Deux romans ont valu à la Saoudienne Ritaj al-Hazmi, âgée de 12 ans, de décrocher le titre de « plus jeune auteur d'une série de romans du monde ».
Mais nous, les Français, ne sommes pas si mal (cocorico).
A seulement douze ans, Charles-Antoine Cros avait déjà quatre romans à son actif. Il a écrit son premier livre à l’âge de 5 ans (7 lignes seulement : « La fiancée du Pirate »), mais il a vraiment commencé sa carrière d’écrivain à l’âge de 8 ans et demi.
A 17 ans, repérée sur Wattpad par Florian Lafani, Camille Pujol a publié deux romans chez Michel Lafon.
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Pour le plus jeune c'est fichu, je vais concourir pour le plus vieux !
@Luce Delbeau
Chère petite mademoiselle, non, je l'avoue avec humilité, je n'ai jamais fréquenté de club de tennis - le sort, par ailleurs pas toujours des plus amène, m'a au moins épargné cette calamité. En revanche, j'ai fait partie, un temps, d'un club de belote tchétchène (celle qu'on dispute en remplaçant les cartes par des kalachikovs), plus tard j'ai occupé la place de première castagnette dans un orchestre de valse musette andalouse, ce qui me permet, sinon de comprendre, au moins de deviner ce que vous voulez dire, même si je ne distingue pas très clairement où vous voulez en venir. Mais c'est sûrement que j'ai passé l'âge de croire que deux plus deux égalent quatre.
@Rachid Blanchet'
Tous faits de la même glaise ! Et souffrante par-dessus le marché ! Comme vous y allez ! Pour ma part, je ne me reconnais pas dans ce portrait. Si je suis fait de quelque chose, c'est plutôt, me semble-t-il, et sans chercher à me hausser du col, de cette gaufrette conique destinée à recevoir les boules de sorbet citron-vinaigrette. Et je peux bien vous assurer que, question santé, je me porte comme un charme (ou un frêne, si vous préférez), hormis, c'est vrai, un inconfortable panaris au ventricule droit qui m'oblige à reprendre mon souffle quand je me rends aux toilettes. Mais qu'est-ce qu'un panaris quand, d'autre part, je pète le feu à l'instar de M. Lincendy soi-même ou comme la brigade tout entière des sapeurs-pompiers de Saint-Pétard-en-Vexin ?
Cela posé, soyez assuré que j'ai lu avec un grand intérêt votre leçon de moraline à l'usage des pieds bots, des culs-de-jatte et assimilés. Malheureusement, je ne me sens pas la force morale de me plier à ses nobles préceptes, ce qui entraîne que je resterai l'ours mal léché que ma pauvre mère a enfanté (dans la douleur, car elle était, elle, faite de cette glaise souffrante qui, à vous en croire, est le lot commun de la peccamineuse humanité). Ne m'en tenez pas rigueur ; j'aimerais énormément, je vous prie de le croire, être capable de m'amender ; mais je n'ai pas plus de volonté que de courage ; et, pour information supplémentaire, je n'ai pas le nez grec. Dès lors, la résipiscence n'est pas ma tasse de thé, et je finirai très certainement dans l'enfer qui attend les âmes indisciplinées. Ainsi soit-il.
@Rachid Blanchet'
Combien vous avez raison ! Tuer le temps (avant qu'il ne nous tue nous-mêmes), voilà la grande affaire ! Surtout en notre siècle qui nous a abandonnés à nous-mêmes ! Et je connais bien des manières beaucoup plus funestes de l'occire, cet odieux, cet affreux Ganelon, que celle qui consiste à courtiser la grammaire.
@Luce Delbeau
Chère Madame, sans doute avez-vous raison, ce qui ne signifie pas que vous n'avez pas tort. J'entends parfaitement ce que vous dites de la distinction entre les auteurs amateurs et les auteurs professionnels. Cependant, j'ai la faiblesse de penser qu'il n'est interdit à personne de s'initier aux arcanes de la grammaire française, surtout quand on se met en tête d'écrire. Mais admettons qu'il vaille mieux noircir fautivement des pages blanches plutôt que d'aller dépenser sa paie au bistrot. Il n'empêche que l'effort déployé pour écrire ne suffit pas à absoudre les péchés qu'on commet contre la langue, il n'empêche que je ne crois pas qu'on puisse juger d'un résultat à la quantité de sueur dépensée pour l'obtenir, quel qu'il soit. Mais, soit, tout le monde n'est pas Victor Hugo (ce n'est qu'un exemple) et tout le monde a nonobstant le strict droit de venir déposer son texte sur le site. Toutefois, il me paraît assez inconséquent d'attendre des brassées de louanges alors qu'on ne s'est pas même donné la peine d'apprendre (là encore ce n'est qu'un exemple, et ce n'est pas si sorcier) l'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir. Être un amateur n'excuse rien, je dirais même "au contraire" - comme dirait l'autre, c'est mon avis, et il se trouve incidemment que je le partage.
PS : Vous paraissez vous étonner de l'emploi d'un tracteur pour biner les ravioles (et non les raviolis) afghans. C'est simplement que vous confondez gastronomie et botanique, c'est simplement que vous ne connaissez rien à la culture de cet insecte.
@Luce Delbeau
Chère Madame, je conçois parfaitement qu'à 8 ans on puisse se lancer dans l'écriture sans se soucier de la grammaire. Cet âge est tendre (selon la formule consacrée) et l'on n'a pas encore eu le temps de faire le tour, si l'on y parvient jamais, des délicieuses complexités de la langue française. De fait, à cet égard, il n'est peut-être pas tout à fait ridicule de prétendre que l'exploration de la grammaire pourrait aisément occuper toute une existence. Au reste, il est notable que d'aucuns y consacrèrent leur vie entière, ainsi M. Grevisse dont je vous conseille "Le Bon usage", aussi souvent passionnant qu'un excellent roman de cape et d'épée...
Cela dit, et comme on s'en aperçoit trop fréquemment dans les parages, il me paraît dommageable, passé un certain âge, de méconnaître les fondements de cette grammaire, singulièrement quand on se pique de noircir du papier. C'est un peu, me semble-t-il, et pour faire image, comme si l'on se lançait dans la confection d'un Paris-Brest (ça marche aussi avec les saint-honoré) en ignorant tout de la pâte à chou. On imagine d'ici le désastre pâtissier...
Eh bien, des désastres, littéraires cette fois-ci, il en existe maint et maint sur le site, même s'il ne semble pas politiquement correct de le dire, même si de nombreux auteurs supportent d'autant moins les remontrances qu'ils sont plus peccamineux. Mais c'est ainsi que va la vie. Et c'est aussi ainsi qu'Allah est grand, comme avait accoutumé de conclure un autre grand amateur de grammaire.
PS : Je possède en effet un tracteur ; je m'en sers quand je bine mes parterres de ravioles afghans; mais il n'a rien de "tanato". Et croyez bien que je ne suis pas le dernier à m'en désoler.
Vous êtes sans doute trop jeunes pour vous en souvenir, mais au milieu des années 50, une certaine Minou Drouet (8 ans) vit ses poèmes publier chez Julliard. S'ensuivit une controverse passionnée sur l'authenticité de ces écrits, Cocteau déclarant même : "Tous les enfants ont du génie, sauf Minou Drouet !" Pour ma part, et quoique n'ayant aucun génie d'aucune sorte, je partage assez cet avis...