Les cassandreries érotiques de sainte Thérèse d'Attila

54 pages de Jean Daigle-Roy
Les cassandreries érotiques de sainte Thérèse d'Attila Jean Daigle-Roy
Synopsis

Sœur Thérèse commence à en avoir marre. Malgré ses paillardises, qu’elle partage avec son amie Toujhoursoulle, la porchère du couvent, tout le monde s’entête à proclamer : « Sœur Thérèse, vous êtes une sainte! » Personne ne porte attention à ses débordements de langage ou de conduite, comme jadis les Troyens ne croyaient pas Cassandre et ses funestes prédictions. Personne, sauf la Prieure de Saint-Curdan, exaspérée, qui décide de tendre un piège à sœur Thérèse. Et voici donc qu’une charretée de voyageurs, un beau matin, se met en route, en quête du grand Attila et de sa horde de guerriers barbares…

Publié le 05 Janvier 2025

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3 commentaires , 1 notes
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@Philippe Aquilina. Rabelais, Arétin, Cervantes! Quelle joyeuse compagnie! Merci pour ce commentaire désarçonné et captivé sur les traces de ce truculent attelage de pérégrins.

Publié le 23 Mai 2025
3
Il y a du Rabelais là-dedans, de l’Arétin, du Cervantes ! La pérégrination de ces bonnes sœurs en goguette surprend, désarçonne et captive. On suit ces dames truculentes, on se laisse guider dans les méandres de leurs fantasmes (que seul un milieu fermé comme un couvent peut faire germer !) On revisite l’extase mystique, et on partage la pulsion de vie bien cachée au tréfonds de l’âme des puritains. Une écriture riche et enlevée, un plaisir de lecture. On ne regardera plus jamais l’extase de la Sainte Thérèse du Bernin comme avant !
Publié le 22 Mai 2025

@Julien Marsan. Très heureux que ces chroniques vous aient procuré une bonne dose d'humour. Quant au lèse-majesté, peut-être certains Attila des temps modernes mériteraient le traitement que soeur Thérèse inflige à son vis-à-vis, à la fin de son parcours. Merci pour votre commentaire.

Publié le 04 Février 2025

Vous frôlez le crime de lèse-majesté ! et j’imagine votre allégresse à laisser votre imagination débridée. A lire, c’est un exercice pas commode, on n’est plus trop habitué à se marrer par les temps qui courent. Bravo et merci !

Publié le 03 Février 2025