Catarina Viti

Biographie

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Les textes que je soutiens actuellement en tant que membre mCL :
*** "Plus tard tu seras rien" Daryl Nicolas
*** "Malouna - Histoire d'un prisonnier" Markus Kline
*** "Une pluie d'orage" Christopher Mfoula
*** "Le roi n'est pas mon cousin" Augusta B.
*** "Retour à Ithaque" Bruno Bonheur
*** "Gabriel est parti" de Gabriel Monestier
*** "Elle, lui et la mer" de Hélène Appert

Catarina Viti a noté ces livres

3
Chère Chantal, j'ai été ravie de lire votre scénarouvelle. On sent la monteuse, la chasseuse d'image à chaque ligne, la précision du tir. Je vous ai inventé ce mot scénarouvelle car j'hésite à situer votre texte. Il est un peu des deux : du scénario pour son découpage et les éclairages, de la nouvelle pour la concision du récit, le fil directeur. Je ne sais pas ce que vous comptez faire de ce texte, mais il me semble qu'il faudrait réfléchir au moins à sa mise en page, à un mix de polices de caractères ou je ne sais quoi, afin que le lecteur puisse entrer dans votre dimension. Je dis ça... je pourrais aussi bien me taire. Si vous avez envie d'en parler, n'hésitez pas à me contacter via ma page auteur. Ce sera un plaisir. Merci d'être venue sur le site.
Publié le 08 Novembre 2019
3
Une véritable leçon pour nouvellistes en herbe et confirmés ! Tout est là et surtout, surtout, votre façon très personnelle de réussir le fameux strip-tease littéraire : les éléments de l'intrigue se dévoilent l'un après l'autre, aiguisant l'imaginaire du lecteur pour le laisser finalement K.O. C'est le propre d'une nouvelle réussie quand arrivé au mot fin, le lecteur ne peut retenir son besoin de faire une seconde lecture. Merci pour ces délicieuses minutes.
Publié le 20 Août 2019
3
Howlin' Wolf est de retour ! Cette vieille canaille de Laurent est revenue pour nous retourner l'âme et quelques abattis non identifiés. C'est du blues. Du vrai. Bien poisseux, bien sinueux, tout en lignes brisées et qui t'abat à la fin, en plein vol (pour citer Janis Joplin). Ce parcours sinueux, c'est précisément ce que je trouve beau dans ton texte. Il faut toujours que le lecteur coure le risque de se perdre dans les lignes, faut le faire avancer à la colin-maillard, et quand il croit être parvenu au terminus pépère, enlever la dernière phrase-bandeau pour qu'il puisse réaliser qu'il est arrivé dans un lieu inconnu, un sacré bled paumé dans lequel il avait encore jamais mis les pieds. C'est le truc que Zultabix savait faire, mais que Laurent Moussard réussit. You are the Wolf !
Publié le 03 Août 2019
3
Une poésie, c'est une flèche qui touche en même temps le cœur et l'âme. Exercice périlleux. Devant, derrière et sur les côtés : aucune sente qui mène au temple. Il faut du courage au ventre du poète et la bonne volonté du Mystère. Sinon, rien. Gianluca Stival a réuni tous les dons. C'est net. Bien entendu, pour ceux qui ne lisent par l'italien, c'est un peu délicat. Mais peut-être que même si l'on ne comprend pas tous les mots, on peut apprécier la musique, entendre quelque chose de cette voix. Quant à moi, j'ai aimé par-dessus tout la grâce avec laquelle il sait passer de l'autre côté du miroir quand il parle d'amour, ou quand il se cherche comme on prie son âme. C'est beau. Voilà tout. Davvero, Gianluca, ci fai un gran' regalo. Ti ringrazio.
Publié le 01 Juillet 2019
3
