@Edwige PAYET... Bonjour Edwige et merci ! Un jour, j'essaierai d'aller lire du coté de chez vous, mais je ne promets plus rien, j'ai contracté une 50taine de dettes de lecture (oups)...
@FANNY DUMOND... Pour Julie, question de culture sans doute, ça passe mal de s'énerver avec les anglo-saxons et ils ont raison en fait, leur flegme et leur bienveillance affichée en tout temps sont ce qu'il faudrait avoir, sauf qu'ils peuvent cacher aussi toute une panoplie de sentiments plus malsains derrière...
Ah ben voilà où vous avez péché cette idée de Madame Poigret cuisinière ! Allez avouez, vous l'aviez bien volé ce bouquin ? Je plaisante. Eh oui, pour réussir dans le travail ou dans le bénévolat, il faut parfois une langue habile, mais pas pour parler et pas non plus pour, sauf si le ou la cheffe vous le demande...Et il vaut mieux en faire moins qu'en faire plus... Tout est question d'adaptation. Moi, j'ai du mal aussi. Mais comme je suis minoritaire, je me dis que ce sont les autres qui ont raison... Bon, je retourne à ma psychothérapie !!! Si votre amie bibliothécaire éradicatrice existe encore, vous pourriez peut-être l'incorporer dans un scénario criminel ??
Bonjour@Monique Louicellier " Qui aime bien châtie bien ". Votre histoire me rappelle mon éjection, ma mise au placard, de la bibliothèque que nous avions créée, une poignée de nanas et moi, dans ma commune. J'étais la plus jeune (une petite trentaine d'années) et la septuagénaire s'est vite auto-proclamée " chef ". Bloquée chez elle durant un bon mois, j'ai eu la super idée de passer commande mensuelle de livres (approuvée par la municipalité), le malheur d'avoir outre passé ses prérogatives ! Petit à petit, j'ai compris que je n'étais plus la bienvenue après plus de 6 ans de bénévolat. J'ai claqué la porte après qu'elle m'a traitée de voleuse d'un livre de cuisine ! Je lui en ai longtemps voulu de m'avoir privée de cette passionnante activité, de mon rêve d'être bibliothécaire. Mais bon, paix à son âme ! Je vous comprends : avec le recul, les impacts sur le palpitant s'effacent et vous ne gardez que le meilleur de cette expérience. On se dit que ces personnes sont, finalement, mal dans leur tête et pour se prouver qu'elles existent, rabaissent celles sur lesquelles elles ont de l'emprise. Peut-être ? Je vous souhaite une bonne fin de weekend en compagnie de vos boules de poils. Cordialement. Fanny
@FANNY DUMOND
Bonjour Fanny ! Désolée, certains commentaires ne m'arrivent pas...
Merci pour toutes ces étoiles...
Nan, mais moi aussi j'ai de l'affection pour cette pauvre Julie, sinon je n'aurais pas voulu travaillé pour elle bénévolement et je ne lui en veux pas.
Une fois que j'aime en amitié ou en amour une femme, ces sentiments restent pour toujours et ressurgissent à l'improviste, au détour d'un souvenir.
D'où le fait extrêmement troublant et à vrai dire auquel je ne m'attendais pas, qu'en prenant pour héroïnes certaines anciennes compagnes, qui m'ont pourtant larguée avec mépris (l'une me disant comme excuse de rupture, que le physique comptait, par exemple, donc que j'étais moche...), et même avec fracas, ma blonde du Rouanda, une véritable lionne d'Afrique toute en force brute, étant allée jusqu'à me menacer tout-à-fait injustement de me faire la peau, je peux retomber très fortement amoureuse d'elles (apparemment les amours plurielles ne me dérange pas, tant que je ne suis pas casée !!!), des dizaines d'années plus tard, comme si le temps ou les offenses n'avaient plus aucune prise sur un palpitant gonflé à l'hélium.
Donc je dois souffrir d'une hypertrophie de ce coté-là.
Et pire, ce ne sont pas tant les chats que j'aime (les chattes...), mais finalement bien les lionnes, ce qui est très dangereux, à moins d'être une lionne soi-même.
Bon, Julie, faisait penser à un autre type d'animal, la pauvre...
Je ne sais pas si je suis la seule dans mon genre ?
