Interview
Le 12 nov 2024

Les auteurs et leurs pseudonymes

Bienvenue dans l’univers des masques littéraires ! Ils sont nombreux à avoir choisi de publier sous pseudo : Molière, Voltaire, Defoe, Agatha Christie, Georges Sand, Vercors, et toujours pour de « bonnes raisons », jusqu’à J.K. Rowling qui ne mentionna que ses initiales pour ne pas faire fuir un lectorat de jeunes garçons… D’accord, tous ces choix semblent compréhensibles, mais que penser de la prise de pseudo chez de parfaits inconnus autopubliés ? Et que penser de surcroît de la multiplication de pseudo ? Nous avons décidé de mener sur le sujet une étude de haute précision scientifique.
Tribunes monBestSeller : Les auteurs et leurs pseudonymes

Nous allons bien entendu concentrer notre étude sur la planète du Système Livre la plus chère à notre cœur : monBestSeller. À première vue, il peut sembler étrange qu’un même auteur choisisse plusieurs pseudonymes pour publier différents textes ou pour divers types d’interactions. Sur monBestSeller, cette tendance est devenue une véritable signature, certains auteurs ayant jusqu’à trois ou quatre pseudonymes distincts pour diverses activités : publier une nouvelle, commenter un article, ou participer à des concours. Mais pourquoi cette « manie du pseudo » ? Et surtout, que dit-elle de notre communauté et de notre relation avec l’écriture ?

Pour comprendre ce phénomène, plongeons dans les multiples raisons qui poussent les auteurs à emprunter des identités variées sur notre site.

Le pseudo : une manière de libérer la créativité de l’écrivain

La première motivation est peut-être la plus simple : le pseudonyme offre une liberté d’expression. Lorsque les auteurs créent un nouveau texte, ils peuvent ressentir le besoin d’explorer une facette inédite de leur personnalité, de tester une nouvelle voix narrative ou de se libérer de l’image qu’ils ont déjà construite avec un autre pseudo. Se glisser dans la peau d’un autre "personnage" leur permet de publier sans la pression des attentes de leurs lecteurs habituels.

Il s’agit, en quelque sorte, d’une permission qu’ils s’accordent pour oser l’inattendu. Imaginez un auteur habitué à écrire des polars, qui décide un jour de partager un recueil de poésie sensible. Utiliser un autre pseudo peut lui permettre de s’aventurer sur ce terrain sans craindre de déconcerter ses lecteurs fidèles. Le pseudonyme devient alors un outil créatif, permettant de dépasser les frontières habituelles de son écriture.

Prendre plusieurs pseudonymes : un jeu des rôles pour mieux se retrouver

Un autre aspect, plus psychologique, de cette "manie du pseudo" est lié à la dimension performative de l’écriture. Certains auteurs, sur monBestSeller, créent des identités multiples pour différents aspects de leur parcours littéraire : un pseudo pour publier, un autre pour commenter ou encore pour participer à des appels à textes. Ce "jeu des rôles" correspond à une forme d’organisation mentale où chaque pseudonyme incarne un rôle précis dans la construction de leur identité littéraire.

En changeant de nom, ils peuvent aussi se défaire des possibles critiques ou des échecs passés, et aborder chaque texte comme une expérience nouvelle. Cela leur permet de vivre pleinement chaque "rôle" sans avoir à fusionner toutes ces facettes en une seule personne. C’est une manière d’organiser leur parcours d’auteur de façon plus segmentée et de structurer leurs différentes activités, ce qui, paradoxalement, peut les aider à clarifier leurs objectifs littéraires.

Pseudonyme : une forme de protection et de distanciation

Le pseudo est aussi une protection, un rempart face aux critiques. En variant les noms, les auteurs créent une distance entre eux-mêmes et leurs écrits. Cette distance peut paraître illusoire, car notre communauté de lecteurs aguerris finit souvent par identifier l’auteur malgré ses efforts de camouflage. Néanmoins, cette frontière psychologique joue un rôle crucial : elle permet de minimiser les risques de jugement et d’apaiser l’ego, toujours un peu vulnérable face aux retours.

En adoptant un nouveau pseudonyme, un auteur peut ainsi « s’isoler » de ses autres écrits et recevoir les critiques avec plus de détachement. Cela devient une forme de protection émotionnelle qui aide à encaisser les retours avec davantage de sérénité et à mieux comprendre les réactions des lecteurs.

