Dans un village imaginaire nommé Bique-Bouc-la-laitière, un corbeau sévit.
Il envoie, à tous les habitants du village, une enveloppe Kraft contenant un « chapitre » de l’histoire présente du village.
C'est que le petit village s’est agrandi depuis quelque temps, au grand dam de certains qui se sentent dépossédés de leur commune par ces nouveaux arrivants, surnommés « les Parisiens ».
Trois lettres anonymes plus tard, on totalise suicide, vengeance, fuite et meurtre gratuit. Tout le monde soupçonne tout le monde.
Mais qui a intérêt à semer la peur et la zizanie dans le village?
Ce roman n’est pas autre chose qu’un amusement, car on se moque de ces Parisiens venus jouer aux ruraux comme on se moque de ces ruraux qui n’ouvrent jamais un livre. Et tout le monde épie tout le monde.
Ce livre est noté par
@galodarsac
Les Biquoises et les Boucois vous remercient de la lecture de leurs mésaventures. Il y a toujours un temps d'adaptation entre nouveaux arrivants et autochtones. Si on ne veille pas au grain, voilà ce qu'il arrive, comme à Bique-Bouc : une sorte de communautarisme, de ségrégationnisme. La culture "parisienne" venant se mêler à la culture rurale, ça peut être mortel !
Bonne journée
Philippe
@DUREZ Pierre
Etrange… vous avez dit étrange ? …
Moi, ce que je crois, c'est que ce sont les comportements humains qui sont étranges.
La littérature ne sera jamais aussi diabolique que la réalité humaine.
J'ai un bouquin chez moi sur les affaires criminelles dans l'Aisne (mon département de naissance).
Des dizaines d'affaires qui sont des meurtres entre voisins pour une affaire de querelles, de jalousie, de cocufiage, de terrain… Rien qui ne nécessite le meurtre. Et pourtant !
Alors mon corbeau, là dedans, je vous assure qu'il se fond gentiment dans le paysage.
@Raymond Kvist
Il se trouve que votre message arrive au moment où se me connecte. Autre hasard, il se trouve aussi que j'ai relu mon roman achevé il y a un an et demi, hier après-midi. Je fais souvent cela, pour voir si, en tant que lecteur j'arrive à me surprendre. Et aussi, sans prétention, j'ai passé un bon moment.
Je ne dis pas qu'ici où là il y aurait à retravailler une tournure de phrase, mais l'ensemble est cohérent, c'est déjà cela. Et puis je l'annonce dans le synopsis : ce roman est un amusement. Alors, aux autres lecteurs je dis : venez vous amuser également.
Philippe
Bonsoir @Dick C.
Je ne vais pas déflorer le sujet et encore moins la fin de ce livre, mais vous savez comme moi que le délateur est souvent lui-même un grand coupable. Il voit la paille dans l'oeil du voisin mais pas la poutre dans le sien.
J'ai donc, effectivement, utilisé le Canal de la lettre anonyme, de la délation, afin de démontrer que cette délation est souvent mue, non pas par un mouvement de vouloir voir la justice passer, mais pour "punir" ceux que l'on jalouse, ou par simple opportunisme… quand bien même, je le répète, on a l'âme aussi noire soi-même, voire plus noire.
Mais Quatre pour le prix de trois est un roman avant tout drôle, je l'espère, avec comme vous le dites des personnages hauts en couleur. Je ne fais pas un gros nez ou de grandes oreilles à mes personnages, je leur mets plutôt beaucoup de fond de teint, de rouge à lèvre ou de fard à paupière.
Bonne soirée
Philippe
@Didier Bély
Bonsoir et merci de votre lecture. L'addition est fausse mais le résultat est bon. Puisque le titre initial était 623 âmes, 482 pécores/ C'est donc le 150 qui est à rectifier ! Comme quoi, le calcul mental n'est pas mon fort.
Après que : corrigé, merci.
P8 : désolé, je n'ai pas compris votre remarque.
Pour les personnages caricaturaux, je reprends l'expression plus juste, à mon sens, de @Dick C. : "hauts en couleur". Plutôt que de grossir des traits, j'y ai mis volontairement une surcharge de couleurs, ils cumulent certains défauts (certaines tares). C'est fait exprès : nous sommes dans le roman, et pas un roman réaliste et ni dans la vraie vie. J'amplifie le machin !
Pour ce qu'il en est du personnage enquêteur que l'on aurait suivi. C'est lorsque vous me le faites remarquer que je m'en aperçois, ce qui émancipe ce roman des schémas classiques. Personnellement, cela me va bien !
En tout cas, merci de toutes ces remarques et si vous avez globalement pris du plaisir à lire cette histoire, le pari a donc été tenu.
Cordialement
Philippe
Bonjour @Wilfrid TETARD
Merci pour ce nouveau passage.
En vérité, j'ai décidé (comme je l'ai mis dans ma bio ici) de regrouper tous mes textes déposés depuis 2017. Et donc, celui-ci fait partie du lot. J'ai changé couverture et titre parce que je le trouvais peu lu, malgré des commentaires encourageants. On est vite dégagé des "nouveautés" car il en tombe en masse chaque jour. Ainsi, je me suis demandé si c'était le titre qui péchait ou bien la couverture ou le synopsis. J'ai fait un toilettage de tout cela, mais pas du texte. Rien de nouveau ! Mais j'ai en tête vos remarques. À l'origine, j'avais envie de faire plus de lettres anonymes, plus de victimes et même de faire un sort à "mon" corbeau, retranché dans les boves (grottes en labyrinthe) de Bique-Bouc. Et puis, j'ai précipité la fin. Mais je garde tout cela en tête, malgré tout. Il faut trouver le bon livre à prendre en référence, faire coller cela à un habitant etc. et Trouver une fin plus rocambolesque… bien que la fin immorale (à mon sens) est assez amusante.
Pour le reste… je n'ose vous inviter à lire La Librairie des bannis que j'ai déposé quelques semaines plus tard. Sans être du tout la même histoire, il me semble qu'il y a une filiation dans certains thèmes. Et j'espère, un même ton.
Je vous souhaite une bonne journée. À bientôt, peut-être.
Philippe
Dommage... Je m'apprêtais avec jubilation à découvrir la suite de "623 âmes" et je constate qu'il ne s'agit que d'une mise à jour... J'irai tout de même jeter un oeil sur la fin (que j'avais trouvée moins forte que le reste) mais s'il y a des modifications significatives à d'autres endroits, merci de me le signaler, cher Philippe ! J'avoue que je ne me sens pas motivé pour tout reprendre depuis le début si seuls quelques mots ou tournures ont changé...
Cordialement,
Wilfrid TETARD