Bonjour@Monique Louicellier nous avons tant à raconter sur les crapoteries dans le monde du travail que ça soulage de les mettre noir sur blanc. Après ma première lecture, je me suis dit " pauvre Julie ! ", mais après avoir lu votre douloureuse expérience avec cette disséqueuse de souris, je dis " bien fait pour elle ! ". L'envie nous vient d'en égratigner, voire d'en trucider certains de ces cols blancs avec notre plume, et c'est jubilatoire. Cordialement. Fanny
@Zoé Florent... Merci gente dame et mes hommages...
J'ai corrigé. Oui tu as raison, c'est riquiqui...
La nana s'appelait vraiment Julie Crampon, mais dans une autre langue que le français. Elle bossait sur la maladie d'Alzheimer.
Je l'avais aidée bénévolement, mais avec l'aval de la direction, à coté de mon job d'étudiante, un boulot en histologie stupide et ennuyeux à mourir, toxique aussi pour tout dire, que j'avais depuis 3 ans à la Mondiale Chimique (un centre de recherche fondamentale d'une célèbre industrie pharmaceutique dont le nom n'est bien entendu pas la Mondiale Chimique).
Elle voulait me coller à la vivisection pour commencer,, il s'agissait de sacrifier des souris transgéniquées, de leur extirper ensuite le cerveau, de le découper en rondelles, mises entre lames et lamelles ayant reçu un traitement spécial pour conserver et tenir en place en quelque sorte, les ARN si fragiles (mon job officiel était de confectionner ces lames en les recouvrant de L-Lysine) pour vérifier les expressions de certains gènes, grâce notamment à leur marqueur fluorescent et à un microscope hyper performant.
Mais je suis partie choquée quand elle m'a présenté ses petits souriceaux, je me suis barrée, et ai mis plusieurs heures à me rétablir à la cafète de la boîte.
Puis je me suis dit que j'allais l'aider autrement, car ses recherches n'aboutissaient pas et en focalisant mon imagination sur des techniques cellulaires, n'utilisant pas la vivisection, mais à un moment Madame Chewing-gum a trop exigé de moi, que je lui apporte en deux exemplaires, un rapport circonstancié sur les idées de nouvelles pistes dans son sujet de recherche que j'avais émises brièvement dans le rapport que je venais épuisée de lui remettre après une dernière nuit blanche, ceci alors que j'avais déjà passé toutes mes vacances à bosser pour elle en fouillant méticuleusement, au gré de mon instinct, dans ce qu'on appelle aussi la littérature (à mourir de rire !), j'avais d'ailleurs été félicitée par le grand chef pour ma critique de ses expériences qui tournaient en rond en trouvant le point d'achoppement. Mais je n'étais rien, je n'étais pas chercheuse, juste étudiante en maîtrise, je ne faisais que lire, imaginer, recouper, trouver des idées, vérifier leur séduction... Alors, épuisée, moi qu'ils appelaient l'étudiante clocharde, tellement j'étais pauvre, et assez en colère de la réception de mes efforts, je l'ai laissée se débrouiller, puisqu'elle ne comprenait pas que je n'étais pas un distributeur automatique et que j'avais autre chose à faire, notamment réviser pour mes examens, et je suis partie un peu en colère et en refermant la porte derrière moi un peu fortement, je l'avoue, et ciao, ciao !
De toutes façons, je pense qu'elle ne croyait pas trop à ce que j'avais élucubré pour elle, et qu'elle voulait ainsi me décourager. Ou alors, le chef du département lui avait-il demandé de travailler sur mes hypothèses ? Du coup en m'y collant, elle se simplifiait son propre travail de débroussaillage de la littérature.
Pour son excuse, c'était un monstre de travail et la seule avec moi qui revenait le soir jusqu'au milieu de la nuit et le week-end dans les locaux, elle pour travailler, moi pour travailler un peu mais surtout squatter la cafèt désertée, aux thés et cafés gratuits et à l'ambiance favorable à la concentration.
Cet incident avec elle avec la différence de statut, elle senior researcher, moi, étudiante interchangeable, doublé par mon refus de faire ma thèse à la Mondiale, m'ont value d'être avertie ouvertement que mon nom se trouverait désormais inscrit sur une liste noire détenue par la Mondiale Chimique et que plus personne ne m'emploierait dans le secteur de la recherche privée...
@Monique Louicellier Un peu short pour être notée, ta petite nouvelle ressuscitée (et puis Lucas lui a déjà donné de la visibilité ;-)), mais elle m'a amusée.
Morale de la petite histoire : mieux vaut ne pas massacrer les souris de labo devant Monique sous peine de se faire tailler un mortal costume :-) !
Bonne journée !
