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Le 30 sep 2025

Comment détecter les textes I.A. (ou les auteurs formatés à l’I.A.) ?

On croit souvent que « ça se voit tout de suite ». Que le style I.A. est reconnaissable à son parfum de papier glacé, à sa syntaxe impeccable, à ses tournures qui roulent comme des billes dans un couloir ciré. Mais il n’est pas toujours aisé de savoir si un texte a été créé par une machine ou par une personne, alors que même les détecteurs d’I.A. automatisés, comme ZéroGPT, déclarent 100 % humain des textes que nous avons demandé à la machine de produire afin de tester la capacité de reconnaissance des mêmes détecteurs.
Un bon détective est une personne perspicace, méthodique et intègre, capable d’observer les détails cachés et de relier les faits avec logique pour découvrir la vérité.Un bon détective est une personne perspicace, méthodique et intègre, capable d’observer les détails cachés et de relier les faits avec logique pour découvrir la vérité.

Comment donc savoir avec certitude si un texte est le fruit d’un humain ou d’une machine ?

Un écrivain lucide sait qu’il ment, car toute littérature est une construction. L’I.A., elle, ne ment pas : elle fabrique. Elle ne croit pas à ses histoires, mais elle ne sait pas non plus qu’elle les invente. Elle ne joue pas avec le faux, elle produit du vraisemblable. Et ça change tout.

Et comment débusquer la contrefaçon quand notre oreille de lecteur omni supports s’est habituée au lisse, au poli, à la fluidité un peu « machine » ? On lit, on glisse, on oublie de sentir les petites secousses de l’écriture humaine.
Comment pour débusquer la contrefaçon, quand la majorité des lecteurs (et parmi eux, des auteurs) d’aujourd’hui lisent et écrivent dans le même bain que celui où ils consomment séries, vidéos, posts. Ils n’entendent plus vraiment le rythme intime d’une écriture, ils captent surtout l’action et l’image. C’est ce qu’on appelle « la culture du flux » petite cousine du « formatage à la fluidité » :  L’école, les blogs d’écriture, les « conseils aux auteurs » martèlent qu’un « bon style » doit être fluide, clair, et sans accroc. On enseigne des techniques narratives, du creative writing, qui ont pour effet de lisser les textes, et de fondre les styles. Ajoutez à cela l’absence d’écoute intérieure : beaucoup lisent en « vue intérieure » (les yeux qui filent) sans s’écouter lire dans leur tête. Du coup, le métronome de l’I.A. devient familier, il rassure. Et le mimétisme des auteurs. Les jeunes auteurs imitent déjà ce ton I.A., même sans l’utiliser. Le marché est saturé de cette fluidité générique, et donc, pour beaucoup, cette écriture paraît humaine.

Générés par l’I.A. ou écrit par un humain baignant dans l’I.A. les textes ont des points communs, et nous en listons quelques-uns ci-après. Voici donc quelques indices pour débusquer un texte artificiel plus vite qu’un lecteur de mBS ne repère un plagiat de Marc Lévy.

 

1.      Le syndrome de la nappe repassée

o    Vous lisez dix phrases : pas un pli, pas une couture qui dépasse, pas une miette de biscuit littéraire tombée sur la table.

o    Indice IA : si ça sent l’amidon et qu’on n’ose même pas poser sa tasse dessus.

2.      La ponctuation « Zen et le métronome »

o    Les phrases sont toutes longues « comme il faut », avec un souffle régulier, ni trop ni pas assez. 1, 2, 3, 4 - 1, 2, 3, 4/1, 2, 3 – 1,2/etc.

o    Indice I.A. : on pourrait caler un morceau de musique dessus et lire en rythme comme un slam.

3.      Les mots « jolis » en fin de phrase

o    La chute de chaque phrase ressemble à une carte postale (« dans la lumière d’or du matin », « dans le silence profond des bois »).

o    Indice IA : quand on a l’impression qu’une bande-son planante démarre dans sa tête.