Pseudonyme : une stratégie pour optimiser la visibilité ?

Enfin, n’oublions pas une dimension plus pragmatique : la visibilité. Sur un site où les publications sont nombreuses et où chaque nouveau texte entre en compétition pour attirer les regards, multiplier les pseudonymes peut être une technique pour accroître les chances d’être lu. En publiant plusieurs œuvres sous des noms différents, un auteur augmente les occasions de capter l’attention. Un texte signé par "Auteur X" attire un certain public, tandis qu’un autre signé "Auteur Y" pourrait trouver des lecteurs différents.

C’est aussi une manière de contourner les algorithmes de recommandation et d’optimiser les chances d’apparaître dans des sélections variées. Autrement dit, cette stratégie repose autant sur un désir d’anonymat que sur un besoin de visibilité. Ce jeu de masques devient alors un moyen pour chaque auteur de tirer parti de la plateforme, tout en s’offrant un terrain d’exploration presque infini.

Pseudonyme : une stratégie pour bénéficier de la gratuité de la mise en ligne

Eh oui, pour certains, ne pas lâcher un sou pour promouvoir leurs textes est une fin en soi. Une des idées les plus ancrées dans les représentations de l’édition de livre est : "s’enrichir grâce à ses publications". La littérature permet d’être riche et célèbre comme Mélissa da Costa et JK Rowling. Dès lors, il n’est pas question de dépenser un sou pour se promouvoir.

Ne faudrait-il d’ailleurs pas payer pour lire les merveilleuses productions littéraires de Josette Painsec ou Cérébral75. Mais n’est-on pas en droit de se demander ce qu’il se cache derrière cette pingrerie ? Et si ce n’était qu’un effroyable manque de confiance en soi ? Nous voilà bien loin de la publicité de L’Oréal "Parce que je le vaux bien !"

Mais, heureusement, il y a une autre piste de réflexion au choix de publier sous pseudo. Et ce choix ne serait pas une stratégie d’auteur, plutôt une immersion dans l’air du temps, une concession à la nouvelle donne : celle de l’identité multiple.

Identité et identification

Primo, il ne faudrait pas confondre « identité » et « identification ». L’identification d’un individu correspond à la façon dont les autres le perçoivent et le reconnaissent, donc le définissent, alors que l’identité est la façon dont la personne elle-même se définit. Et n’est-ce pas sa liberté que se présenter comme elle le souhaite, sous ses divers jours ?

L’identité de l’individu à l’époque du numérique

Eh oui, cher lecteur, une raison il est temps de vous faire : nous ne vivons plus au 20e siècle ! Et les valeurs ont considérablement changé en peu de temps sous l’influence du numérique et des Réseaux sociaux. La technologie nous donne le pouvoir d’intensifier notre présence. Au siècle dernier, nous n’étions connus que des quelques personnes dont nous avions croisé la route, mais de nos jours, nous pouvons être « vus » et « suivis » par des milliers ou des millions d’inconnus. Et l’évolution historique de notre société nous montre et nous démontre que la masse des « spectateurs » d’aujourd’hui n’a plus les mêmes valeurs. Attendre aujourd’hui d’un individu qu’il soit lui et lui-même, c’est-à-dire que je suis en mesure de le reconnaître, l’identifier et le cloisonner, et vertueux, transparent et constant est un travers policier des siècles derniers qui n’a plus de nos jours, ni sens ni valeur.

Vers une nouvelle acceptation de l’identité multiple

Cette "manie du pseudo", si particulière à notre communauté, en dit long sur les besoins et aspirations des auteurs : besoin de liberté, de protection, d’organisation, et d’une certaine reconnaissance. Loin d’être un défaut, cette tendance révèle à quel point l’acte d’écrire est une aventure intérieure qui se vit souvent dans la tension entre identité et multiplicité.

Alors, la prochaine fois que vous reconnaîtrez un auteur derrière un de ses multiples pseudonymes, laissez-vous charmer par cette richesse des identités. Car finalement, chaque nom est une invitation à découvrir un nouvel aspect d’un écrivain qui, sous le masque, est toujours en quête de nouvelles histoires à raconter… pour vous, chers lecteurs.

