Tu seras heureuse, je te le promets

149 pages de Marie Morganti
Tu seras heureuse, je te le promets Marie Morganti
Synopsis

Nice, 1979. Laetitia, une étudiante hésitante, se débat dans ses contradictions et peine à s'affirmer. Au hasard d'un appel téléphonique, elle fait la connaissance de Fabrice, qui la subjugue et la manipule. Jamais dupe, elle se prend pourtant au piège d'une relation fabriquée. Dans une société à cheval entre deux époques, où l'émancipation des femmes reste une bataille de chaque instant, dans les esprits comme dans les actes, "Tu seras heureuse, je te le promets" est un récit tranchant sur la complexité des sentiments.

Publié le 17 Février 2019

Les statistiques du livre

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Ce livre est noté par

83 commentaires , 51 notes
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4
Super lecture, histoire bien triste si bien décrite qu'on arrive à détester Fabrice le manipulateur. Il suffit de pas grand chose pour que le destin soit modifié en bien ou en mal. Bien cordialement.
Publié le 13 Mars 2019

@Hubert LETIERS : Cher Hubert, je suis très touchée par votre retour. Vous avez pris la peine de développer, avec beaucoup de subtilité et de précision, ce que mon texte vous a inspiré. Vous êtes bien placé pour savoir que le principal souci d'un auteur, c'est d'être compris dans sa démarche d'écriture. Et ce souci, vous me l'ôtez dans votre commentaire aussi agréable à recevoir... qu'à lire. On sent bien là votre verve, votre plume, qui touche et qui fait mouche...
Je reviens sur le titre du roman. Il est comme le mimosa, trompeur. Car mon récit n'a rien d'une histoire feel good, loin s'en faut. En dehors du propos, je crois (c'est un avis personnel) qu'il y a un bannissement lexical de ce qui évoque la quête de bonheur, la foi en son destin. C'est devenu un vocabulaire à éviter en littérature. Je repense au titre donné au roman de Romain Gary (qui signa alors Emile Ajar), "La vie devant soi". Je ne sais pas si de nos jours on s'y risquerait. On n'en voudrait sans doute pas, de ces mots qui sentent l'espoir. Je repense au tube de Gérard Lenormand, "La ballade des gens heureux", qui oserait aujourd'hui ? Etre heureux à tout prix, on nous a tant bassinés avec ça.
Simplement, je n'ai pas trop réfléchi. Je n'ai pas cherché. Mon titre est un écho, un fond très lointain. Celui qui revient, juste perceptible, quand tous les autres se sont perdus dans le noir. Voilà.
Cher Hubert, je vous dis merci, encore et sincèrement merci. Heureuse vie à vous, à vos créations, je vous le souhaite de tout mon coeur ! M. M.

Publié le 12 Mars 2019

@anne-laure.julien : Votre remarque sur l'épilogue est très pertinente et je comprends tout à fait votre point de vue. Je vous remercie des bien jolis mots que vous utilisez pour décrire la fin du dernier chapitre. Pourquoi ai-je donné une suite à cette chute, où tout se dit dans ce vers d'Eluard ? Pendant des pages, ces personnages nous accompagnent, vivent dans chaque mot. J'ai voulu les laisser se détacher doucement. Sans cet épilogue, le récit m'aurait paru incomplet. Il aurait manqué ce petit recul, ce regard sur ce qui a été mûri, construit dans la tête de la narratrice. Laetitia relate intimement une partie de sa vie. Elle a fait un long chemin depuis, et un jour, elle s'arrête. Elle se retourne. Elle peut mesurer ce qui a été accompli. Elle se souvient des mots prégnants de sa mère, qui font écho au titre du roman, et que je n'aurais pu placer ailleurs que dans l'épilogue. Voilà... Mais il s'agit d'un parti pris d'auteure (et de la lectrice que je suis, également).
Je réponds à présent à vos questions sur ma surdité. Je n'en fais pas un mystère. Ca fait partie de la vie, et de la mienne en l'occurrence. J'ai commencé à perdre l'ouïe à l'âge de 12 ans. J'ai donc la mémoire des sons et des paroles intacte. Ma perte d'audition, bilatérale, n'était pas traitable, elle est aujourd'hui profonde mais elle fut, et est encore, bien appareillée. Cet appareillage m'a permis de faire travailler l'oreille au quotidien, d'entretenir les acquis et d'évoluer à peu près normalement dans tous les environnements, personnels et professionnels. Au prix de quels efforts, c'est une autre histoire... Mais un handicap sensoriel de ce type développe des capacités telles que l'observation, la concentration, la mémoire, etc.. Toutes les informations autres qu'auditives sont exploitées. Je peux vous affirmer que la compensation de ce déficit ouvre bien d'autres portes et permet de capter infiniment de choses... Ayant pu être appareillée très tôt, je n'ai pas eu recours à la LSF. Mais je communique par la gestuelle quand mon appareillage ne suffit pas et je me débrouille en lecture labiale. Un jour j'écrirai peut-être sur ce sujet ! Bravo en tous les cas de votre pratique de la LSF, et merci tout de l'intérêt que vous portez à la surdité. Je trouve ça vraiment formidable.
Je vous écrirai avec plaisir via votre adresse mail. Bien amicalement. M.M.