4.      Le syndrome IKEA

o    Tout est bien monté, solide, prévisible, et les vis sont toutes au bon endroit. Mais personne ne sait vraiment où est l’âme du meuble.

o    Indice IA : si on a une subite envie de démonter pour voir s’il y a du bois massif ou juste du contreplaqué.

5.      Le sourire Colgate

o    Les métaphores sont lisses, polies, aimables (« ses yeux étaient des océans »).

o    Indice I.A. : si ça vous donne envie de rajouter « et son haleine sentait la menthe verte » juste pour casser l’ambiance.

6.      Test du miroir déformant

o    Remplacez le prénom du héros par celui d’un autre roman, ou le nom de la ville par un autre : tout fonctionne à l’identique. C’est Rome, mais ça pourrait être Londres

o    Indice IA : si l’on peut échanger les personnages comme des Playmobil sans que rien ne casse.

7.      Le faux baroque

o    Ça fait semblant d’être riche et ample, avec plein de tournures et de couleurs.

o    Indice I.A. : si, derrière les dentelles, c’est juste du papier peint en trompe-l’œil.

Florilège des textes « IA-polis » trop bien brossés

(où l’artifice brille plus que la plume)

Le Rase Moquette ou Patineur du Grand Palais
C’est le texte qui file. Pas un accroc, pas un mot qui couine, tout est poli comme la joue d’un poupon photoshopé.
On s’y engage confiant, mais très vite, on glisse, on glisse, on glisse… et on s’aperçoit que, comme sur une piste de curling, il ne se passe rien de surprenant.
Le Rase Moquette ou Patineur du Grand Palais a l’art de rendre tout fluide : les dialogues, les descriptions, les transitions… Le lecteur avisé ne s’y trompe pas, qui glisse (aussi) dans son com’ « Votre écriture fluide m’a emporté »… mais saura-t-on jamais où ? On pourrait lire dix pages sans jamais trébucher — sauf qu’on ne garde rien en mémoire, pas même le prénom du personnage principal (était-ce Juliette ? Ou Emma ? Ou Tristan ?).

Toute aspérité humaine a été aspirée par le Grand Aspirateur Cosmique : pas de répétitions maladroites, pas de phrase qui se tord sous l’émotion, pas de souffle qui manque… rien qui rappelle qu’un cœur a battu derrière le clavier.
Bref : c’est la soie sans le corps. On a envie de froisser le tissu juste pour vérifier qu’il vit encore.

La Dentellière en Tutu
Ce n’est plus un roman, c’est un festival lexical ! Chaque mot banal a été remplacé par son cousin « plus littéraire » ou plus précis. « Observer » devient « contempler avec acuité », « Penser » devient « laisser dériver son esprit ». Dans ce roman on ne se lave pas bêtement les mains « on fait couler l’eau sur des mains tremblantes. On ne dit pas que la nuit tombe sur Paris, mais que « la ville lumière se pare de ses joyaux d'or et d'argent ». Les lumières du bloc-op ont la précision du scalpel, elles ne sont plus de pauvres lampes, elles sont « scialytiques » (l’auteur sait de quoi il cause), et elles projettent fatalement « une lumière froide » sur un décor « sophistiqué » On lit… On lit le Kamasutra de Robert Larousse. Parfois, c’est abscons, mais c’est toujours glacial : on se croit en train de décrypter le manuel de montage du fauteuil Jmâ Tedëssery… de Ikea œuf corse.

La Métaphore Combi (Trois en Un)
« Son sourire était un lever de soleil », « ses yeux, deux océans », « son cœur, une forteresse »… Une métaphore n’a de véritable intérêt qu’à condition de « pluriservir », et convenir en toutes circonstances. En gros, elle est une espèce de couteau suisse, ou une « petite robe noire ». Des comme ça, l’I.A. peut en fournir des tonnes à la milliseconde. C’est pas cher, et ça fait des mots, et des images aussi. Ça remplit. C’est l’équivalent du « feuilleté aux anchois » dans le film « Le Sens de la fête » : « Le feuilleté plâtre les estomacs et l’anchois, très salé, fait boire.Avec de l’eau gazeuse, ça fait gonfler l’estomac ». Ce sont des images directement piochées dans le méga kit prêt-à-écrire pour auteur en mal d’inspiration. Elles collent à tout et donc ne racontent rien. On dirait ces stickers muraux vendus dans les grandes surfaces de bricolage : jolis au premier coup d’œil, insipides au bout d’une semaine.