Et vous, avez-vous déjà tenté l’aventure du pseudonyme ?

Mais il y a aussi le jeu de la sincérité, une toute autre approche qui vous amène à faire face au lecteur tel que vous êtes avec votre vrai nom : plus fragile parce que sans masque, mais plus fort aussi parce que sans artifice.
Signer Scoubidou ou Rantanplan… ne renforcera pas nécessairement votre crédibilité. 
Signer Jean Dupont est un signe de conviction, de courage, qui prouve que vous vous assumez...

Avec le Pack Prem’s sur monBestSeller, qui permet de signer tous ses ouvrages sous le même nom d’auteur, nous proposons aux auteurs qui le souhaitent de choisir l'option de la transparence.
 

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43 CommentairesAjouter un commentaire

Cher et inénarrable @Tomoe Gozen,
Vous étant mêlé un fois de plus à une conversation à laquelle vous n’étiez pas convié et refusant d’essuyer les traces de votre prose fielleuse - prose pleine d’humour qui exploite l’absurde pour "faire tout simplement concurrence à l'immense absurdité du monde" et "pour tenter d'avoir un pas d'avance sur le désordre des choses", précisez-vous (PTDR !)-, je recopie ici mes brèves réponses (n’y cherchez aucun message philosophique, ce serait une pure perte de temps ;-)) :
@Tomoe Gozen Bla, bla, bla…
PS : j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : on recense beaucoup plus de victimes chez les aigrefins ;-).
@Tomoe Gozen Bla, bla, bla... Bonne soirée !
PS : et surtout, n’oubliez pas de réchauffer votre cassoulet avant de le manger directement dans la boîte, scotché à votre écran… C’est beaucoup plus digeste ;-).
21 novembre 2024

Publié le 23 Novembre 2024

@Catarina Viti Je vois que tu viens d'effacer tes commentaires. J'efface donc les miens, et si tu pouvais suggérer à la purge de faire de même - ne fait-il pas bon rêver ? - ce serait parfait ;-).
Bonne journée et bon week-end à tous,
Michèle

Publié le 22 Novembre 2024

?

Publié le 21 Novembre 2024

@Zoé Florent
J'ai lu, en me tordant de rire, votre emploi du temps d'hier. Je vous cite : "Hier, en dehors de MBS, j'ai écrit deux chapitres, lu le roman de mon ex-mari (court, je te rassure : seulement 132 pages), j'ai bricolé, fait un peu de ménage, cuisiné et passé une agréable soirée avec mon époux ". Et je me suis dit : "C'est quand même vachtement cool, pour un mec, d'être marié avec une HPI. La conne se tape toute seule les tâches ménagères et, en plus, elle s'en vante et s'en réjouit !" C'est tout à fait admirable ! Et vivent les nénettes qui possèdent une intelligence particulière, plus intuitive, plus abstraite et moins linéaire, mêlée d'une grande sensibilité qui rend chaque instant, chaque émotion et chaque réaction plus intenses !" Sans blague, c'est le grand pied pour un mec !!!

Publié le 21 Novembre 2024

@Zoé Florent
Prenez garde, chère HPI, il paraît que le ridicule, au contraire de ce qu'on dit, fait beaucoup de victimes...

Publié le 21 Novembre 2024

Au fait, moi je suis PSG : Petite Salope Germanopratine.

Publié le 21 Novembre 2024

Zoé Florent HPI !!! Tout s'explique. A condition toutefois que cela signifie Haute Parano Intégriste... Mais peut-être faudrait-il l'avertir des périls des projections plus globales. C'est vrai que ça peut mordre, ces saloperies-là !

Publié le 21 Novembre 2024

@Catarina Viti Et vice-versa aussi pour les tirs de boulets et les envois de baisers, non :-) ?

Publié le 21 Novembre 2024

En fait, les pseudos ne changent rien à l'affaire. Ils en existe deux catégories : les "pseudos charmants" et les "pseudos haïssables". Tout le monde n'étant pas d'accord sur la classification (encore une histoire de Shadocks et Gibis), cela dégénère.
Certains auteurs, persuadés de porter un "pseudo charmant" en toute légitimité, tirent des boulets sur ceux qu'ils jugent vilains et nocifs et, en même temps, envoient des baisers à des pseudos à vomir d'indigestion d'idiotie, simplement parce qu'ils se connaissent et reconnaissent. Nous voilà bien avancés.
Avec ou sans pseudo, l'humain en tient une sacrée couche, et il n'a besoin de personne, même pas de l'IA, pour faire étalage de sa crasse.
L'article est bien fait (il paraît que c'est une production IA, tant pis -ou tant mieux !), il nous encourage à réfléchir sur le fait que nous sommes en 2025 (ou presque). Mais après 50 ans, si on n'a pas déjà sa Rolex, il est peu probable qu'on s'en paye une un jour.

