> Cerise Guy Mon livre traite de l’enfermement. Comment une femme peut facilement se laisser séduire par un pervers narcissique et se laisser maltraiter en toute innocence, croyant aimer et être aimée.
L’enfermement, dans cette histoire, réside dans la croyance de Barberine qu’elle n’a plus d’atouts pour séduire et, par voie de conséquence, se laisse subjuguer par un homme malin, charmeur et convaincu de sa capacité à torturer les femmes amoureuses.
Il se pense invincible, et elle plie. Elle se laisse piéger, sans résister, par tous les délires qu’il propose, au point d’en perdre la raison. Elle veut vivre totalement cette histoire d’amour, persuadée que c'est la dernière, et elle s’y enferme au point de nier les évidences.
Principalement l’observation et les histoires qu'on me raconte.
J’aime beaucoup écouter les autres, les amis, les témoignages à la radio, les infos.
Et je suis fan de documentaires, qui sont des mines pour enrichir l'imaginaire. La lecture d’un livre peut aussi m’inspirer, ou même un mot, une phrase peuvent me donner envie de continuer une histoire.
Et si ?... Et alors ?... Que se passerait-il si ?…
L'histoire que je raconte dans ce roman est arrivée à une de mes amies, bien que je me sois très largement éloignée d’elle aujourd'hui. Ce n’est évidemment pas son prénom, ni sa profession, ni même sa situation personnelle, mais elle a rencontré le même genre d’homme qui lui faisait écrire des histoires qu’il envoyait ensuite à d’autres. Tout ce qu’elle lui donnait lui servait à briller aux yeux de ses nouvelles conquêtes. Et tout ce qu’il lui envoyait n’était pas de lui, mais d’autres de ses amours antérieures qui avaient une plume.
Il avait donc un catalogue de déclarations et de mots d’amour qu’il avait consciencieusement mis de côté, prêts à l’emploi. Une supercherie invraisemblable qui m’avait fascinée. J’ai, bien sûr, créé les personnages qui gravitent autour de Barberine. Et heureusement, la toute fin est aussi de mon invention.
J’ai découvert la passion de l’écriture avec ce roman, et, surtout, ma capacité à inventer, à voir surgir des situations auxquelles je n’avais pas pensé au départ.
C’est très enthousiasmant.
L’idée de faire vivre des personnages m’a provoqué une grande joie. Avec l’écriture, on ne s’ennuie jamais, on se sent très entourée par toutes ces personnalités sorties de son imaginaire.
Quand l’histoire se termine, on se sent abandonné, ça ressemble à la fin des vacances.
Alors, j’ai bien l’intention de terminer l’autre roman que j’avais commencé et abandonné
pour écrire celui-ci. Il m’attend. C’est l’histoire d’une fille de la campagne, pauvre, pas éduquée et très laide, qui va se faire engager, après plusieurs placements comme femme de ménage dans divers maisons bourgeoises, auprès d’un homme brillant, esthète, riche, amoureux de la beauté, très en vue, et dont, bien entendu, elle s’éprend à la folie.
Elle réussira à entrer dans son lit et ainsi perdre sa virginité, après une machination diabolique.
Ce qui m’intéresse avec ce sujet est de parler de la dictature de la beauté dans notre société. Quand on est laid, difforme, inculte on ne trouve sa place nulle part ou difficilement. Ça peut rendre fou.
Mes premiers lecteurs m’ont d'abord fait un immense plaisir, car ils ont compris ce que j’ai voulu transcrire : à savoir la progression de l’illusion de l’amour et le piège tendu. La fin les a tous surpris, car elle est assez imprévisible.
La plupart de mes lecteurs apprécient le style et les expressions utilisées, et ils ont été sensibles aux personnages secondaires qu’ils jugent attachants, comme Robert,
Tantélé ou Dalia. Le conte assez surréaliste de IDDU qui orne la narration, a été remarqué et ça me fait très plaisir.
Parmi les 25 auteurs lauréats
Mélissa da Costa – Albin Michel,
Cathy Bonidan – La Martinière,
Pascale Lecosse – La Martinière,
Henri Guyonnet - Anne Carrière.
