Marie-Lou traverse le boulevard et scrute du regard la dune et la plage, interroge un groupe passant devant la maison. Personne n’a vu Cécile ! De la colère, maintenant.
Elle se surprend à pester contre la maîtresse de maison jusqu’à ce que son cil se porte à l’arrière, en fond de cour, côté garage… une sorte de barrière, de portillon.
Il s’ouvre sur le sentier, tracé par nos pieds nus, rejoignant la forêt, les marais… beaucoup d’eau dans ce secteur. Ne pas bouger, rester là avec Edmond !
Je vais chercher Cécile ! Passée derrière la barrière, elle s’est engagée sur le sentier.
Elle porte bébé dans un pagne, sur son dos, comme toujours et partout.
Et puis, elle a crié, fort… elle a crié longtemps.
Cécile, ma mère, est partie rejoindre les étoiles à l'âge de vingt-huit ans.
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