Publié le 20 Novembre 2024

Merci pour cette réflexion sur l’identité multiple des auteurs et le choix du pseudonyme. Dans mon cas, écrire sous pseudonyme est une manière de me protéger. Mon univers sombre, abordant des thèmes dérangeants, pourrait être mal compris et nuire à ma vie personnelle ou professionnelle. Certains métiers, notamment publics, nécessitent une réserve, et ce choix me permet de concilier ma passion pour l’écriture avec ces contraintes. Ce n’est pas une manière de fuir, mais de préserver un équilibre entre mes écrits et ma vie.

Publié le 17 Novembre 2024

Intéressant. Pour ma part, j'ai décidé de ne pas utiliser de pseudonyme tout simplement pour m'encourager à assumer ce que j'ai de plus vrai : mes mots et mes pensées.

Publié le 17 Novembre 2024

C'est bien joli, et très touchant, une pareille unanimité !

Publié le 15 Novembre 2024

@monBESTSELLER
Je suis parfaitement d’accord avec vous.

Publié le 15 Novembre 2024

@Ernesto Férié
La richesse d'une langue sert à cela : dire des vérités avec mille nuances qui les rendent acceptables ou pas

Publié le 15 Novembre 2024

Voici un article intéressant ; je réfléchis et je choisis la franchise car mes lecteurs doivent me prendre telle que je suis : une histoire, un nom, une identité et des opinions. Je ne veux pas me cacher et j'affiche mon blason. @Sylvie de Tauriac

Publié le 15 Novembre 2024

@Ernesto Férié
Et c'est ce qui explique que votre fille est malade...

Publié le 15 Novembre 2024

@monBESTSELLER
La vanité suscite la moquerie. La moquerie suscite l’autodéfense. Ce sont des mécanismes naturels.
La moquerie manque certes d’égard à la vanité. Mais la vanité ne manque-t-elle pas d’égard à la vérité ?

Publié le 15 Novembre 2024

@Ernesto Férié
Cher monsieur, force m'est de préciser que je me fous assez considérablement de ce qu'on peut dire de moi, dans un sens comme dans l'autre.
Pour faire valoir ce que de droit.
TG

Publié le 14 Novembre 2024

Bonjour,

Je trouve le sujet intéressant...
Je ne sais pas si je garderai mon pseudo...
Je n'ai jamais aimé mon prénom. Je trouve qu'il sonne mal ! Goué... Je le prononce d'ailleurs à la bretonne Gwenn-Aëlle. Mais pour une parisienne qui vit en Bretagne, c'est plutôt une bonne chose d'avoir un prénom breton. Quant à mon nom de famille, il ne m'évoque que de mauvais souvenirs, hormis ma grand-mère, quelques oncles et cousines... Alors il m'était évident que je devais signer mes textes sous un nom qui me siérait...
Cependant, je n'arrive pas à choisir de noms pour mes personnages, peut-être parce que j'ai connu beaucoup de gens et que j'associe leur caractère aux prénoms...? Alors comment le pourrais-je pour moi ?
J'ai donc décidé de reprendre mon prénom, Gwenaëlle, qui pour moi évoque l'Administration, les engueulades des parents, ou l'école... Un certain sérieux donc. J'ai pris mon diminutif, Gwen, pour "prénom du pseudo", ai ajouté le A pour Ange, parce qu'en breton, Gwenn signifie blanc et Aëlle, vent ou ange, ce qui, je dois l'avouer me plait finalement assez, même si je n'en suis pas un ! Et Elle parce que j'ai commencé avec des écrits érotiques et que j'ai pensé à Emmanuelle...
Je le lis Gwenn A point Elle.
Mais me voici en fait avec une réécriture de mon prénom complet !
Voilà voilà... Je ne peux pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre, même s'il m'arrive de vivre dans la peau de mes personnages... Alors peut-être qu'au travers de mon pseudo, je suis enfin moi !