Publié le 10 Mars 2019

Pour compléter mon commentaire, une remarque et une question :
la remarque : je trouve (mais cet avis n'engage que moi) que votre roman pourrait se passer de l'épilogue. Le vers d'Eluard qui termine le dernier chapitre me paraît être une fin parfaite et lumineuse qui se suffit à elle-même.
la question : vous dites dans votre bio que vous êtes sourde depuis l'adolescence et pourtant vous rendez avec une grande précision les sons de la langue (les accents et les intonations). Est-ce que vous avez d'excellents souvenirs ou un appareillage efficace? Si ça vous paraît trop indiscret, rien ne vous oblige à répondre. C'est juste que j'apprends la LSF depuis 2 ans et donc je m'intéresse à tout ce qui touche la surdité. Vous pouvez aussi utiliser ma messagerie personnelle sur mon profil.

Publié le 10 Mars 2019

@SOANTO2A : Merci beaucoup de votre lecture et de votre retour ! M.M.

Publié le 10 Mars 2019

@gaelle p : Merci beaucoup Gaelle, de votre lecture et de ce retour qui me fait vraiment plaisir. Il renvoie au vœu pieux de tous ceux et celles qui écrivent... M.M.

Publié le 10 Mars 2019

@anne-laure.julien : Merci beaucoup, Anne-Laure, de l'appréciation détaillée que vous avez pris la peine de me renvoyer. J'en suis très touchée. Vous évoquez le titre de ce texte, il est effectivement trompeur, car le fond du récit n'est pas une sommation à être heureux. Ce titre, c'est la promesse d'une mère à sa fille, un vœu maladroit, un appel chargé d'autant de détresse que de force, relève-toi, avance, tu vas y arriver... Je vous remercie d'être allée au-delà de votre a priori et d'avoir poursuivi votre lecture avec tant d'intérêt. Votre analyse d'écriture est très juste. Bien sincèrement. M.M.

Publié le 10 Mars 2019
5
J'avais d'abord été rebutée par le titre du livre (cette injonction au bonheur me paraissait effrayante) mais les commentaires m'ont donné envie de passer par-dessus cette première impression (comme quoi, c'est important les commentaires).J'ai rencontré un personnage attachant, qui encaisse les coups mais possède au fond d'elle-même une grande force de résilience. Le découpage du livre est très cinématographique : la construction en flash-back après une scène d'ouverture frappante, les travellings dans les rues de Nice, les zooms sur les personnages. Pas de voix off : les sentiments de Laetitia sont rendus plus par sa perception du monde qui l'entoure que par de longues introspections et c'est très bien ainsi. On se trouve plongé intimement dans la vie d'une étudiante à la fin des années soixante-dix, sans idéalisation (qui a sincèrement envie de revivre ses vingt ans ?) mais sans amertume.
Publié le 10 Mars 2019
5
Très beau et si bien écrit qu' on lit d un trait sans pouvoir s arrêter.
Publié le 09 Mars 2019
5
très beau livre sur les sentiments
Publié le 08 Mars 2019

"Tu seras heureuse, je te le promets" est le "Livre le +" du 4 mars. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/10789-ebook-.... N'oubliez pas de laisser un commentaire à l'auteure, c’est pour cela qu’elle a publié son roman sur monBestSeller.

