Véritable antithèse du "Livre de Ma Mère", cette chronique rédigée sous forme d'anaphores, dresse l'inventaire quotidien, froid et lucide d'un homme attendant que le cancer emporte sa mère...
"En attendant que ma mère meure" est le "Livre le +" du 6 mai. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à MARC DESMAZIERES, c’est pour cela qu'il publie son roman gratuitement sur monBestSeller.
@J-L G. Un grand Merci pour son mot à l'homonyme de mon cinéaste préféré. Vous ne serez pas étonné si je vous dit que mon fils ne s'appelle pas Pierrot, mais Ferdinand ;) MD
@Camille Descimes : merci pour vos rires, ils me touchent beaucoup, car comme vous l'avez compris, je fais partie de la race (en voie de disparition) des rieurs-moqueurs. Et rire avec quelqu'un est le plus merveilleux des partages. Donc, merci, merci. Pour la suite, comme j'ai presque enterré tout le monde, ça va être plus dur. Ceci dit, comme vous en redemandez, apprenez que j'ai écrit la fameuse crémation sous forme de pièce de théâtre. Le titre : "Sans concession". Il faudrait que je la mette sur le site ou que je vous l'envoie. Merci pour vos 5 étoiles, elles m'ont donné l'idée de me prendre une andouillette 5A pour ce soir ;)
En attendant que @MARC DESMAZIERES revienne parmi nous, je me hâte de lui octroyer ses 5 étoiles pour son écrit classé "autres, autres" ! J'ai beaucoup apprécié votre humour décalé, on se surprend à rire avec "en attendant que ma mère meure, mon frère est mort." Et du coup, on se cache, on a honte, enfin, ce n'est pas drôle, voyons ! Mais si, c'est hilarant, du début à la fin, vous trempez votre plume dans le côté le plus absurde de ces suites d'événements. Et vous nous poussez à la faute avec vous, de bon coeur, à pouffer de rire à la crémation. Comme les petits frileux du fond de la classe, près du radiateur :)
A mon avis, sans rire (quoi que !), une suite est indispensable ;)
@ Michèle-Zoé : merci pour votre joli mot qui me touche. Je ne peux pas vous cacher que cet écrit est avant tout un mémoire d'analyse que j'ai remis un jour à mon psy et qui m'a "obligé" à le diffuser. Comme nombre de gens qui touchent la plume, c'est pour nettoyer la tête et le coeur qu'on la trempe un beau jour dans l'encrier. Avoir "vomi" ce texte m'a fait un bien fou, surtout avec cette forme, vous l'imaginez bien. On perd tous ses parents, mais on n'est pas obligés de les pleurer au premier degré ;) Pour répondre à votre question indirecte, j'écris toujours, non "plus apaisé", mais toujours moqueur-rieur à la recherche d'originalité formelle, plus proche de l'oulipo. Merci encore à vous d'avoir partagé mes lignes et péché mes non-dits. Excellent après-midi ! ;)
@Philippe Clearque : merci pour vos étoiles, j'ai l'incroyable audace d'imaginer qu'elles reflètent celles de vos yeux ;) Et au passage, comme pour Monsieur Ramirez, merci à vous et monbestseller de pouvoir partager nos travaux. MD
Bonsoir @MARC DESMAZIERES. Aussi facile à lire et jubilatoire que dérangeant, cet écrit cathartique que j'ai loupé, le printemps dernier. Est-ce dû à cette totale et rare transparence ? Probablement. Un propos qui parfois hérisse le poil mais dont on devine qu'il serait forcément suivi par un autre plus apaisé, si vous deviez écrire "Après que ma mère et mon père soient morts", car à tout état de lucidité exacerbée, assumée, succède un état plus pondéré. Enfin, en principe ;-) ! J'ai beaucoup aimé vous lire, tant pour l'originalité de la forme que pour cette promiscuité exceptionnelle que vous avez su créer. Merci infiniment pour cela et bonne soirée, Michèle-Zoé
@François-Xavier Agostini => Alors merci à vous pour l'effort de ces étoiles. Et d'accord pour affirmer avec vous également que lire est une chance inouïe et qu'on ne va jamais trop loin dans la curiosité de lire, pierre angulaire de monbestseller...
Bonjour voici 5 étoiles filantes pour l'effort. Lisons avant que l"humanité ne s'effondre, cette nuit la lune m'a dit " La fin approche...pourquoi : l'Homme est allé trop loin ?" En attendant bonne lecture à tous les auteurs libres comme vous et moi sur monbestseller.
@Philippe Cléarque : mes éleveurs m'ont dressé pour me battre, alors je reste un peu sans voix devant vos compliments. En tous cas, grand merci pour votre note de lecture. Le but de mon jeu est bien de désarçonner le lecteur au début... et vous êtes resté à cheval sur le tigre tout le long de ce drôle de rodéo cathartique : donc, merci +bravo à vous aussi !
La forme est surprenante, un peu désarçonnante au tout début, mais on se laisse vite prendre. On lit vite et puis on ne comprend plus rien, et on réalise qu'on a manqué un élément clef au détour d'une phrase (cf p.25) et on comprend à nouveau !
Certaines des phrases ont une puissance évocatrice extraordinairement puissante (notamment p. 31), d'autres sont d'une drolerie surprenante, mordante, un peu ironique mais qui s'accorde bien au reste(mes préférées sont p. 64, p.87, p. 103)
Votre livre est un peu un ovni, mais un très bel ovni, captivant, assez unique, d'une très belle écriture et qu'on ne lâche pas.
@fanny dumond : merci pour votre lecture et votre mot. Vous avez parfaitement diagnostiqué l' hommage, effectivement, mais bien moins premier degré que celui de Cohen. Je ne comprends pas comment l'homme qui a écrit la première partie brillantissime de "Belle du Seigneur" ait pu écrire une telle niaiserie avec Le livre de ma mère. Les Lettres au père de Kafka sont bien évidemment, au-dessus de tout quant à nos propos. Merci encore pour votre témoignage encourageant quant à mon travail
. Bonne soirée.
Je peux me tromper, mais à travers vos lignes, je lis un bel hommage à votre maman !!! J'aime la forme que vous avez adoptée pour nous faire découvrir son fils, un dur au cœur tendre, et tellement lucide !
Cynique et noir, pas de doute, dur aussi (et sans doute aussi au mal), et contrairement à ce que vous dites page 65, sans doute pas du tout indifférent à cette indifférence (autrement les descendants de Sigmund seraient au chômage). Chapeau. Déjà de l’avoir écrit. Et de l’avoir écrit comme ça, avec cette forme là, forte. (et comme la forme c’est le fond qui remonte à la surface…, très fort)
@zoé c : merci pour votre commentaire. "L'exécution laisse cruellement à désirer" dites-vous ? Pourtant il y a 4 morts dans le livre ! Vous avez peut-être raison : j'aurais dû en tuer plus ;)
@kathyrenand : merci pour votre mot. Je vois une cousinade au travers de votre propre exercice. Le prisme de la recherche de l'assassin de votre mère est tout à fait percutant. Bravo !
"En attendant que ma mère meure" est le "Livre le +" du 6 mai. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à MARC DESMAZIERES, c’est pour cela qu'il publie son roman gratuitement sur monBestSeller.