L’auteur a eu 1000 fois raison d’enfin dévoiler son roman. Et vous auriez 1000 fois tort de ne pas en profiter. Dès ce week-end. L’écriture est précise, le style, fluide, le récit, inattendu, et le casting des protagonistes, parfait.
Jean travaille à Marne la Vallée, mais il veut fuir sa vie depuis qu’un nouveau directeur aux dents longues et aux méthodes pas douces, a remplacé le patron paternaliste qui l’avait recruté. Il rêve de s’envoler. Et finit par partir. D’abord sdf errant près de son bureau. Puis paumé sur une plage d’une île grecque. Puis gourou de la finance. Un homme aux facettes multiples.
Georges D a décidé de partager ses récits plutôt que de les laisser dormir dans son ordinateur. Nul doute qu’ils y trouveront une deuxième vie.
"C’est une très bonne histoire, même si elle n’a pas encore trouvé preneur ! Très bien contée. Mémoire de ces années-là. Et pas démodées pour autant, comme vous le laisseriez presque entendre. Sont-elles différentes aujourd’hui ? Pas sûr ! Il n’y a qu’à voir la rubrique des faits divers ou économiques des grands groupes. Un monde que d’évidence vous connaissez bien, pour le dire avec tant de véracité. Et ses excès. Mais il n’y a pas que cela dans votre récit. Il y a cette fine observation de vos protagonistes qui dépassent les caricatures que vous avez bien voulu faire. Jean est formidable en héros anti-héros, Elisabeth, Vera, magnifiques. Et vous nous menez tranquillement on ne sait pas où, mais on ne se pose pas du tout la question de savoir si on va aller jusqu’au bout."
"Il n’y a probablement que dans les romans qu’un personnage peut avoir autant de rôles si différents. Et donc autant d’histoires dans un même tout. Peut-être est-ce cela qui a perturbé ceux à qui vous avez envoyé votre manuscrit ? Ça l’est, perturbant, puisque cela paraît irréel, exagéré, presque "too much". Cela dit, j’ai lu votre roman d’une traite, et Jean est quelqu’un de très aimable. Vous lui avez choisi une fin étonnante, et c’est peut-être ça qui paraît un peu daté. Sa gestion de sa frénésie boursière serait-elle la même aujourd’hui ? Sans affect ? Merci en tout cas d’avoir exhumé ce manuscrit de votre tiroir, en espérant qu’il ait une seconde vie ici."
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