Le Tour Operator ou Roman de Location
Dans un roman (mais c’est pareil dans une nouvelle, un essai, un manuel, etc.), vous achetez un concept. Vous vous installez dans votre fauteuil, même pas besoin d’attacher la ceinture, la Direction interdépartementale des Routes a comblé le moindre nid de poule, tout est asphalté, et la route est droite à part quelques courbes suffisamment larges pour que l’eau de votre bouteille ne s’aperçoive de rien. Le lecteur doit toujours savoir où il va. Pas question de lui réserver de surprise. Ce texte a tout prévu : l’odeur de pain chaud au paragraphe 1, la pluie tiède au paragraphe 3, le parfum de jasmin au paragraphe 5. C’est calibré, dosé, prêt à émouvoir comme une publicité pour adoucissant. On sent bien que chaque effluve a été inséré pour “faire vrai”. Comme dans un voyage organisé de compet’, tout est prévu : entrée fracassante, développement clair, montée dramatique, chute bien emballée. Aucune ruelle inattendue, aucun détour, aucun passage dangereux. Vous visitez la littérature comme on visite une capitale en bus panoramique : vitres propres, rues nettoyées. C’est l’équivalent du RB&B, rien de personnel ne traîne, pas une photo de famille, pas une paire de chaussettes sales sous le lit.

La Tour de Contrôle de Zurich
Le propre d’un roman débité par I.A., c’est l’organisation. Rien ne traîne dans ces romans. Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Un récit tellement bien organisé que chaque phrase semble guidée par un contrôleur aérien (zurichois) : “Autorisation de décollage ; altitude stylistique maintenue à 500 mètres ; virage à droite vers la périphrase ; atterrissage en douceur sur un point final impeccable.”  Chaque phrase s’emboîte dans la précédente avec une précision millimétrique, comme les rouages d’une montre de luxe. Pas un accroc, pas une hésitation, pas un mot qui dépasse. L’intrigue avance avec la régularité d’un balancier, et l’on devine que si l’on ouvrait le boîtier, on y trouverait des algorithmes polis à la main (enfin, à la machine). Mais voilà : au bout de 346 pages, on réalise qu’on a surtout entendu tic-tac. Une performance technique admirable… pour qui aime regarder les aiguilles tourner.

Voilà, amis, camarades, collègues monbestselleriens, vous savez tout ce que vous n’aviez jamais osé demander sur les textes “littéraires” écrits par ChatGPT5. Plus jamais vous ne lirez un de ces textes abusivement signés par monsieur Truc ou madame Machin… sans un sourire. Par prudence, car tout va si vite en ce monde, nous datons cet article. Août 2025

Cette série d’articles a été co-écrite (H. I.A.)

La personne humaine a apporté les objectifs, les idées, les éléments, le ton, les exemples (tout ce qui constitue l’article) et le second degré. L’I.A. a démêlé, agencé, apporté son expérience de l’écriture, puis vérifié et validé (le second degré aussi). Elle a permis à l’humain d’économiser quelques heures de travail, de se recentrer sur l’écriture, de s’amuser énormément, de rebondir sans fatigue… de rester souple sur les jarrets.

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11 CommentairesAjouter un commentaire

Merci infiniment à vous pour ces éléments très intéressants!

Publié le 20 Octobre 2025

Sujet intéressant. Cependant, l’IA ne remplacera jamais un humain dans la création d’un roman car l'humain est mille fois plus complexe qu'une machine, et son utilisation dans ce domaine reste, selon moi, facilement identifiable. J’ai eu l’occasion d’en faire l’essai et j’ai remarqué que cette intelligence artificielle a tendance à reproduire les mêmes tournures stylistiques, avec des effets de répétition, tout en produisant un texte souvent dépourvu de chaleur et de véritable sensibilité.