Michèle
PS : deux fautes de frappe. P.4, "et ne VINT pas" et P.5 "ON ouvrit la lettre".
Publié le 04 Avril 2023
Monique Louicellier
Biographie
Je remplirai ma biographie plus tard, quand j'aurai aussi ma date de décès...
Ce livre est noté par
Ah, tiens, Edwige à disparu...
@Edwige PAYET... Bonjour Edwige et merci ! Un jour, j'essaierai d'aller lire du coté de chez vous, mais je ne promets plus rien, j'ai contracté une 50taine de dettes de lecture (oups)...
@FANNY DUMOND... Pour Julie, question de culture sans doute, ça passe mal de s'énerver avec les anglo-saxons et ils ont raison en fait, leur flegme et leur bienveillance affichée en tout temps sont ce qu'il faudrait avoir, sauf qu'ils peuvent cacher aussi toute une panoplie de sentiments plus malsains derrière...
Ah ben voilà où vous avez péché cette idée de Madame Poigret cuisinière ! Allez avouez, vous l'aviez bien volé ce bouquin ? Je plaisante. Eh oui, pour réussir dans le travail ou dans le bénévolat, il faut parfois une langue habile, mais pas pour parler et pas non plus pour, sauf si le ou la cheffe vous le demande...Et il vaut mieux en faire moins qu'en faire plus... Tout est question d'adaptation. Moi, j'ai du mal aussi. Mais comme je suis minoritaire, je me dis que ce sont les autres qui ont raison... Bon, je retourne à ma psychothérapie !!! Si votre amie bibliothécaire éradicatrice existe encore, vous pourriez peut-être l'incorporer dans un scénario criminel ??
Bonjour@Monique Louicellier " Qui aime bien châtie bien ". Votre histoire me rappelle mon éjection, ma mise au placard, de la bibliothèque que nous avions créée, une poignée de nanas et moi, dans ma commune. J'étais la plus jeune (une petite trentaine d'années) et la septuagénaire s'est vite auto-proclamée " chef ". Bloquée chez elle durant un bon mois, j'ai eu la super idée de passer commande mensuelle de livres (approuvée par la municipalité), le malheur d'avoir outre passé ses prérogatives ! Petit à petit, j'ai compris que je n'étais plus la bienvenue après plus de 6 ans de bénévolat. J'ai claqué la porte après qu'elle m'a traitée de voleuse d'un livre de cuisine ! Je lui en ai longtemps voulu de m'avoir privée de cette passionnante activité, de mon rêve d'être bibliothécaire. Mais bon, paix à son âme ! Je vous comprends : avec le recul, les impacts sur le palpitant s'effacent et vous ne gardez que le meilleur de cette expérience. On se dit que ces personnes sont, finalement, mal dans leur tête et pour se prouver qu'elles existent, rabaissent celles sur lesquelles elles ont de l'emprise. Peut-être ? Je vous souhaite une bonne fin de weekend en compagnie de vos boules de poils. Cordialement. Fanny
@FANNY DUMOND
Bonjour Fanny ! Désolée, certains commentaires ne m'arrivent pas...
Merci pour toutes ces étoiles...
Nan, mais moi aussi j'ai de l'affection pour cette pauvre Julie, sinon je n'aurais pas voulu travaillé pour elle bénévolement et je ne lui en veux pas.
Une fois que j'aime en amitié ou en amour une femme, ces sentiments restent pour toujours et ressurgissent à l'improviste, au détour d'un souvenir.
D'où le fait extrêmement troublant et à vrai dire auquel je ne m'attendais pas, qu'en prenant pour héroïnes certaines anciennes compagnes, qui m'ont pourtant larguée avec mépris (l'une me disant comme excuse de rupture, que le physique comptait, par exemple, donc que j'étais moche...), et même avec fracas, ma blonde du Rouanda, une véritable lionne d'Afrique toute en force brute, étant allée jusqu'à me menacer tout-à-fait injustement de me faire la peau, je peux retomber très fortement amoureuse d'elles (apparemment les amours plurielles ne me dérange pas, tant que je ne suis pas casée !!!), des dizaines d'années plus tard, comme si le temps ou les offenses n'avaient plus aucune prise sur un palpitant gonflé à l'hélium.
Donc je dois souffrir d'une hypertrophie de ce coté-là.
Et pire, ce ne sont pas tant les chats que j'aime (les chattes...), mais finalement bien les lionnes, ce qui est très dangereux, à moins d'être une lionne soi-même.