Publié le 14 Novembre 2024

@Tomoe Gozen
Votre détracteur principal affirme que vous êtes « pervers narcissique ». Je ne pense pas que vous soyez perverse. Narcissique peut-être un peu mais comme le sont souvent les artistes il me semble.
Je pense surtout que vous vous engouffrez avec beaucoup de jubilation dans la brèche ouverte par certains auteurs qui ont une représentation extrêmement différente de la vôtre du site ou de leur talent d’auteur. Venir les bousculer et les provoquer est un jeu d’enfant pour vous puisque vous, contrairement à eux, ne mettez aucun enjeu dans le fait de publier. En gros, vous ne prenez pas au sérieux le site et il vous est facile de vous moquer de ceux qui le prennent au sérieux.
Je crois qu’il ne faut pas vous accorder beaucoup d’importance. Vous êtes marrante mais pas non plus hilarante. On peut très bien vivre sa vie sur le site, bien que vous y soyez assez présente. Vous faites partie du paysage mais n’êtes en somme qu’un « usager » parmi d’autres.

Publié le 14 Novembre 2024

@Ernesto Férié
Vous avez sans doute raison. Avec un peu plus d'égards néanmoins.

Publié le 14 Novembre 2024

Je ne pense pas que mon best seller soit « ici Paris » mais il faut reconnaître que c’est une drôle de jungle où presque tous les coups sont permis.
Finalement ça se passe plutôt bien, ça reste relativement courtois parce que en quelque sorte la modération est en autogestion.
Ce qui me frappe surtout : même avec les pseudos se rejoue ce qu’il se passe dans toute réunion d’individus : la petite bataille des egos. L’exemple qui occupe le devant de la scène (« troll » vs « auteur reconnu ») est l’arbre qui cache la forêt. En réalité, ça bataille dans tous les sens et c’est NORMAL : on est des humains.
D’où l’option qui consiste soit à brosser un auteur dans le sens du poil soit à ignorer ses publications : dans les deux cas, on évite le conflit.
Mais le conflit chassé par la porte revient par la fenêtre parce que la vie sans conflit est mortellement ennuyeuse.
Donc pseudo ou non, c’est pareil : si tout le monde s’exprimait sous son vrai nom, on aurait les mêmes batailles d’amour-propre.
Qu’il s’agisse d’écriture ou de tout autre chose d’ailleurs.

Publié le 14 Novembre 2024

@Michel CANAL
Un conseil : respirez et déridez-vous.
PS : Je sais bien qu'on ne prête qu'aux riches, mais, je vous signale que je ne suis pas l'auteure de « Peut-être parce que l'humour est une vertu en voie de disparition ? » Il me semble que vous devriez réviser vos classiques.

Publié le 14 Novembre 2024

@monBestSeller, vous pensez que les mauvaises raisons d'utiliser un pseudo n'ont pas été évoquées dans mon commentaire relatant celles du troll ? Faut-il d'autres raisons le concernant, ou encore des exemples de propos insultants ou vengeurs, immondes, d'autres titres d'écrits débiles... permis parce que sous pseudos ?
J'irai jusqu'à dire qu'à lui seul, il cumule beaucoup de mauvaises raisons de se manifester sous pseudos, que ses manifestations soient celles d'auteur ou de commentateur.
Les plus irrespectueux de ses commentaires, imbécillité suprême d'un être odieux, concernaient une malheureuse autrice nonagénaire clouée sur son fauteuil dont l'écriture, aidée par une grande connaissance, une générosité admirable et une imagination débordante, a été le moteur de sa résilience, son réconfort, sa raison de vivre. Elle pensait trouver sur cette plateforme un encouragement, une reconnaissance, une solidarité d'auteurs. Grâce au soutien de quelques-uns, elle a partagé 51 publications. Respect, madame !
Pour le débat, vous avez raison. Mais les réponses du troll entrent-elles dans cet objectif ? :
« Eh bien, taisez-vous. » ; « Peut-être parce que l'humour est une vertu en voie de disparition ? » ; « Vous a-t-on déjà dit combien vous étiez adorable ? » ; « Vous a-t-on déjà dit combien vous étiez admirable ? »...
MC

