
David est mort il y a 30 ans.
Est-on sûr de cela ?
Y a de quoi se poser des questions lorsqu'il réapparaît après toutes ces années ! Surtout qu'en 30 ans, il n'a pas bougé d'un poil ! Toujours le même. À cette heure, il ne devrait être que poussière ! C'est à devenir fou ! Comment a-t-il fait pour s'extirper de son cercueil ?
[Nouvelle parue il y a quelques années, en 2017, puis en 2020. Ici , c'est une version qui a subi le ménage de printemps : élagage, remodelage changement de temps… et de titre !)
Ce livre est noté par
Bonjour @galodarsac et merci d'être passé par ici aujourd'hui.
C'est vrai qu'il y a un thème récurrent entre Page 24 et Le Revenant, ce mélange fiction-réalité. Comme j'aime aussi les romans-policiers, j'ai constaté qu'un certain nombre d'auteurs jouaient avec leurs personnages et que ces personnages étaient plus forts qu'eux, parfois ! Ce mano à mano m'a inspiré cette histoire.
Dans mon Aisne natale, nous avons Prémontré en asile ! « Tu finiras à Prémontré », c'était une réplique de mon enfance, quand je piquais quelque colère ! Fort heureusement, l'écriture est une bonne alternative ! :)
Je signe (je tente) : Philip D. Vos
@Fabre d'Eglantine
Vous y croyez, à cela ? Ce mélange réalité/fiction ! Moi, j'y crois à fond. On a beau dire, lorsqu'on s'immerge dans l'écriture d'un roman avec une idée vague de ce que l'on va écrire, comme par hasard, les personnages nous prennent par la main. Il faut bigrement résister pour qu'ils ne prennent pas totalement le pouvoir.
Le petit moment d"érudition maintenant, c'est la lecture d'une bio sur Balzac, où l'on apprend que dans son délire de mourant, l'écrivain demande qu'on fasse venir Horace Bianchon, le médecin récurrent de La Comédie humaine. Eh oui ! au moment de sa mort, Honoré avait traversé le miroir !
Philippe
PS : je retiens le bémol, mais je ne peux plus rien contre ! L'histoire m'a échappé.
@Stog 2
Merci d'avoir lu et laissé un commentaire.
Le thème de l'écrivain et de ses personnages est un thème qui me passionne.
@Philippe De Vos Oui, pauvre Hercule suicidé par sa créatrice après 84 bons et loyaux services ! Celle de Madame Poigret, née suite à votre petit défi, est loin d'être Agatha et a bien du mal à trier ses idées et les mettre en ordre " cohérent " pour la lancer dans une nouvelle aventure ! J'ai tout l'été, qui s'annonce bien pourri, pour m'amuser à l'immerger dans je ne sais quelles contrées obscures ! À bientôt de lire vos autres créations. Pat
@FANNY DUMOND
Ne trucidez pas Mme Poigret, quand même, à l'instar d'Agatha qui envoya ad patres le pauvre Hercule.
@Philippe De Vos mille excuses, toujours au four et au moulin, j'ai oublié de vous dire que j'ai souri et apprécié votre private joke ! Merci beaucoup pour votre amical clin d'œil. Ah si seulement c'était possible d'être éditrice totalement indépendante, loin des resucées ! Un métier qui m'aurait bien plu de dénicher des petites pépites originales, telles que les vôtres, pour les sortir de l'ombre. C'est vrai que pour avoir la paix et garder notre liberté, on est amenés à éjecter soit nos personnages qui prennent le pouvoir, soit certains lecteurs sarcastiques, mais qui seraient bien incapables de développer nos idées, même si nous les leur servions sur un plateau. Le choix de lectures est tellement vaste que nul doute qu'ils trouveront un livre à leur convenance, celui qu'ils auraient rêvé d'écrire. Alors, continuons d'écrire comme ça nous chante, même si c'est pour une poignée de lecteurs ! À bientôt. Pat
@FANNY DUMOND
Bonjour Patricia (l'éditrice !/it's a joke !).
Oui, faites toujours gaffe. Si ce ne sont vos personnages qui tenteront de vous manipuler, ce seront les lecteurs. Bien souvent, on est amené à trucider tout ce beau monde pour avoir la paix.
Philippe