Bon, Julie, faisait penser à un autre type d'animal, la pauvre...
Je ne sais pas si je suis la seule dans mon genre ?
@Lucas Belmont... Merci Maître.
@Zoé Florent... Merci gente dame et mes hommages...
J'ai corrigé. Oui tu as raison, c'est riquiqui...
La nana s'appelait vraiment Julie Crampon, mais dans une autre langue que le français. Elle bossait sur la maladie d'Alzheimer.
Je l'avais aidée bénévolement, mais avec l'aval de la direction, à coté de mon job d'étudiante, un boulot en histologie stupide et ennuyeux à mourir, toxique aussi pour tout dire, que j'avais depuis 3 ans à la Mondiale Chimique (un centre de recherche fondamentale d'une célèbre industrie pharmaceutique dont le nom n'est bien entendu pas la Mondiale Chimique).
Elle voulait me coller à la vivisection pour commencer,, il s'agissait de sacrifier des souris transgéniquées, de leur extirper ensuite le cerveau, de le découper en rondelles, mises entre lames et lamelles ayant reçu un traitement spécial pour conserver et tenir en place en quelque sorte, les ARN si fragiles (mon job officiel était de confectionner ces lames en les recouvrant de L-Lysine) pour vérifier les expressions de certains gènes, grâce notamment à leur marqueur fluorescent et à un microscope hyper performant.
Mais je suis partie choquée quand elle m'a présenté ses petits souriceaux, je me suis barrée, et ai mis plusieurs heures à me rétablir à la cafète de la boîte.
Puis je me suis dit que j'allais l'aider autrement, car ses recherches n'aboutissaient pas et en focalisant mon imagination sur des techniques cellulaires, n'utilisant pas la vivisection, mais à un moment Madame Chewing-gum a trop exigé de moi, que je lui apporte en deux exemplaires, un rapport circonstancié sur les idées de nouvelles pistes dans son sujet de recherche que j'avais émises brièvement dans le rapport que je venais épuisée de lui remettre après une dernière nuit blanche, ceci alors que j'avais déjà passé toutes mes vacances à bosser pour elle en fouillant méticuleusement, au gré de mon instinct, dans ce qu'on appelle aussi la littérature (à mourir de rire !), j'avais d'ailleurs été félicitée par le grand chef pour ma critique de ses expériences qui tournaient en rond en trouvant le point d'achoppement. Mais je n'étais rien, je n'étais pas chercheuse, juste étudiante en maîtrise, je ne faisais que lire, imaginer, recouper, trouver des idées, vérifier leur séduction... Alors, épuisée, moi qu'ils appelaient l'étudiante clocharde, tellement j'étais pauvre, et assez en colère de la réception de mes efforts, je l'ai laissée se débrouiller, puisqu'elle ne comprenait pas que je n'étais pas un distributeur automatique et que j'avais autre chose à faire, notamment réviser pour mes examens, et je suis partie un peu en colère et en refermant la porte derrière moi un peu fortement, je l'avoue, et ciao, ciao !
De toutes façons, je pense qu'elle ne croyait pas trop à ce que j'avais élucubré pour elle, et qu'elle voulait ainsi me décourager. Ou alors, le chef du département lui avait-il demandé de travailler sur mes hypothèses ? Du coup en m'y collant, elle se simplifiait son propre travail de débroussaillage de la littérature.
Pour son excuse, c'était un monstre de travail et la seule avec moi qui revenait le soir jusqu'au milieu de la nuit et le week-end dans les locaux, elle pour travailler, moi pour travailler un peu mais surtout squatter la cafèt désertée, aux thés et cafés gratuits et à l'ambiance favorable à la concentration.
Cet incident avec elle avec la différence de statut, elle senior researcher, moi, étudiante interchangeable, doublé par mon refus de faire ma thèse à la Mondiale, m'ont value d'être avertie ouvertement que mon nom se trouverait désormais inscrit sur une liste noire détenue par la Mondiale Chimique et que plus personne ne m'emploierait dans le secteur de la recherche privée...
@Monique Louicellier Un peu short pour être notée, ta petite nouvelle ressuscitée (et puis Lucas lui a déjà donné de la visibilité ;-)), mais elle m'a amusée.
Morale de la petite histoire : mieux vaut ne pas massacrer les souris de labo devant Monique sous peine de se faire tailler un mortal costume :-) !
Bonne journée !
Michèle
PS : deux fautes de frappe. P.4, "et ne VINT pas" et P.5 "ON ouvrit la lettre".