-blessures-un-voyage-de-guerison/
Publié le 31 Octobre 2025
Les statistiques du livre
61
Classement
449
Lectures 30 jours
1285
Lectures totales
-26
Progression
0
Téléchargement
5
Bibliothèque
Catarina Viti
Biographie
catarinaviti.com
Les textes que je soutiens actuellement en tant que membre mCL :
*** "Malouna - Histoire d'un prisonnier"...
Du même auteur
A lire dans les actualités
Ce livre est noté par
@Catarina Viti. Je t' embrasse aussi,chère Catarina, toi qui fais tant pour mon best librairie et ses auteurs... Anne
Merci chère Anne, @A.P. Gounon, pour ce retour de lecture.
Cette expérience de cabinet m’a ouvert à la souffrance des autres, elle m’a permis d’y trouver ma propre place : en fait, tout dépend de notre manière de considérer le monde, et c’est dans le périmètre de cette vision que le mal se transforme ou se dissout. Rien n’est vrai et tout est possible. C’est le mystère de l’existence humaine, mais pour y camper, il faut savoir se taire.
Et si l’on réussit à se taire pour les autres, on devrait réussir à se taire pour soi-même.
J’aime ce livre, parce que j’aime de plus en plus ces 9 personnes qui résument les quelques centaines que j’ai accompagnées pendant ces années.
L’être humain l’ignore (ou du moins, donne l’impression de l’ignorer, tant il mène et brandit haut et fort une vie de comptable), mais il porte en lui une étincelle de délicatesse, un petit diamant de beauté (et je n’appelle pas cela Dieu, ce serait trop simple). Malheureusement pour lui, la seule manière de se sortir de sa gangue est la souffrance, cette même souffrance dont il est si pressé de se débarrasser.
Je t'embrasse très fort, Anne, et je suis ravie d’être sur le vaisseau mBL en ta compagnie.
@Catarina Viti. Bonjour Catarina.
Ce livre se lit par petites étapes et on n'en sort pas indemne. Vous décrivez si bien le physique,les réactions, les blessures de vos patients qu'on est presque avec vous dans votre cabinet. Et, souvent, on admire votre courage ( l'éléphante), votre empathie et votre ouverture d'esprit : je pense à l'incroyable histoire du Charbonnier qu'aucun médecin n'aurait su gérer.
Vous me demandez lequel m'a le plus touchée. Je dirais le pauvre squelette ambulant dont la parque, par plaisanterie, refuse de couper le fil de sa vie. Il faut savoir accepter la mort.
Les deux déracinés me parlent aussi,moi qui suis persuadée de l'importance des racines.
Merci pour ce livre grave et important. Amitiés. Anne
Ravie de trinquer avec LA @Floriana Vélasquez !
Eh oui, que serions-nous sans nos blessures ?
Et je crois que l'on aurait intérêt à rechercher leur Beauté plutôt que l'insipide bonheur.
A la bonne vôtre !
Tchin ! Tchin !
J'ai avalé cul sec ce début captivant !
Trinquons à ces blessures qui, lorsqu'elles ne nous tuent pas, nous rendent plus fortes... Ou plus dingues, ou plus fêlés...
Trinquons aux nœuds qui se délitent, à la conscience qui s'allume, aux psychés qui se déchiffrent et à leurs vaillants Champollion.
Il parait qu'un vase réparé selon l'art du Kintsugi devient beaucoup plus solide.
Bien à vous
Merci @A.P. Gounon
Pour la petite histoire derrière l'histoire : je n'ai aucun souvenir d'avoir écrit ce livre. Pas un jour, pas un moment d'écriture. Pourtant, j'écris lentement, et tout cela a forcément duré des mois, mais lesquels ? Quand ?
Vous allez rencontrer les 7 autres personnages. Je serai heureuse de savoir lequel vous aura le plus parlé et ce qu'il vous aura dit.
Merci encore.
Merci @Christian Vogel.
Ce livre est certainement le seul important de tous mes écrits.
@Jean Claude S
Merci, Jean-Claude.
Ce livre a une histoire. Une longue histoire.
Je vais la raconter à mon cercle intime de lecteurs (les abonnés à mon site).
Vos descriptions physiques font sensation et glacent surtout lorsque vous racontez la décomposition d'un corps. Vous avez un talent de conteuse lorsque vous vous attardez sur les sensations et les sentiments intérieurs des personnages notamment lorsqu'ils se retrouvent dans une situation presque comique et qu'ils sont dépassés par les situations qui leur tombent dessus. Vous avez des qualificatifs directs et acérés qui m'ont amusé notamment lorsque vous faites référence aux vêtements grossiers et usés que le monde avait effacé et qui appartenaient à une ancienne race. Votre écriture est de qualité car elle prend le temps de s'arrêter sur les éléments composant l'environnement des personnages qui durant certains passages peuvent faire appel à un sentiment nostalgique. Vous faites usage d'un vocabulaire et d'expressions riches qui permettent de mieux faire vivre les lieux.
@Vanessa Michel
Merci de ta confiance. Ce livre compte énormément pour moi, car il est la somme de ma gratitude envers ceux qui m’ont enseigné les choses les plus précieuses que la vie peut offrir.
Je vais m’occuper de lui. J’en fais ici la promesse.
Car tu l’as bien senti : ce n’est pas un recueil d’histoires, un divertissement, plutôt une espèce de « témoin » dans la course de relais à laquelle nous participons tous... et parfois à l’insu de notre plein gré.
Merci, @Bruno Bonheur.
Mademoiselle @Odette Vatenguerre : vous avez abusé de l’élixir parégorique ou quoi ?
Je me suis pris une cuite avec ce breuvage à l’âge où je portais encore des soquettes et lisais des tonnes de livres sans en comprendre un traite mot... Mes voisins, des « coloniaux » qui m'ouvraient leur bibliothèque, en avaient un galion dans leur remise... et moi, j’avais les clés de la remise. Après cela, j’avais écrit une lettre d’amour à André Malraux. Lettre dont le délire n’aurait rien à envier à celui de votre kromentaire. Donc, j’ose m’interroger... Mais vous connaissant, je compte sur vous pour me répondre par la tangente de l’hypothalamus.
Mme Viti, on l'aime ici ou on la déteste. Il n'y a pas de milieu. C'est à l'image d'elle-même, qui est une personne entière. Qui ne transige jamais, même si elle sait se rendre secourable. Elle est comme ça, telle qu'en elle-même sa vie l'a faite, solide comme un roc, mais un roc qui serait doué d'une belle sensibilité et d'une inépuisable compassion pour les êtres. De plus, non contente d'être belle, Mme Viti a de l'humour, de l'humour à revendre, mais elle serait encore capable de le partager pour rien avec les nécessiteux. Enfin, Mme Viti a une plume. Elle l'a subtilisée à ses poules, qui sont quelque chose comme la prunelle de ses yeux. C'est dire si l'affaire est sérieuse, c'est dire si l'écriture est pour elle autre chose qu'un passe-temps sans conséquence, réservé aux oisifs qui se sont donné pour seule peine d'apprendre par coeur le pluriel des noms composés. Mme Viti, je l'ai vue revenir vingt fois sur la place d'une virgule. C'est un signe. Qu'elle ne plaisante pas avec les affaires sérieuses. On peut donc monter sans crainte à son bord. On sait qu'on ne fera pas naufrage. Et qu'on reviendra du voyage plus riche qu'en embarquant. Essayez, vous verrez. Ou n'essayez pas, si vous êtes de l'espèce débile qui prend tout de suite froid aux yeux.
Des bises à vous, Mme Viti. Et, bien sûr, ma considération distinguée...