Ce n’est pas par hasard qu’on se retrouve édité par le célèbre Gallimard. Beaucoup d’appelés et très peu d’élus (5000 manuscrits reçus mensuellement ?). Vous, vous avez été éditée. Rien d’étonnant : votre écriture est ferme, élégante, sobre et précise. Pas un seul tremblement, aucun faux pas. Des phrases découpées au rasoir, pesées et posées à leur juste place. L’art de la digression, du fondu-enchaîné. Une grande maîtrise du verbe, un style salvateur. Au-delà de la forme exquise du texte, une partie du fond m’a grandement interrogée. (Je veux parler des relations avec votre maison d’édition, l’autre étant, à mes yeux, les rapports de l’écrivain à l’écriture.) Je ne vais relever que les points principaux : Le manque d’attitude collaborative : je suis étonnée d’apprendre qu’un auteur puisse être ainsi « livré à lui-même ». Tout l’intérêt de travailler avec un éditeur réside justement dans l’idée d’une collaboration fructueuse. Une collaboration « gagnant-gagnant » où toutes les étapes, de la réalisation à la diffusion du livre, sont travaillées ensemble. Où l’on communique régulièrement, parfois chaque jour, sur l’élaboration du manuscrit en cours, où l’on se rencontre pour en parler, où l’éditeur joue effectivement un rôle de mentor, d’accoucheur. (je parle par expérience). La légèreté : l’anecdote concernant le titre de votre ouvrage m’a carrément sidérée. Il est parfois délicat de trouver un titre, mais quand le cas se présente, le moins qu’on puisse envisager est une réunion de travail ! Quant à la validation d’un titre, elle ne se fait qu’après une recherche poussée dans les moteurs de recherche du catalogue des éditeurs. Le manque de clarté : tous les invendus finissent par être passés au pilon. C’est une règle de fonctionnement qui devrait être mentionnée au contrat. Si ce n’est pas le cas, l’auteur est informé par lettre de la date du pilonnage et de la possibilité que lui offre l’éditeur de se porter acquéreur de tout ou partie du stock à prix réduit. En bref, je me félicite de n’avoir aucun texte digne d’être présenté à votre éditeur ! Mais cela me conduit à quelques réflexions à propos de l’idée que nous nous faisons, nous auteurs, de l’édition. Être édité n’est pas l’aboutissement d’un processus, ce n’est qu’une étape. « L’éditeur est un businessman comme les autres », une maison d’édition est une entreprise. Quand nous passons le seuil d’une maison d’édition, nous devons changer notre perception : notre livre n’est plus « notre bébé » ou un truc dans le genre, mais un « produit culturel ». Il est clair qu’après avoir passé des années à travailler sur un manuscrit, nous avons de facto perdu une grande part de notre objectivité, coincé que nous sommes dans notre « espace rêveur ». C’est pour cela que je me demande de plus en plus si nous sommes bien les personnes les mieux placées pour présider aux destinées de nos livres ou si nous ne devrions pas recourir, comme cela se pratique dans d’autres pays, aux services d’un agent littéraire. En tout cas, grand bravo pour ce livre, merci pour ce partage et surtout bonne chance dans l’autoédition.
Publié le 17 Juin 2019

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En ce moment, sort, sur monbestlibraire.com, mon roman « mosaïque » autrefois intitulé « Sweet Memory », retravaillé au niveau de l’écriture et renommé « A nos plus belles blessures ». Un titre qui lui sied, puisqu’il s’agit de 9 portraits de patients, tous blessés dans le corps et l’esprit, dont on découvre l’étrange Beauté. Avec quelques années de distance et de recul, je sais que ce livre est important pour nous tous. Et, dirais-je, peu importe qui en est l’auteur. Ce détail est sans importance. En revanche, l’histoire derrière l’histoire me paraît essentielle et, encore une fois, qu’importe qui l’a vécue. Si vous souhaitez découvrir le « storytelling » — comme on dit de nos jours —, de « A nos plus belles blessures », suivez le lien.

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