Laurance Tallergé

@A.P. Gounon Un recueil envoûtant me rappelant Saint-John Perse... De très belles images déguisées dont le sens reste à trouver de façon individuelle, c'est cela aussi être poète. Suggérer, faire ressentir et imaginer une réalité physique ou mentale, habillée de façon non conventionnelle. Tout est beau, dans ce recueil qui se termine dramatiquement, magnifiquement, avec "Ophélie". Bravo.

@J.CHALUMEAUJe sors retournée de cette lecture, que j'hésitais à commencer, vu le nombre de pages...je ne les ai pas vues passer et le final éblouissant m'a scotchée, comme ce cheminement temporel jalonné de découvertes si dérangeantes pour le héros de l'histoire, pleine de surprises. En cela, vous avez réussi à vous démarquer des références filmographiques de ce thème toujours intrigant à regarder et à lire, mais tellement difficile à imaginer ! Cette façon de raconter n'est pas naturelle, on ne pédale pas pour reculer mais pour aller d'un point A à un point B. Bravo, vous avez réussi brillamment, cette histoire est digne d'un nouveau film. Quelques désaccords de temps et petites fautes passables, mais la fluidité de l'écriture entraîne irrémédiablement vers la fin du mystère : que va t'-il se passer à la fin ? La surprise est de taille, le final pressenti à la 308ème page, incroyable, tant dans le fond que dans la forme... Un très grand bravo !

Du charme mais...je n'ai pas poursuivi, la lecture m'a lassée. D'innombrables fautes, cela gâche un texte. Malgré l'érudition et une nostalgie expressive, je n'ai pas accroché. Ce texte parle sans doute à beaucoup d'autres, je préfère cependant une forme de poésie plus travaillée. C'est personnel.

Une étoile (relativisons, il n'y en a que 3), mais je suis touchée par votre témoignage. Accrochez-vous, peut-être un éloignement, un voyage lointain, vous seraient bénéfiques ? Enfin, je ne suis pas dans votre addiction... Catarina Viti a raison sur la mise en page, c'est difficile à lire, présenté d'un bloc compact. Merci pour ce témoignage et bon courage à vous.

@galodarsac Peu désireuse de lectures relatant des atrocités, je ne pensais pas lire cet ouvrage. Les excellents avis laissés par vos lecteurs sur le site m'ont incitée à franchir le pas. Que dire de plus...C'est excellent. Très bien écrit, original, éclairant, documenté. Gros travail, ce qui ne m'étonne pas de vous. Je me suis pris une claque ! Le titre, intrigant, se révèle vite judicieux. Et quelle bonne idée, il fallait y penser. Vous m'étonnez encore une fois. Superbe tirades, échanges hilarants, dignes parfois, qui forcent le respect et serre le coeur deux larges siècles plus tard...tout y est ici et chacun révèle sa nature dans ces vers simples, magnifiques ou truculents, savoureux en diable... Vous avez rendu tous ces personnages tellement vivants ! C'est une période bien noire de notre histoire, (ce qui n'a pas empêché la guillotine de pousser une pointe jusqu'à la fin des années 1970, quand même...) Bravo, c'est inattendu et magnifique. Inscrite depuis mars dernier sur le site, j'arrive tard mais voici mon idée pour une mise en scène sans raccourcir personne : acteurs vêtus d'une combinaison de la même couleur que le fond du décor : seule la tête est visible, ouf. L' ombre menaçante de l'engin et de son bourreau plane sur le fond, juste au-dessus du panier où se laissent tomber les acteurs. Ils se tiennent au bord du panier, on ne distingue que la tête, qui finit par plonger. Une trappe évacue leurs propriétaires après leur passage ; ils portent un masque propre aux personnages joués. (Pas besoin de beaucoup de comédiens pour ce rôle !) Voilà. Encore un grand bravo, j'ai lu deux fois votre ouvrage, et il m'a vraiment habitée... L.T