Publié le 14 Novembre 2024

@monBestSeller Ou tout bêtement ne pas aimer son patronyme, comme dans mon cas :-) !
@Michel Canal résume parfaitement ce qui motive le choix d'un pseudo : "plus simplement, ils sont de deux types : ceux dont le choix obéit à une bonne raison, et ceux utilisés par lâcheté." J'ajouterais pour ma part l'opportunisme, mais d'aucuns diront que ce n'est pas une "mauvaise raison". Chacun de ces deux groupes se déclinant en autant de singularités, il me paraît difficile d'énumérer tous les cas de figure.
Bonne journée. Amicalement,
Michèle

Publié le 14 Novembre 2024

Dommage qu'il n'y ait pas de plaidoyer ou d'attaques sur les bonnes et les mauvaises raisons d'utiliser un pseudo, car c'est cela le débat. Changement de registre littéraire, lassitude, métamorphose, reniement, surproduction, honte d'écrire dans "Ici Paris"...

Publié le 14 Novembre 2024

@Hector Karine
Depuis qu'Anne O'Nimm vous le dit. Faudrait voir à voir à cesser de jouer les esprits forts. Un peu de poésie, que diable !

Publié le 13 Novembre 2024

@Anne O'Nimm - irlandaise de profession
Une Irlandaise ! De profession, en plus ! J'adore l'Irlande ! Moins les Irlandoches, mais quand même... Je plaisante. J'ai toujours reçu un accueil formidouble en terre gaélique.

Publié le 13 Novembre 2024

@Michel CANAL
Un conseil : respirez.

Publié le 13 Novembre 2024

@monBestSeller, tribune très intéressante et publiée fort à propos en raison de l'activité intense du troll (actuellement Tomoe Gozen) qui sévit en ce moment, plus particulièrement sur certaines pages d'auteurs — dont les miennes qu'il se plaît à polluer de son vomi rancunier — mais pas que, preuve en est son premier commentaire ici même qui donne un aperçu de son style pour faire le buzz et créer la polémique.
Quand vous dites que certains auteurs ont « jusqu’à trois ou quatre pseudonymes distincts pour diverses activités », vous êtes loin du compte. Mais ce n'est pas un scoop, notre troll est qualifié « le troll aux cent pseudos », dont un échantillon ci-après :
« Jezzabel et ses alias Jézabel, jézab-elle, jeyza belle 1 à 3, jeyzabelle 4, jey zabelle, jeysa BELLE, gé-za-bel, G. Zabel, jezabel niel, Amalia Rodriguez, lucie pergola, Antoine Ragondin, Alexandre Grospaquet et ses alias Alexandre Grospaquet de 1 à 7, Longmanche, josette b, la miss et ses alias la miss de 1 à 12, 8888888888, suzie fong, armelleX, porphyre, Djeza, Catherine Z, laurent tryon, perla XX, la pouffe et ses alias Erzébeth Pouffe, Hildegarde Pouffe, Joseph Lestrange, Jack and Jill et ses alias Jack and Jill coupent à pique, Jack and Jill à la plage, Jack and Jill peignent la girafe, Jack and Jill plantent des radis, émilie brick et ses alias émilie brock, bruck, La Michtigri, Catherine Earnshaw, Fermina Marquez, Thérèse Raquin, Scarlett O'Hara, Lisbeth Salander… » Le bougre ne craint pas le ridicule !
Vous avez listé plusieurs prétextes à utiliser un pseudo : une manière de libérer la créativité de l’écrivain (…) une forme de protection et de distanciation (…) une stratégie pour bénéficier de la gratuité de la mise en ligne.
Plus simplement, ils sont de deux types : ceux dont le choix obéit à une bonne raison, et ceux utilisés par lâcheté pour nuire, harceler, insulter, importuner, diffamer, publier des écrits lourdingues, vulgaires, déjantés, pornographiques, peu flatteurs… caché derrière cette forme d'anonymat, a fortiori quand le couard en change fréquemment… Et il ose s'étonner, se victimiser d'être viré ? Il s'est fait virer d'ailleurs de partout, y compris de Facebook où il avait voulu faire le buzz avec son oeuvre majeure : « Les aventures de ma fente ».
Vous ne trouverez aucun écrit pérenne de « lui ». Précision pour les nouveaux venus sur la plateforme, je dis « lui, il » parce que celui qui tient à se faire passer pour « une, elle » est en fait un vieux pervers narcissique… Et le monsieur en question sévit a minima depuis 2017, par intermittence bien entendu puisqu'il se fait virer régulièrement. Chassé par la porte, il revient masqué par la fenêtre.
Vous ne serez pas surpris que Zoé Florent et moi-même, qui l'avions démasqué et avions dénoncé ses nuisances, très néfastes envers les auteurs débutants, qui l'affrontons depuis des années pour préserver notre communauté d'auteurs, soyons les cibles privilégiées de sa haine recuite. Beaucoup d'autres ont fait le choix de ne pas le subir, renonçant à regret à ce bel outil qu'est monBestSeller, le premier réseau social d'auteurs.
Pardonnez-moi si j'ai été un peu long, mais je crois qu'il fallait que ce fût dit !
MC

