C’est court. Mais c’est bon ! C’est doux. C’est fin. C’est délicat… Et prometteur. (Le roman à feuilletons serait-il en vogue depuis quelques jours sur monbestseller ? Chouette !)
C’est assez touchant ce témoignage rédigé comme un journal où les sentiments, les pensées se mêlent à parts égales aux choses concrètes de la vie. Et leurs donnent du sens. Et de l’espoir. On s’y retrouve soi-même ici ou là. C’est vu avec justesse. Sans flonflon. Avec l’intelligence du cœur et la détermination de savoir le chemin qui est bon.
Il y autant de poésie et de charmante naïveté dans vos mots et vos traits. Une histoire à mettre de côté pour la raconter à ses enfants ou petits enfants !
C’est difficile de lire le mal(heur) des autres et ce ton, journalistique presque, que vous employez dans votre narration dit vos descentes aux enfers à la fois crument et avec beaucoup de pudeur.
Votre récit emmène très loin, vers ces grandes plaines qu’on imagine peuplées de bouleaux, ces grands demeures peintes en pastel et le faste de cette époque. J’ai fait un beau voyage, très nostalgique, plein de poésie.