Quand la lumière de l’aube se déploie
Écouter le silence du petit matin
La nature se défroisse, frissonnante
La bise réchauffe le tapis des feuilles mortes
Si le crépuscule noie toute vie
La chauve-souris traverse la nuit
Ses ailes légères se déploient sans bruit
Et volent, crissent dans le silence infini
Dans le café, ils sont assis à l’abri des regards
Elle sait se taire pour l’écouter
Ses mains parfois l’effleurent en parlant
Son silence plus fort que des mots le séduit
Écrire, confondre bruissement et félicité
Vivre dans une cathédrale de silence
Pour laisser courir des phrases sur le papier
Peindre ce que soi-même, on a tant de mal à démêler
Et si l’espace d’un instant qui sait durer longtemps
On éteignait tous nos jouets qui chuchotent
Pour retrouver le silence du jour, de la nuit, de l’amour, de la vie
Que l’on a peut-être perdu dans les froissements du bruit Valérie Hervy
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…