Publié le 04 Mars 2019

@cocobellu : Merci, Cocobellu, de cette appréciation qui me fait vraiment plaisir. Merci beaucoup de votre lecture, traversée par l'émotion que vous évoquez. Il est souvent difficile, pour celui ou celle qui écrit, de la laisser parler, ou de la contenir... Amitiés. M.M.

Publié le 03 Mars 2019
5
J'ai reconnu l'atmosphère particulière de ces années 70/80 de ma jeunesse.Ces moments difficiles vers l'émancipation et la difficile réalité de son cheminement, narrés avec une justesse et surtout une émotion palpable qui m'a profondément bouleversé.Ce roman est une révélation.
Publié le 03 Mars 2019

@fatimacorse : Chère Fatimacorse, je suis vraiment ravie que mon récit vous ait suscité autant de curiosité et d'intérêt. Merci de votre retour si enthousiaste. Bien sincèrement, M.M.

Publié le 28 Février 2019

@Chris Martelli : Chère Chris, je vous remercie de votre lecture attentionnée. Le commentaire détaillé que vous rendez de mon texte me touche beaucoup. Vous avez pointé avec justesse ce qui sous-tend l'atmosphère de ce récit. Le balancement des caractères, des sentiments, l'ambivalence et le jeu trouble des personnages. Cette frontière si perméable entre la faiblesse et la force, la sincérité et le calcul, la stupidité et la clairvoyance... Merci à vous. M.M.

Publié le 28 Février 2019
5
Magnifique ! Je n'ai pas pu m'arrêter tant que je n'avais pas fini cette histoire qui tient en haleine, c'est très bien écrit , bravo à l'auteur !
Publié le 27 Février 2019
5
Très belle histoire. Bravo. Votre personnage est incroyable de force, de lucidité. Comme dit dans un commentaire, vous rendez ses pensées intelligentes, fortes, si déterminées. Comme ce que l’on aimerait être tout le temps. Il y a cet équilibre subtil entre ‘la romance’ à laquelle vous faites ce qu’il faut pour que l’on n’y croit pas, et la personnalité de Fabrice qui évidemment est louche. Et cet équilibre installe le doute sur le scénario. Jusqu’où ira la perversion ? Jusqu’où ira la soumission ? C’est ça qui est bien aussi dans votre livre, c’est l’envie que vous créez de tourner les pages, pour savoir comment vous allez faire évoluer votre scénario. Merci pour ce récit très fort.
Publié le 27 Février 2019

@rizzoli : Merci beaucoup de votre lecture, Rizzoli, et de vos impressions qui renvoient à ce que j'ai voulu transmettre dans ce texte. Oui, c'est un tout... La narratrice, ses ressentis, les images et les lieux ne font qu'un. La petite chambre 217, c'est elle. Les labyrinthes où elle persiste longtemps à se perdre, c'est elle aussi. La frontière est ténue... Longue vie à vous ! M.M.

Publié le 26 Février 2019
5
la force de se livre est que l'on s’attache a Laetitia , on rentre très vite dans la peau du personnage .La force de l'auteur est une narration vivante , ou tout prends un sens , de la description des lieux, à la psychologie des personnages .On ne peut que le lire d'un trait et une fois le livre refermé Laetitia est toujours présente.Longue vie a ce livre et bravo a l'auteur.
Publié le 26 Février 2019

@Rosette Alberola : Merci beaucoup, chère Rosette, de votre lecture attentionnée et de la perception très sensible que vous avez eue de mon texte. Oui, c'est un chemin bien difficile que d'aimer... On s'enflamme et on se brûle, on se méprend parfois, on s'égare et se perd. Mais jamais on ne s'arrête... Bises. M. M.

Publié le 25 Février 2019

@Lamish : Votre commentaire, chère Michèle, me fait vraiment très plaisir. Il est si difficile de gagner l'intérêt de celles et ceux qui nous lisent, de les tenir en haleine, de les faire rire, de les toucher, les interpeller... Vous avez raison, mon style peut parfois retenir une sensibilité bien encombrante... Merci beaucoup de votre retour enthousiaste, développé, précis. Bien sincèrement. M.M.

Publié le 25 Février 2019

Je l’ai lu comme on regarde un film. Les mots défilent comme des images avec émotion, justesse et sensibilité. Une quête du bonheur, de l’amour absolu, que l’on cherche sans parfois ne jamais le trouver et puis quand on ne s’y attend pas, il est là.
Magnifique !

