La ronde du prisonnier

9 pages de Sandra Bulot
La ronde du prisonnier Sandra Bulot
Synopsis

C’est l’histoire d’un marcheur qui tournait en rond.

C’est l’histoire d’un terrien qui ne se trouvait pas à la hauteur, jamais assez, et qui a enfin trouvé le moyen de s’élever.

“C’est l’histoire d’un mec” et pourtant c’est pas drôle. C’est tragique. Et en même temps hilarant. Tragilarant. Si la haine est le revers de l’amour, l’humour est le revers du lourd. On a vite fait d’haïr pour mieux aimer, et de rigoler pour mieux peser. Sarah saura.

Publié le 12 Mai 2025

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4 commentaires , 4 notes
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@Sandra Bulot Un texte lourd qui expose toutes les interrogations et la peine ressentie face à ce drame. Il y a beaucoup de sensibilité dans vos phrases. Oui , la décision de l'autre n'appartient qu'à l'autre et l'on ne peut pas aider quelqu'un qui ne le veut pas. On ne maîtrise que sa propre vie et encore...

Publié le 20 Mai 2025

Merci.

C’est un sujet délicat.

Vous vous êtes extériorisée avec vos mots. C’est anxiolytique d’écrire, ça fait du bien. J’ai adoré votre dernière phrase, c’est mon choix également !

En cas de besoin il existe le tel : 3114 qui est toujours à rappeler dans de telles circonstances pour éviter l’effet Papageno. …

Publié le 17 Mai 2025

Un récit intimiste, sincère, franc avec des passages violents et douloureux exprimés dans un bon Français de façon émouvante avec des mots sensibles, pudiques et une réelle empathie et affection ressentie par la narratrice pour son ex-compagnon parti. Une personne qui se suicide est une personne qui n'arrive pas à se débarrasser d'une souffrance existentielle et qui est convaincue qu'elle n'a pas d'autre choix de se donner la mort pour s'en libérer. Cette idée est très bien exprimée dans votre autobiographie comme la culpabilité ressenti des proches. Guy de Maupassant : "Le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus.” Cette citation est frappante de véracité et d'intelligence et j'y ai pensé en vous lisant.

Publié le 15 Mai 2025
3
@Sandra Bulot "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie", écrivait à raison Albert Camus. / Mais pour les autres, ceux qui choisissent la vie, il convient, au-delà de l’incommensurable peine et de la commisération, de se libérer du sentiment de culpabilité imposé à perpette par un disparu qui, en procédant à son propre choix, s’est débarrassé en bloc du sien tout en le laissant en héritage… / Plus facile à écrire qu’à faire… Mais vous y êtes parvenue, me semble-t-il, par ce récit spontané, ce melting-pot foisonnant et désordonné, qui est d’autant plus efficace qu’il exprime en temps réels un flot de pensées, d’analyses et de sentiments fluctuants. / Merci pour ce partage très percutant. Amicalement, Michèle
Publié le 13 Mai 2025

... de mettre une âme à nu...

Publié le 13 Mai 2025
3
Très fort, très beau, très impudique, comme toute tentative de mettre une âme mise à nu. La référence à Van Gogh, et surtout à ce tableau et à son histoire, est fort opportune.
Publié le 13 Mai 2025
3
Une catharsis foisonnante, et qui se clarifie avec le temps ainsi qu'au fil du texte. Je trouve que c'est très bien écrit, et que ça retranscrit un formidable portrait de l'absent. De cet absent qui sera toujours présent, dans ses failles et dans ses forces, et dont vous nous offrez l'essence et la mémoire aujourd'hui. Merci pour ce témoignage subtil et puissant. Bien cordialement.
Publié le 13 Mai 2025
3
Je ne vais pas vous faire un long discours : j'ai reçu votre texte. Il est très, très beau. Je ne sais pas si vous avez lu Le livre brisé, de Serge Doubrovsky, j'ai pensé à ce livre en vous lisant. Je garde pour moi le reste. (parenthèse provisoire : p. 3 elle n'avaiT jamais cicatricé, p. 6 si jamais celA arrivait) Un immense merci à vous, d'avoir écrit ces mots et de les avoir offerts.
Publié le 12 Mai 2025