LAULAULA

C'est un vieux mythe que celui de la machine qui dépasse l'homme, ou plutôt une crainte récurrente dans la littérature, cependant vous poussez l'hypothèse encore plus loin, au maximum, c'est la machine qui prend totalement possession de son concepteur. Qu'il y ait domination semble assez logique, comme l'élève finit par dépasser le maître, comme l'enfant finit par devenir plus grand que ses parents, l'oeuvre finit sans doute un jour où l'autre non seulement par devenir autonome mais en plus a la possibilité de dominer son inventeur. Mais vous nous inventez là une machine bien manichéenne et sans scrupule. Il est vrai, elle a sans doute oublié d'apprendre l'empathie alors que le désir de domination semble, lui, acquis. Mais on peut encore imaginer d'autres choses. Est-elle aux ordres de quelqu'un ou de quelque chose ? La porte est ouverte...

Au début de votre histoire, je me suis dit qu'elle aurait pu s'intituler "pour qui sonne le glas ?", si cette phrase navait pas deja été utilisée par différent auteurs. Cela prouve à quel point l'atmosphère est bien rendue pour ce qui va suivre. J'avoue cependant avoir eu l'intuition de la chute un peu trop tôt, trahie par l'attitude de la jeune fille. Mais c'est un sujet très intéressant et vous avez su trouver les éléments pour nous y plonger.

C'est une jolie histoire. L'idée de l'expérience scientifique se transformant en une sorte de piège est très originale.

J'adore votre style et votre humour. Ce conte de Noël est absolument délicieux et gentiment déjanté, à la saveur plus complexe qu'il n'y paraît, rappelle la douce nostalgie d'un sucre d'orge acidulé, aux couleurs vives comme la fête parfois enrobées d'amertume. Merci et bravo

Quelle jolie histoire ! C'est un conte merveilleux, on a envie d'y croire. Et tout ça grâce, ou à cause d'un trop gros, ou trop petit billet ! Bravo.