Floriana Vélasquez

Biographie

Obsédée textuelle entre deux eaux, poisson sans ailes, déglingée de la bafouille, scribouilleuse de vélin, sniffeuse d'encre de chine et d'eau delà, tricoteuse de fautes d'orthographe, exilée du bulbe, Peronnelle indécrottable, animal à poils durs, matière grise en apnée, bouffeuse de prose, nomade du quatrain, fragment perdu, mouette farouche, je suis définitivement rétive à toute tentative de me faire coller une étiquette.

Floriana Vélasquez a noté ces livres

3
Fred Opalka Skrik Vous abordez avec ce roman, tous mes thèmes de prédilections : - La famille et ses secrets : vaste dossier et source de toutes les pathologies. - L’art et la Thérapie : séparément ou bien rassemblées par un trait d’union. - La folie : ce que la norme nomme folie mais qui sous votre prose, n’est que la singularité d’un être trop sensible et trop lucide, auquel le lecteur s’attache et parfois s’identifie. - La vengeance : Celle qu’on rêve de pouvoir réaliser lorsqu’on a été abusé depuis longtemps. Mais ce n’est pas uniquement pour le fond que j’aime votre roman, c’est bien évidement pour la forme à la fois élégante et limpide, recherchée et fluide, intelligente et spontanée. Votre écriture laisse entendre tous les rouages de la pensée du personnage, toute la complexité de la psychologie humaine. Que dire du dénouement sinon qu’il vient à point nommé répondre à nos attentes en terme d’action (moment où le récit s’essouffle légèrement et où le personnage est dans l’impasse) et à nos désirs intimes de voir Alex se libérer. Bravo pour ce texte riche et profond, et surtout pour le discours attribué au personnage du cri de Munch. Enfin il verbalise son cri silencieux et obsédant ! L’œuvre de Munch revêt maintenant à mes yeux une histoire, son cri d’effroi devient une cause psychologique réelle et le masque qui lui sert de face redevient un visage humain. Une seule énigme demeure : pourquoi ce titre ?
Publié le 06 Mars 2025
3
Très rafraîchissant votre petit conte en référence à Andersen. La morale était prévisible lorsqu'on connaît le mode de vie de nos contemporains mais elle amène toutefois une comparaison intéressante entre les époques et les valeurs. L'argent et les cadeaux pour une petite fille gâtée ou bien la présence et l'amour de sa famille ? Mon roman Les Contes de l'imposteuse vous plaira peut-être car il pose la question de la pertinence des contes aujourd'hui et comment ils peuvent s'adapter d'un point de vue stylistique afin de devenir satire, critique ou analyse de notre monde tout en restant ludiques. Bien à vous
Publié le 25 Février 2025
3
Superbes descriptions de cette nature indifférente et froide ainsi que des ressentis humains. Un texte à la fois poétique et philosophique. Bravo !
Publié le 25 Février 2025
3
@Fred Opalka J'ai du ajourner la lecture de votre livre, pour des raisons personnelles, et j'espère que vous ne m'en voulez pas de vous avoir fait attendre. Vous savez nous faire voyager aussi bien dans le Paris des années 70 avec ses petites boutiques insolites, un Paris en noir et blanc, qui rappelle celui d'Audiard le père, bien loin des grandes enseignes cosmopolites que l'on trouve aujourd'hui dans le monde entier, que dans la Bulgarie d'hier et d'aujourd'hui. Vous savez nous faire toucher du doigt les problèmes contemporains et la nostalgie du passé, comme si vous aviez vécu mille ans. Loin des grandes théories et discours rhétoriques, au plus près des "vrais gens" dans la plus authentique simplicité du quotidien. Merci pour ce beau partage. Je vous souhaite beaucoup de succès Bien à vous PS : Opalka, c'est un nom Bulgare ?
Publié le 07 Février 2020

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je viens de finir mon roman : "Les contes de l'imposteuse" et dieu sait que j'ai bien du mal à prononcer le mot fin et à poser le point, et déjà le correcteur surligne en rouge la faute sur le mot imposteuse ! J'essaie impostrice mais vlan, rebelotte ! Voilà c'est l'histoire de ma vie d'auteure : écorchure de vocable et faute d'orthographe m'ont toujours renvoyé à ce manque de légitimité que l'on nomme imposture. L'imposture chez moi, va bien au delà de la définition du dictionnaire. C'est bien plus profond, c'est bien plus sournois et depuis si longtemps... Est-ce parce que je suis dyslexique ? ou bien est-ce parce que j'étais artiste peintre avant d'écrire des romans qui ne sont peut-être même pas des romans, tout compte fait. Alors j'ai décidé de ne plus la cacher cette imposture, mais au contraire, de créer un personnage pour l'incarner : Thamila Bagdadi. De lui offrir des aventures burlesques, de sombres doutes, ainsi que les stratégies et les ruses pour réussir dans son entreprise utopique : créer sa vie en même temps que son récit, avec l'écriture comme oxygène. Si vous avez toujours voulu connaitre les coulisses de l'inspiration, sans jamais osé demander, vous allez adorer suivre Thamila dans son apprentissage anti académique de la littérature ou bien comme elle le dit elle même de la "lie des ratures"

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