Synopsis : A mépriser son corps et surtout son coeur pendant trop longtemps celui-ci se rebelle et il faut alors lui rendre des comptes et s'engager à ne pas oublier l'interdépendance du corps et de l'esprit.
Les thèmes du livre sont porteurs. Le milieu hospitalier très bien décrit, à la fois empathique et strict. Le ressenti du malade avec son corps qui le « lâche » progressivement traduit un engourdissement sûr et lent : un dialogue avec soi même. Ce sentiment d’impuissance, l’impossibilité de reconquérir son corps crèe une tension qui anime le récit.
L’idée de dialoguer avec son cœur est inattendue. Cette conversation personnifie la maladie, lui donne un rôle à part entière. En bonne santé, on nie parfois l’existence de son corps, de ses organes. Dans ce mode de narration, le cœur est un héros à part entière : un ami et un adversaire.
Pour une des lectrices, ce récit est touchant. Hypocondriaque de nature, elle sent dans cette personnification comme une mesure de la maladie, un être plein, entier avec lequel il faut vivre, négocier, concilier .
« Au bord du précipice quand chantonne la mort, même ceux qui voulaient renoncer à la vie, réalisent à quel point ils craignent cet abîme et sentent revenir le goût de l’existence. »
L'intrigue est bien menée, on se prend d’empathie pour le malade, à la fois drôle et menacé. Le livre s’assombrit au fur et à mesure, les espoirs de guérison s’évanouissent…Cette progression est subtile, on sent à la fois l’espoir, la résignation qui s’installe. Le destin qui se dresse.
Le titre est bien choisi, il sonne bien et il intrigue. Il est riche dans son ambiguité, comme un appel à la mort, ou plutôt quelquechose de très tentant, presque irresistible comme un repos absolu.
Le personnage principal qui se raconte, qui fait part de ses états d’âme ne laisse pas indifférent. Il évoque son frère et lui dédie un poème touchant. On a le sentiment qu’il est en pleine lumière, proche ; En réalité, il reste figé dans son état, et l’on sent que ce sont ses proches qui s’éloignent, C’est lui qui se rapproche implacablement de la mort, alors que les autres s’éloignent, immobiles en restant dans la vie. On a le sentiment d’une technique de cinéma, en restant aux côtés du personnage qui disparaît.
Synthèse des remarques du groupe de lecteurs ARESIOR
NB : La réponse aux questions des lecteurs sera publiée dés que les réponses de l'auteur nous parviennent sur ce même article
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