Barberine, fragilisée par des deuils et des séparations, veut croire à la renaissance de son histoire avec Adolphe, lequel, contre toute attente, reparaît dans sa vie. Elle est grisée par tous les mots d’amour et les poésies qu’il lui envoie chaque jour. S’installe alors une relation qui devient très vite inconfortable, frustrante et tristement aliénante. Ici, il n’est pas question de vol d'argent ou de tromperie, mais de mystères, d’absences, de rendez-vous manqués qui débouchent vite sur un constat : Barberine s’est fait voler son âme. Autour d'elle, gravitent des personnages attachants, disposés à l'aider à ouvrir les yeux. Comme Robert, son ami bistrotier, devenu alcoolique. Sa tante Hélène, productrice à la radio. Sa soeur mal aimée. Piotr, son cousin russe. Son mari disparu, qui refait surface. Un boucher vulgaire. Et une inconnue qui lui révélera l’invraisemblable réalité.
Sans doute parce que je fais du théâtre, les mots ont toujours été des amis très proches. J’aime les dire, les prononcer, et je les chéris avec attention. J’aime lire les auteurs qui ont une façon particulière de raconter des histoires, en mélangeant le tragique avec des pointes d’humour. Ceux qui m’ont inspirée sont : Barbey D’Aurevilly, Emile Ajar, Jean Paul Dubois, Hervé Le Tellier, et sans oublier bien sûr Marivaux, Musset, Racine et tant d’autres !
Être sur les planches, exprimer des sentiments, vivre dans la peau d’une autre le temps d’une représentation en direct devant un public m’a longtemps comblée. J'ai traduit et adapté des pièces principalement anglaises, américaines ou irlandaises. Personne n'est parfait, Si j'étais diplomate, Bed and breakfast, Et je me suis attelée à l’adaptation de Anna Karenina ( dont j’ai fait la mise en scène) et La Locandiera, toutes ont été éditées, et jouées dans des grands théâtres parisiens. Puis s'est présentée l’envie de raconter les histoires qui me traversent l’esprit. L’écriture du roman est donc venue dans un deuxième temps ; elle est le fruit d’un long processus. J’ai commencé par suivre les conseils d’un éditeur, ce qui m’a conduit à reprendre da capo l’écriture de "L’homme qui n’existait pas". S’en sont suivis des mois d’écriture et de réécriture. J’étais enragée, je voulais le finir, ce roman, et le réussir. J’ai également suivi un atelier d’écriture pour m’aider à perfectionner la version finale.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Je n'ai pas lu depuis si longtemps!........Ce livre m'a tenu en haleine jusqu'au bout TROP TOP MERCI à L'AUTEUR Cerise GUY j'ai maintenant à nouveau envie de relire
Je conseille vivement ce livre BRAVO FELICITATIONS.
Très touchée p
Bonjour,
Je ne lis plus rien parce que je suis poursuivie pour dettes (de lecture) contractées en grand nombre sur ce site.
Je n'écris plus rien parce que je suis dépressive, néanmoins le titre de ce billet m'a interpellée et poussée à y réagir de manière certainement provocante et égocentrée, car après l'homme qui n'existait pas, sur Monbestseller.com, voici venu le tour du livre qui n'existait pas, le mien en l'occurence, le dernier mis en ligne ici, dont j'ai expurgé drastiquement le contenu (avant toute réelle écriture, de peur des conséquences diplomatiques et personnelles...), seul en est resté son titre, je suppose racoleur, et qui connait néanmoins une fulgurante progression du nombre de vues...
Sera-t-il prochainement mis à l'honneur, je l'espère bien !
Il ne contient rien, ha, ha, ha, ha, ha...
Je ne regrette pas mes 15 euros par mois pour rassembler tous mes torchons et mes écrits partiels ou inexistants, sous ma bannière, qu'est-ce que je me marre grâce à ce site, merci, merci !
Absolument fantastique pour réhausser son ego (sans parler des petites guéguerres entre auteurs, des chasses aux trolls monstrueux, des amies de plume, cot cot cocotte... Impossible de s'y ennuyer.), même si ma production est véritalement lamentable... Quelle ambiance !
Et je pense être bientôt nominée pour rien.
J'adore...
NB : Rien à voir avec la rubrique et l'auteure mise à l'honneur ici, que je prie de m'excuser, comme ses lecteurs pour mon intrusion.
Quel plaisir d’entrer dans la vie de la si attachante et pétulante Barberine ! On la suit avec passion jusqu’à la fin de ce beau roman dont on voudrait qu’il ait une suite ….
Quel est le plus charmant son style d'écriture et son style tout court ?
Un très bel article qui donne envie de vous lire. Ce que je m'en vais faire de ce pas.