Un auteur n’écrit pas uniquement une histoire contrairement à l'IA qui n'est qu'un assemblage de phrases bien construites et aussi stylisé parfois : il transmet un ressenti, son passé, ses peurs, ses joies, ses nuances. Tout cela, l’IA est incapable de le retranscrire pleinement. Le résultat peut être bien rédigé, du moins pour ceux qui apprécient ce style, mais il manque une authenticité que perçoivent immédiatement les lecteurs dotés d’un sens aigu de l’observation et d’une sensibilité littéraire. On remarque également une certaine redondance dans la manière dont elle formule les idées. Bref, l'IA souffre d'un "constitutif narratif authentique" ou suffisamment singulier ou démarquant.

En revanche, l’IA peut être un excellent outil d’assistance : pour corriger des fautes, améliorer des tournures maladroites ou repérer des coquilles. Ce type de travail est déjà réalisé par des logiciels de relecture, et peut éviter de devoir recourir systématiquement à des services professionnels coûteux, ce qui représente un avantage pour ceux qui n’en ont pas forcément les moyens. Le problème rencontré c'est que certains en font un substitut au lieu d'en faire un allié, ce qui est d'une nuance très importante. Alors, certes, avec le temps, l'IA se perfectionnera au point de ne plus savoir le vrai du faux, mais je pense que la différence pourra toujours se faire si on est suffisamment avisé. La technologie a toujours fait parti de la société humaine, alors adoptons-nous, mais avec intelligence et non dépendance au risque de devenir des esclaves de notre propre confort et donc, être amené a régressé de plusieurs siècles au niveau de la civilisation. Chose que je constate déjà autour de moi à cause de ce confort technologique, justement.

Enfin, c'est mon avis. Il n'est pas forcément disruptif car déjà établi dans les milieux littéraires ou suffisamment consciencieux, mais il est bon de le rappeler.

Publié le 18 Octobre 2025

Pas d'IA non plus, je n'en vois pas l'intérêt et j'aime savoir qui s'en sert pour éviter... et j'en parle aussi dans une de mes nouvelles.
@Clara King 1

Publié le 12 Octobre 2025

C'est vrai, ça ! Ils commencent à nous les gonfler grave, avec leur IA. Vous écrivez bien (ou à peu près) : c'est un coup de l'IA. Vous écrivez comme une sandale : c'est que vous êtes un humain. Formidable, on juge maintenant de l'humain par son incapacité à produire une seule phrase correcte et on glorifie son ignorance grammaticale. Le progrès fait rage. On ne sait pas jusqu'où il s'arrêtera. L'IA est devenu dans les parages le parfait alibi des pondeurs de bouses. "J'écris peut-être comme un dyslexique en phase terminale, mais regardez, mesdames, messieurs, comme je suis un homme (ou une femme) admirable !!!" On regarde et on lit. Et on s'échange des commentaires louant tout et n'importe quoi, du moment que ça s'éloigne de la littérature. Et plus c'est nase, plus c'est sublime, plus c'est génial. Entrez, entrez, mesdames, messieurs ; vous allez assister au grand huit des écrivaillons égotistes ! Parce que, en plus, cette engeance s'en croit. D'aucuns vont même jusqu'à se prétendre artistes. C'est la piste aux étoiles. Dommage seulement que ces étoiles, qui vont par trois, ne soient que des rognures !
Je ne vous salue pas.
PS : Il y en a un, que je ne nommerai pas mais qui se reconnaîtra, qui prend soin d'avertir, dans sa biographie, que ses textes sont à 100% de lui. C'est bidonnant, parce que, à le lire, on ne doute pas un seul instant que l'IA refuserait tout net de signer un tel galimatias. Prions pour son âme en détresse...