Publié le 13 Novembre 2024

@Zoé Florent
Parce que vous appelez ça de la pensée ?!?! Eh ben, chapeau, l'artiste !

Publié le 13 Novembre 2024

@Tomoe Gozen Et encore, ce n'est qu'un aperçu :-))) !
PS : 3 parenthèses = autodérision. Il n'est jamais vain de préciser le fond de sa pensée, dans les parages...
PS : @Tomoe Gozen Zut ! J'ai failli oublier que blablater puis avoir le dernier mot est votre credo... Je vous accorde tout cela très volontiers. Amusez-vous bien !

Publié le 13 Novembre 2024

@Hector Karine
Ne vous avais-je pas prévenu?

Publié le 13 Novembre 2024

@Zoé Florent
Vous a-t-on déjà dit combien vous étiez transcendantale ?

Publié le 13 Novembre 2024

@Hector Karine. Grâce à la publicité gratuite offerte par votre amie (ou ex-amie), je suis allée lire votre livre. (En diagonale.)
Si vous le souhaitez, je peux vous dire pourquoi il fait et fera "flop".
Mais sans doûte que vous vous en doûtez, mais dans le doûte... Parce qu'après tout, si l'on publie, c'est bien dans l'espoir d'être lu. Non ? S'il en est autrement, c'est que je n'ai rien compris. Ce qui, entre nous, ne m'étonnerait pas de moi.

Publié le 13 Novembre 2024

De toute façon, je vous le dis : il n'y a sur le site qu'un pseudo maléfique, et c'est celui de Catarina Viti. De plus, tout le monde sait parfaitement qu'elle s'appelle en réalité Hortense Pattemolle. Non mais, où va-t-on ?

Publié le 13 Novembre 2024

@Zoé Florent
Vous a-t-on déjà dit combien vous étiez admirable ?

Publié le 13 Novembre 2024

Eh bien, je vais ajouter mon grain de sel.
Personnellement, je me moque entièrement de savoir qui est derrière un pseudo (j'ai passé l'âge de m'intéresser aux devinettes). Quant à délirer sur l'identification des individus, je considère que c'est une perte de temps, et la police des remonte-pentes n'est pas faire pour les chiens.
D'après mon expérience, il y a plusieurs types de pseudo : le pseudo une fois pour toute (genre Catarina Viti), et le pseudo variable (décliné en X exemplaires, dont deux principales catégories = le pseudo délirant et le pseudo revanchard). Je ne compte pas le pseudo Machin1, Machin2, Machin180 qui est le plus souvent (sauf à appartenir à la catégorie "délirant") le pseudo des avares et des avaricieux.
Moi, le seul pseudo qui me gave, mais alors à un point que vous ne pouvez pas imaginer, c'est le pseudo paumé : plusieurs pseudos, plusieurs adresses, des couriers signés d'un autre nom... Mince alors !!! un peu de tenue. Pensez au casse-tête quand nous faisons un appel à textes ! On ne sait même plus qui en envoie. Il faut vérifier 15 fois que madame Tartemuche est le pseudo de monsieur Plouf, dont l'adresse est vgt=//75@gmolle.come, mais qui a répondu avec le pseudo Tabernack' dont l'adresse est vasyquejetepousse@merluche.net.
Là, oui, j'ai envie de foncer dans le tas !
Qu'on se le dise
Catarina Viti (une seule et unique)
Eh non, même pas de "pseudo revanchard"

Publié le 13 Novembre 2024

@Zoé Florent
Vous a-t-on déjà dit combien vous étiez adorable ?