Publié le 22 Février 2019

@rennedidine : Merci beaucoup, Rennedidine, pour votre lecture et votre retour qui me touchent énormément. Moi aussi, je vous espère pour le prochain ! M.M.

Publié le 22 Février 2019

@PhilippeMangion : Votre commentaire, cher Philippe, décortique les rouages de l'enfermement affectif, cette prison intérieure, sans barreaux et sans chaînes, qui paralyse. Il n'y a pas pire ennemi que soi-même, il n'y pas plus coriace, plus résistant. Et pourtant... J'aime l'image du flash-point que vous évoquez, la vapeur comprimée qui se renverse, cette force nourrie qui libère. Choisir de tout perdre pour gagner le plus important. Merci beaucoup de votre lecture et de votre regard. M.M.

Publié le 22 Février 2019
5
Fabuleux ! J'ai adoré et l'ai dévoré en une soirée. L'écriture est fluide, imagée et chargée de sensibilité. Bravo ! J'ai hâte de lire le prochain.
Publié le 22 Février 2019
5
Laetitia, le personnage du roman, nous montre, avec une extrême justesse, jusqu'à quel point nous sommes prêts à composer, reculer, renoncer, aveuglément ou consciemment, quand on est amoureux et que la vie sans cet autre, pourtant largement inconnu, n'est même pas imaginable. Mais Laetitia nous démontre aussi comment, lorsque à force de comprimer son identité, notre flash point est atteint. Tout peut alors se retourner. C'est notre instinct de survie qui prend les commandes, quels qu'en soient les risques et conséquences. Merci Marie Morganti pour ce roman passionnant.
Publié le 22 Février 2019

@lily pompa : Merci Lily Pompa. Etre auteure, c'est s'exposer, prendre des risques, alors, j'apprécie votre commentaire... M.M.

Publié le 20 Février 2019

@anne-laure1000 : Chère Anne-Laure, je vous remercie beaucoup d'avoir lu, tant apprécié mon texte et fait part de votre ressenti. Je crois qu'on ne se défait d'une emprise qu'en se libérant d'abord de soi-même... M.M.

Publié le 20 Février 2019

@Lila L : Merci beaucoup Lila. Votre commentaire fouillé du texte, la perception que vous avez eue de mon écriture me font vraiment plaisir. Ils restituent ce que j'ai voulu donner. Et ces phrases fortes qu'on aimerait penser, vous les dites... M.M.

Publié le 20 Février 2019

@minana : Merci Minana de votre lecture attentionnée et de votre analyse sensible. Cela me touche beaucoup. Oui, l'enfer et le bonheur peuvent n'être qu'un. A quoi tiennent les choses... Bien à vous. M.M.

Publié le 20 Février 2019
5
Très beau texte, une écriture fine et pénétrante, chaque mot choisi, précis est ressenti par le lecteur, on est Laetitia, on vit Laetitia.. La descente est difficile quand la toile est tissée..., comment se défaire d'un pervers narcissique cela ne peut se faire que dans la douleur, et tout est dit avec une incroyable lucidité... Pour moi la phrase qui résume le plus dans ce livre est : " Le bonheur ou l'enfer peuvent surgir au même instant, crées de la même source". La fin m'a fait pleurer.... J'ai vraiment aimé, merci..merci..
Publié le 20 Février 2019
5
Vous dépotez ! Vous écrivez comme un mec un peu. C’est cru, cash. C’est bien. Avec un sens aigu des descriptions qui nous projettent dans nos propres souvenirs. Et de l’adjectif juste (si rare !). Drôle aussi parfois (j’ai adoré Dé-zan-dé-zet, dilévone qui m’a fait rire 5 mn). Et puis, moins drôle aussi, c’est exactement ce que vous dites dans le synopsis, la complexité des sentiments. Celle qu’on vit, dans la vraie vie. Et vous le dites avec les mots choisis, clairs, avec des phrases très fortes, qu’on aimerait penser. Laetitia est une guerrière. Qui choisit sa vie. J’ai beaucoup aimé, merci.
Publié le 19 Février 2019
5
Très beau livre, écrit avec beaucoup de sensibilité, une description très fine de l'emprise, de la froideur du manipulateur et de la force de vie de l'héroïne pour y échapper.
Publié le 19 Février 2019
5
j'adore!! bravo à l'auteure
Publié le 18 Février 2019

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