
Je ne le connaissais ni d’Eve, ni d’Adam
Et pourtant, il semblait, en lui-même, en-dedans
En même temps l’un l’autre, c’était évident
Ce n’était pas fortuit, et même en évitant
De charger elle-lui d’un regard insistant
Une impression en vous, acharnée, incitait
A cerner le charme de ces traits envoûtants
La question m’agitait, c’était comme un aimant
Pourquoi ne pouvais-je nommer, communément
Cet étrange homme ou femme -ou les 2 -aisément?
Il n’était pas hideux, certes pas déplaisant
Peut-être les traits fins et la barbe naissant?
Ou son air ombrageux, et bien qu’évanescent?
Cela semblait un jeu, un rébus incessant
En tout cas, l’équilibre en était saisissant
Semblait interpeller la lignée des passants
C’était comme un appel, un signe dépassant
Un écho surgissant, cohérent, absolu
Pas qu’un être errant, glissant ni dissolu...
Était-ce un repère, ou bien juste agaçant ?
Une onde frémissant, vers la mère ou le père ?
Un monde finissant ? Ou un autre univers ?
Démuni, intrigué, enivré par l’instant
Comme au milieu du gué, et livré par instant
A un élan irrépressible et insistant
Aborder l’être-cible, essentiel, indécent
C’était si indicible, si incandescent...
Et depuis ce jour-là, et quand le soir descend
Je m’attarde, innocent, sur le miroir étroit
Étrennant mon visage en des angles naissants
Tantôt sage, rusé, ou tantôt émouvant
Un air mi-amusé et mi-reconnaissant
Patrice Gabriel Chénet
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@lamish, @la miss 9 (neuf-neuf-neuf)
Mais puisqu'on vous dit que c'est l'histoire d'un mec qui se reconnaît pas.. bon sang....voudriez quoi ? que tout soit clair ? entraver quelque chose là où lui-même que pouic ? Z'avez pas autre chose à faire ? pfffffffffffff....