Le concile de 14-18

@Anne Marie Bonnaud. Merci, Anne Marie, pour votre commentaire. Je l'avoue, la complexité des rapports internationaux en Europe, au début du XVe siècle, m'a donné bien du fil à retordre. J'ai cherché à être clair, mais je suis conscient que certains passages sont particulièrement touffus. Qui se souvient qu'à l'époque le roi d'Angleterre prétendait régner sur la France... Aujourd'hui, c'est le président américain qui veut annexer le Canada pour en faire le cinquante-et-unième État des États-Unis!!! Par ailleurs, je suis heureux que vous ayez apprécié le personnage de Giovanni.

Bonsoir @Jean-Daigle-Roy Voilà, j'ai terminé votre roman que j'ai lu avec un grand intérêt et beaucoup de plaisir. Dès les premières pages, j'ai été conquise par cette fiction. Amatrice de descriptions, j'ai apprécié celle que vous faites dès le départ pour nous présenter les lieux et les personnages que l'on va suivre. Vous avez toujours un style agréable, une grande qualité d'écriture, et vous savez vraiment retenir l'attention du lecteur. Par contre, cette fois ci, j'ai été un peu plus longue à lire. N'étant pas une érudit en cette matière, j'ai eu besoin de reprendre certains passages pour mieux comprendre, mais vous détaillez suffisamment, ce qui rend la lecture aisée et enrichissante. J'ai eu un faible pour Giovanni, sa jeunesse, son inexpérience, sa curiosité, ses questionnements et son rôle d'enquêteur ; il ne faut pas oublier, il y a eu deux meurtres. J'ai revisité avec beaucoup d'intérêt une période historique que, j'avoue, guère maîtriser, à tel point que vous m'avez donné envie de me replonger dans cette période trouble, avec pas moins de trois papes, Charles VI atteint de folie, Henri V qui veut gouverner à sa place. Et nous qui nous plaignons aujourd'hui ! Non, mais, on fait les difficiles (ceci reste une simple boutade) Et bien, je vous remercie pour les heures agréables que j'ai passé avec tout ce monde, je ne dirai pas "beau monde", loin de là. Et, cerise sur le gâteau, j'aime ce qui finit bien. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bonne soirée.

Je relis rarement un roman à forte intrigue, un roman que je n’ai pas lâché jusqu’à son dénouement. Mais le contexte historique du Concile de 14 - 18, qui sert de toile de fond au crime de Cesare de Buonamici, est si dense que je ne m’y suis pas plongé lors de ma première lecture, trop pressé que j’étais par l’envie de découvrir l’auteur des crimes qui y sont perpétrés.
Mais je m’étais promis d’y revenir et je n’ai pas été déçu. J’ai pris le temps d’approfondir l’héritage des philosophes grecs et les méandres de la foi chrétienne. Les dogmes, les schismes, les hérésies.
L’ouvrage est érudit, documenté, truffé d’enseignements sur un moyen-âge méconnu… Trois papes au même moment, un à Rome, un à Pise et un à Avignon, comment en est-on arrivé là ? Le Concile de 14 -18 lève le voile sur cette incongruité de l’histoire.
Un livre à lire et à relire.

Bonjour Jean Daigle-Roy / La trame de votre roman nous transporte habilement dans un concile du XVe siècle, avec ses combines, ses croyances et ses perversités. J'ai été captivée par l'histoire fort bien documentée et propice à la réflexion. La qualité d'écriture est indéniable, l'ambiance est bien rendue et les descriptions sont savamment orchestrées. Bravo pour la performance. Annie

@A.P. Gounon. Merci, Anne, pour votre commentaire et pour ces trois cœurs que vous avez attribués au Concile de 14-18. Je suis heureux que vous ayez été captivée par ce polar au point de le lire d’une traite.

@Jean Daigle-Roy. Et le trio de coeurs mérité ! Anne

@Jean Daigle-Roy. Bonjour Jean. J'ai lu votre roman d'une traite, comme doivent se lire les bons polars ( et celui-ci est excellent). Mais il est bien plus que cela. On est au moyen âge, dans un imbroglio qui mêle trois papes, Lucrèce, Cesare de Buonamici, et un crime. C'est érudit, c'est passionnant, bref, c'est une réussite. J'ai vu avec plaisir que vous aviez reçu un coeur d'honneur pour celui de vos livres que je n'avais pas lu, mais que je je lirai sûrement. Bravo .Anne