Publié le 06 Octobre 2025

Mesdames et messieurs, installez-vous, on va parler d’un sujet révolutionnaire : “L’IA et la littérature”. Oui, encore. C’est le 47e épisode de cette saga palpitante, intitulée “L’IA, c’est trop lisse, trop fluide, trop… propre”. À ce stade, même les pubs pour adoucissants nous apportent davantage de surprises. Car attention, désormais bien écrire est devenu suspect. On va finir par accuser les dictionnaires de tricher.

Et renversement inattendu digne d’un tournant narratif dans un épisode de “Plus Belle la Vie” : ceux qui dénoncent les textes trop formatés sont les mêmes qui nous servent, depuis trois ans, les mêmes analogies en boucle. La nappe repassée ? Elle a plus de passages que le métro de la ligne 4 à la station Porte d'Orléans. Le meuble IKEA ? Il est monté, démonté, remonté, et toujours aussi bancal. La métaphore Colgate ? Elle nous a tellement rincé les gencives qu’on croirait entendre une pub des années 90.

Et si tout le monde écrit les mêmes plaintes sur la “fluidité trop parfaite”, peut-être que la vraie machine, c’est… la critique elle-même. Avec des chroniqueurs, qui recyclent davantage encore que le centre de tri de Montrouge.

Publié le 03 Octobre 2025

@Thierry Rucquois Tout comme Anne (@A.P. Gounon), au cas où elles voyaient le jour, je serais l'acheteuse confiante d'une version brochée de "Un dimanche de laine" et de "L'Écume Écarlate", cher Thierry. Vous êtes un des fleurons de ce site. Je vais tâcher de lire votre recueil dès que possible...
Sinon, plutôt que de saturer l'actu de tribunes répétitives à propos des IA, les gestionnaires de mBS feraient mieux de soigner leurs bons auteurs, ceux capables de se passer de ces nouvelles technologies. Mieux de demander aux autres d'assumer afin de pouvoir faire le distingo itou.
Je le répète : pour ma part, je ne veux lire que des écrits humains à 100%.
Amicalement,
Michèle

Publié le 02 Octobre 2025

@Thierry Ruquois.
Je vous rassure, Thierry, en l'occurrence, la " petite robe noire" fait référence à la robe (noire) que les femmes mettent quand elles ne savent pas quoi porter : elle va partout, elle sert à tout, comme le couteau suisse...il y a même un parfum ( Guerlain) qui s'appelle "la petite robe noire"!
Quant au texte, je ne le trouve pas très convaincant. On a un peu l'impression que, si on écrit bien, si on a du vocabulaire, si on fait "joli" où même baroque, on sera soupçonné !
Thierry, si vous faites imprimer votre roman " L'écume écarlate" par mbs, je serai la première acheteuse. Je n'ai pas oublié Nicolas et sa petite comtesse russe...
Amitiés
Anne

Publié le 01 Octobre 2025

Et oui ! En effet, il leur manque l'essentiel à nos chères IA ! Une réalité intérieure.

Le sens artistique est la soumission à une réalité intérieure. (Proust, La recherche, vol VII)

Publié le 01 Octobre 2025

Les auteurs de ces textes ont-ils conscience du vide de leur production ?

Publié le 30 Septembre 2025

Bravo et merci, chouette article. On repère aussi l'IA au souffle, avec ses accrocs, ses accélérations du coeur, et parfois ses surplombs, achtung, balek, attention ! Idée : lire ou relire le petit bouquin d'Umberto ECO, Reconnaître le faux, Gallim'art ?

Publié le 30 Septembre 2025

L'IA permet à l'être humain d'économiser quelques heures de travail, certes, mais il est en train de désapprendre en recherchant la facilité et le gain de temps. L'IA est une révolution formidable pour les entreprises et le travail administratif, mais la création est autre chose. L'originalité est la qualité principale du créateur et l'IA est monotone. Votre article est intéressant, merci et continuez à nous informer. @Sylvie de Tauriac

Publié le 30 Septembre 2025