Le Snobisme peut-il produire une bonne littérature ?
Si l’on sourit du mot « snobisme »(si certains de ne pas l’être), quel est son sens en littérature ? ou plutôt quelles sont ses multiples significations ?
Beaucoup sourient des snobs, car ils appartiennent au domaine de l’artifice, du superflu. Et pourtant, ils font parfois de grands romanciers, et de bons sujets de romans.
Les snobs en littérature sont avant tout une source d’inspiration : une caste qui n'appartient pas à une classe à laquelle ils voudraient appartenir, mais aussi le regard distancié qu’ils ont pour d’autres classes.
Le snobisme nait de l’envie mais aussi de l’observation. Un terreau riche pour écrire et décrire l’envie, le mépris et l’ambition. La Recherche en pululle, Rastignac en est un.
Par ailleurs, le snobisme des auteurs (Wilde, Mitford, Guitry, Saint Brice...) prend parfois une forme d’hypersensibilité qui les conduisent à décrire avec plus de talent la comédie sociale car le snobisme est aussi une souffrance (suite)
Purifié des scories du parler, de la confusion de l'oral, en écrivant je deviens autre sur une planète dont j'ai rêvé mais que je ne connais pas. Et c'est en me lisant que je me vois, que je m'entends enfin.