Je ne veux pas être Écrivain.

@Michèle C.
Bonjour Michèle, et merci pour votre chaleureux message. Je vous avoue que partir m'a traversé furtivement l'esprit récemment en lisant certains commentaires qui m'ont révoltée. Ensuite, il ne faut pas céder à cette facilité, car il y a aussi des personnes fantastiques ici (à commencer par les concepteurs, et je le dis en toute sincérité, au vu de leurs quelques apparitions par ci par là), alors il serait bien dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain (le pauvre !)
@FANNY DUMOND
Bonjour Fanny, parfaitement de votre avis, cet échange m'a beaucoup fait rire :)
Merci infiniment à Fanny Allard de nous avoir fourni cette possibilité !
Au plaisir de vous retrouver prochainement ;)

Bonsoir@Camille Descimes je ne sais pas pourquoi je pensais que l'auteur du billet était un homme, peut être une association d'idée à cause de la photo de Bernanos ? Puis, comme je n'ai pas vu d'autre Fanny dans les parages, j'en ai conclu qu'il s'agissait de moi. Quoi qu'il en soit, ce quiproquo est amusant et permet de détendre l'ambiance et de faire connaissance dans l'humour partagé et la simplicité. Bien cordialement. Fanny

@Camille Descimes Pas d'erreur, il s'agit bien de deux Fanny distinctes ;-). Votre proposition d'échanger avec humour n'est pas sans me rappeler un auteur disparu en avril 2022, qui, malgré cette conclusion systématique qui traduisait un bel état d'esprit, a subi un acharnement malveillant, ici même. Je profite de ce commentaire pour vous dire que j'ai apprécié plusieurs de vos récentes interventions.
@Fanny Duchon Allard Merci pour cette tribune-pamphlet qui fait du bien, car nous sommes nombreux ici à partager votre sentiment. Je note votre expression : "Nous ne sommes que des passeurs de mots". Il est un fait que les écrits restent... Pour ma part je pousse plus loin le raisonnement : nous sommes des passeurs tout court et devons prendre conscience de l'importance de ce rôle, êtres éphémères que nous sommes. La toile nous en a éloignés, favorisant l'inconséquence, le buzz, l'explosion de l'ego, le retournement de veste, la banalisation en tout genre... "C'est virtuel, c'est du vent", affirment les agresseurs en oubliant l'être humain de chair et de sang qui subit, derrière son écran, et qui se retrouve bien démuni, lorsque les gestionnaires de plateformes n'assument pas leur rôle de modérateur en s'appuyant sur le même argument.
Mais l'élite auto-proclamée, qui opère ici depuis des années, voit ses plans bien contrariés, au final : les auto-édités, qu'ils méprisent pour une grande majorité, se bousculent toujours au portillon tandis que de très bon éléments ont déserté, de guerre lasse... Puissent-ils prendre enfin conscience de l'inefficacité de leur démarche...
À tous, bonne soirée. Amicalement,
Michèle

@FANNY DUMOND
Vous avez raison, j'ai cru que F.Allard s'appelait aussi Fanny, à la réflexion rien n'est moins sûr !
Il n'y a qu'un pas vers le film de Chabat où tout le monde s'appelle Pierre (quelle culture lumineuse, n'est-ce pas... Cependant je n'ai vu que des extraits, je dois l'avouer, je ne saurais donc vous recommander ce "rrr" !)
Vous exprimez de toute façon tous (toutes ?) les 2 la même idée, différemment, mais avec un esprit de synthèse similaire, clair et efficace.
Je réitère donc mes remerciements, aux Fanny, au F. ainsi qu'à Menouar Ben Yayha pour son jeu de mots et à Catarina Viti pour son autre citation, que je ne connaissais pas.
(Je ne prétends pas élever le débat avec mes références culturelles absurdes, je ne veux pas non plus être théologien après tout ;)
Très bonne soirée, au plaisir d'échanger avec humour sur d'autres tribunes !

Bonsoir@Camille Descimes il me semble que vous vous soyez emmêlée les pinceaux dans les Fanny ;-))) si oui, je vous remercie de vos impressions et je vous rejoins dans votre réflexion pleine d'humour qui m'a beaucoup amusée. Sous mes airs comme ça, j'adore rigoler. Je vous souhaite une bonne soirée. Fanny Dumond, avec un D. malgré mon correcteur qui ne veut en faire qu'à sa tête, le bougre !!!

@Fanny Duchon Allard
Merci pour ce partage de vos réflexions impulsives, avec élégance et humilité :)
Pour alléger un peu le débat, je ne résiste pas à vous livrer cette autre réflexion :
"Si tous ceux qui se prennent pour des lumières pouvaient la mettre en veilleuse, ce serait déjà une belle contribution écologique..."
A très bientôt, probablement :)

Merci pour ce "billet d'humeur" qui remet à leurs justes places nos "écrits vains"!

Les profils sur ces plates-formes d’écriture/lecture sont variés. On y trouve celles et ceux qui :

- sont plus que persuadés d’être écrivain (il y a quelques mois, nous en avons eu un exemple étonnant !)

- sont attirés par une éventuelle édition

- concourent pour une somme d’argent et qui très souvent la gagnent suite aux nombreux likes de leurs multiples « amis » (même si plein de fautes en tout genre, d’où des échanges plus que houleux sur un site que j’ai abandonné)

- publient, point barre, et qui n’en n’ont rien à faire des autres

- publient pour faire leur petite pub et qui, eux aussi, n’en n’ont rien à cirer de la communauté

- commentent et louangent pour avoir un retour d’ascenseur

- harcèlent en MP l’auteur de remarques, souvent pertinentes, afin qu’il les supprime pour cause qu’elles le font dégringoler dans le classement !

- se font un malin plaisir à démonter, dévaster les nouveaux venus ou certains autres qu’ils ont dans le pif (un, en particulier !)

- commentent un texte lu de A à Z avec prises de notes et qui ne reçoivent aucun remerciement (pour ma part, c’est définitivement terminé !)

- publient, simplement, afin de pouvoir discuter, partager avec des personnes qui pratiquent la même activité ou loisir.

Voilà pour mes constatations sur les motivations de chacun et merci pour votre billet.
Fanny

Belle citation de l'immmmmmmmense Bernanos qui s'est maintes fois exprimé sur son "sacerdoce"
« A mesure que je vieillis, je comprends de mieux en mieux que ma modeste vocation est vraiment une vocation. Le Bon Dieu doit m’appeler chaque fois qu’il a besoin de moi (et beaucoup de fois ! et sur un ton comminatoire !). Alors, je me lève en rechignant et, sitôt la besogne faite, je retourne à ma vie ordinaire. »
On pourrait multiplier les citations.
Ecrire, pour Bernanos, est chose grave, surtout lorsqu’il s’agit des choses de la vie spirituelle. « Le Bon Dieu ne m’a pas donné une plume pour m’amuser avec », écrit-il quelque part.
(in "Bernanos et Bremond -Cairn.info)