Colin Kaslan

Biographie

Parce que souvent les insomnies enfantent.
Parce que la nuit est propice à la vie.
Parce que les mots sont plus à l'aise écrits que pensés.

Colin Kaslan a noté ces livres

3
Moi même père depuis un peu plus d'un an, et prêt à renouveller la magie de ces moments d'ici quelques mois, je trouve votre lettre attendrissante. Je suis certain que votre enfant aura grand plaisir à lire ces doux mots, mais en toute sincerité je pense qu'ils devraient se limiter à la sphère privée. Presentés en tant que nouvelle, il leur manque un ressort, une chute, un style ou un brin de suspense...en quelque sorte un fond littéraire. En tout cas profitez bien de ses instants magiques, universels et pourtant uniques depuis la nuit des temps. Pour la petite histoire, je ne peux qu'approuver le choix du prénom de votre enfant, qui devrait avoir un nouvel homonyme d'ici peu, ainsi que celui de sa gardienne, partagée avec le personnage principale d'une de mes nouvelles (disponible sur ma page si le coeur vous en dit). Dans le fond, tout a un sens. Amicalement,
Publié le 19 Octobre 2015
5
Une chute sans fin mais en planeur, lente, inexorable, entrecoupée de brefs sursauts de conscience aussitot baillonées par les psychotropes. Un texte tourmenté, les sombres méandres de ce psy en proie à une profonde depression le ferait presque jalouser la "simple" folie de ses patients. Un ton que je trouvais un brin trop cynique et prétentieux au début de la nouvelle mais qui en realité colle parfaitement au détachement progressif du personnage. Forcément, ce n'est pas un beau texte, c'est hésitant, froid, perdu, horrible, et c'est donc un très bon texte au vu du sujet. Une légère remarque sur les derniers paragraphes et la juxtaposition des deux plans narratifs, légèrement troublante, peut-être une simple histoire de ponctuation. Pour le reste, un style très direct, en pointillé. Incroyable de faire ressentir autant de chose sans le moindre réel passage instrospectif. Le psychiatre aurait en fait grand besoin d'un psychologue.
Publié le 19 Octobre 2015
5
Je m'étonne de ne voir aucune note à cette poignante nouvelle. Les non-dits respirent la douleur, la nostalgie, le nihilisime et la violence auto-infligée comme une sanction, un dégoût suite à la perte de l'être cher, partie pour un autre ou pour l'au delà, on ne sait pas, mais qu'importe, elle n'est plus là et les vaines tentatives pour l'effacer n'e sont que plus touchantes dans leur futilité. Un texte fort, dans un style très propre et fluide, sans fioritures. Bravo
Publié le 19 Octobre 2015
4
J'ai beaucoup apprecié la lecture. Si je peux me permettre un commentaire, les interventions du fils sont légèrement trop surjouées (vocabulaire, verlan forcé, expression), il a l'air beaucoup plus fin que ce que ne laisse penser sa façon se s'exprimer. Cela trouble un peu la credibilité de l'échange. Pour le reste un très bon texte et des personnalités croquées à la mode LaBruyère, certaines sont criantes d'authenticité. Bravo.
Publié le 15 Octobre 2015
5
Je finis ma lecture le sourire aux lèvres!! Une pièce vivante, rythmée et très drôle. J'ai énormément aimé la richesse des dialogues. Reprenant Celestine "Le langage est épicé". J'ai failli m'étouffer avec les "yeux en couilles de coyotes"!! C'est un véritable tour de force d'utiliser un langage grossier sans écrire une pièce vulgaire, plutôt sur un ton léger et rigolard. Le dénouement est très bien amené, l'intrigue solide et crédible J'ai passé un très bon moment, félicitations!! Note: sans être moi-même un exemple d'orthographe, j'ai noté quelques fautes qui sautaient aux yeux, je me permets de les lister pour éviter de "gâcher" un si bon texte, amicalement. (avisé P11 parler P15 déplacer P20 designé,gonflé P21 parler P34 contenter P46 oublié P55 rester P56 est porté P60 donné P71 ait P78)
Publié le 15 Octobre 2015

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