Publié le 13 Novembre 2024

Un article très intéressant mais qui ce répète un peu.

Publié le 13 Novembre 2024

Vous avez oublié de citer Romain Gary et les suites que l'on connaît. Ce qui me fait doucement rire, dans votre étude scientifique, c'est que vous oubliez de mentionner celles et ceux (peu nombreux, je tiens à le préciser) qui soi-disant écrivent sous leur véritable patronyme, et ce, en toute franchise, qui sont totalement contre ce genre de pratique. Allez savoir pourquoi ? Sauf que, ne voilà-t-il pas que pour insulter d'autres auteurs, ils utilisent des pseudos à leur tour. "Faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais". Je ne parle évidemment pas que de..., mais d'autres ! Et si je prends un pseudo pour certains de mes livres, c'est pour des raisons personnelles qui ne regardent que moi et ma LIberté d'écrire !

Publié le 13 Novembre 2024

@Tomoe Gozen Décidément, non content d'avoir fait fuir par le passé et de continuer à faire fuir des auteurs (et malheureusement pas les moins talentueux), vous continuez à ouvrir votre grande bouche !
Peut-être vous faudrait-il recopier 300 fois l'alinéa (iii) des CGU du site, afin de situer les limites comportementales admises et ne pas vous offusquer lorsque vous vous faites taper sur les doigts pour les avoir copieusement outrepassées : "D’une manière générale, en publiant un contenu sur le Site monBestSeller.com, vous êtes tenus au respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur. Il vous appartient en conséquence de vous assurer que la publication et la diffusion de votre contenu via monBestSeller.com ne constitue pas (i) une violation des droits de propriété intellectuelle de tiers (notamment tout texte, image, vidéo, photo dont vous n'êtes pas l'auteur), (ii) une violation des engagements contractuels qui vous sont applicables, (iii) une atteinte aux personnes (notamment diffamation, insultes, injures, etc.) et au respect de la vie privée, (iv) une atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs (notamment, apologie des crimes contre l'humanité, incitation à la haine raciale, pornographie enfantine, etc.)."
En l'occurrence, vous aviez insulté l'auteur auquel vous faites allusion – et je suis bien placée pour le savoir puisque cela s’est passé sur une de mes pages, lors d’une énième opération de harcèlement de votre part –, auteur qui est si loin d'être un écrivaillon que je le considère pour ma part comme un écrivain, contrairement à ce que vous exprimez encore avec mépris.
Quant au fait de rire de tout, peut-être serait-il temps de cesser de confondre humour et moquerie ironique flirtant avec l’insulte (https://www.pervers-narcissique.com/humour-du-pervers-narcissique/).
Mais vous avez raison, l’auteur de cette tribune a oublié de nombreux cas de figure, parmi lesquels l’auteur qui multiplie les pseudos pour harceler et celui qui le fait pour s’auto congratuler… Figurez-vous que parfois, il arrive que ce soit le même ;-) !

Publié le 13 Novembre 2024

@Hector Karine
Eh bien, cher camarade syndiqué, au risque de vous contrarier, cette rubrique n'est pas aussi complète que vous semblez l'imaginer. En effet, son auteur fait l'impasse sur une catégorie d'usagers qui multiplient les pseudonymes dans deux buts qui ne sont pas mentionnés : a) pour simplement s'amuser, b) pour revenir sous une nouvelle identité, une fois qu'ils ont été virés de la plateforme à la suite de plaintes adressées à M. Monbestseller par des auteurs possédant plus d'ego que de talent (il vous faut savoir, pour comprendre l'étendue de leur imbécillité, qu'un certain écrivaillon a été jusqu'à menacer de porter plainte devant la justice contre le site, si celui-ci n'expulsait pas illico presto un usager jugé par lui trop insolent. Et il arriva ceci, que M. Monbestseller, sans doute partisan de la politique du "pas de vagues" et brillant à la fois par le courage et les convictions, finit par lui donner raison. C'est-y pas beau, ça, ma bonne dame ?) Enfin, tout ceci n'est pas grave ; tout au contraire ; on en rigole encore dans les morgues provinciales...

Publié le 13 Novembre 2024