PAGE NOIRE

@Mario Fontaine
Bonjour, désolée je n'ai pu vous répondre plus tôt. Merci de votre commentaire sur "Page noire".
Vous avez vous aussi bien perçu la question de comment retranscrire l'inspiration lorsqu'elle nous surprend, et plus tard l'exploiter au mieux. Son caractère spontané est magique et déroutant. Pour moi cependant, ce n'est pas une souffrance si je suis disponible, (mais parfois l'on est pris par le temps, les contrainte, et là c'est un peu compliqué...) Sinon c'est un bon stress, l'inspiration est là et l'on en fera quelque chose.
Dans ces moments, comme vous le dites aussi, il faut un peu de solitude. Je fais partie de ceux qui ont besoin d'une bull, où me réfugier pour écrire.
Bonne continuation à vous,
Cordialement. L.T

Bonjour Laurance Tallergé, J'ai lu dans votre texte un désir de solitude. Trop de présences, trop de mots, empêche de s'occuper de ce qui compte vraiment. L'inspiration a besoin de vide autour de soi pour s'autoriser à venir. Et son absence est une souffrance. Comment dire ce qui est ? Il m'a semblé que c'était la question de votre texte. Et vous la posez très bien, avec élégance et profondeur : "La main au crayon est coupable, capable de la tuer". Une douleur sous l'élégance des mots qui je crois parle à toute personne qui essaie d'écrire, en tout cas qui m'a parlé à moi : "On va à la pêche et on ramène un produit brut, encore tiède et bien vivant." Et cela, quand cela arrive, est un vrai bonheur.

@Annie Pic
Merci beaucoup pour ce beau commentaire qui me va droit au coeur...
En effet, il n'est pas facile de laisser sa "voix intérieure" en création sortir sans la laisser filer...
Après vient le travail de matérialisation.
Je suis heureuse que ma page vous plaise, et qu'elle "parle" à d'autres personnes.
Bonne continuation à vous
L.T

Bonjour Laurance Tallergé / La souffrance des mots justes... Voilà la hantise première de tout créateur. Comment gérer ce flot de pensées qui fuse à l'oral et s'effiloche à l'écrit ? Chacun peut connaître la page blanche ou noire. Cet étrange mélange où l'inspiration se cheville au désir d'écrire et se heurte à la frustration des idées qui s'échappent. J'ai apprécié ce texte lucide et juste. Merci pour le partage. Annie

@Mario Fontaine
Bonjour, je n'ai pas de blog.
Vous pouvez lire "Page noire" sur le site.
Bonne journée à vous et merci.

Bonjour, je vous ai laissé un MP sur votre blog mais je ne sais pas si vous l'avez reçu. Je vous donne mon adresse mail : mariofontaine@laposte.net. Je serai heureux de vous lire.

@Faith Combou
Un grand merci pour votre appréciation !
Cordialement
LT

Vraiment merci pour cette description de ce qu'est la page blanche .

@Fernand Fallou
Merci beaucoup ! Je vois que cela parle à beaucoup !
Merci pour votre judicieuse appréciation.

"la :main est trop lente pour suivre l'idée" tout est dit en quelques mots. bravo FF

Merci beaucoup Parthemise 33 pour votre joli commentaire, vous êtes toujours inspirée !
Je suis heureuse que cette "page noire" vous ait plu et que d'autres se soient retrouvés dans ces moments décrits de phase créative.
Bravo à vous, j'adore vos textes pleins de fantaisie.

@Laurance Tallergé Dans des temps reculés, Jacob se retrouva un beau jour en pleine battle contre un Ange. Et pas n’importe lequel, puisqu’il y avait des murmures insistants parmi les initiés que cet Ange était Yahvé en personne, descendu d’on ne sait où pour s’essayer à un duel très mousquetérien. De nos jours, les écrivains mènent une bataille tout aussi héroïque, quoique moins physique : la quête de l’inspiration. Une lutte inégale, mes amis, car la Muse, cette créature éthérée et vaguement agaçante, possède un talent remarquable pour l’art de la disparition. Elle surgit au moment où l’on s’y attend le moins, danse brièvement à portée de plume, puis disparaît avec un rire cristallin dans le méandre de nos pensées distraites. Votre récit nous en parle avec élégance. La lutte pour apprivoiser en douceur l’imaginaire, cet art subtil de capter des bribes d’éclairs créatifs, est bien une épreuve pour les âmes persévérantes. Car enfin, que faire lorsque cette source d’énergie créative refuse obstinément de se laisser canaliser ? Une discipline de fer, bien sûr, et un soupçon de douce obstination pour tenter de transformer cette Muse volage en une alliée fidèle. Nous voilà tous embarqués dans cette quête rocambolesque, ce combat éternel pour transformer l’insaisissable en quelque chose de tangible et, si la chance est avec nous, mémorable. Merci Bisous Merci pour ces mots qui nous rappellent que, sous le soleil, nous partageons cette même lutte.

@D-G-M Roualland
Merci de m'avoir lue et pour votre commentaire ! C'est bien vu...
bien à vous

"Un jeu de cache-cache avec les mots", la main qui tâtonne dans le silence : la poésie.
D-G-M Roualland

@Phillechat 4
Merci pour votre commentaire, vous avez vu l'intérêt de cette étape. Entre l'idée et la réalisation il peut se passer bien des choses ! Il 'est pour moi fascinant de voir ce que cela donne au final.
Merci et continuez à me distraire avec vos écrits !

Je partage totalement votre réflexion très juste sur l'angle mort de la création artistique ! Merci d'avoir lu, apprécié et commenté mes poèmes.

@Jean-Luc Godard

Merci Monsieur Godard ! Cela me fait chaud au coeur.
Bonne continuation à vous également.

Début prometeur.

@Pierre Sansberro

Je suis très émue par votre commentaire élogieux. Merci et à bientôt peut-être sur MBS.

@Vanessa Michel
J'ai apprécié votre retour. Je suis novice, il me faut maîtriser tout cela et je vais essayer de suivre vos bons conseils. Merci encore, votre appréciation me fait très plaisir.

@Corine Messonique

Merci à vous, votre appréciation me touche également beaucoup. Je ne pensais pas recevoir de commentaires en retour, c'est une belle surprise !

@Siana Kepra
Merci beaucoup, cela me touche. Je suis surprise que vous vous retrouviez dans le processus décrit dans "page noire". Le "blocage" peut sembler volontaire mais non...j'étais en train d'essayer d'écrire, sans savoir quoi et contrainte par le temps. Sans succès, j'ai agi physiquement, commencé autre chose. Au bout d'un moment, une histoire a surgi alors que j'étais occupée. Ce fut comme une envie pressante...pas très poétique mais c'est ça aussi par moments ! Après coup, à chaud, j'ai retranscrit et plus tard corrigé. Merci beaucoup.

Comme je me retrouve dans ces lignes, notamment l'impression de blocage quand on n'a qu'une heure devant soi ! Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais votre texte lui-même montre une progression : à mesure qu'il se déroule, il se fait de plus en plus poétique, comme si le blocage se levait et que vous vous autorisiez à écrire.

J'ai bien aimé ce qui m'a semblé être la transcription d'un flux de pensées, cela m"a fait un peu penser à Ulysse. Merci pour ce premier partage très original et un peu intriguant.

J'ai apprécié ce moment feutré, à tenter de décrire l'indescriptible flot - comme son absence - ainsi que son perfectionnement à venir... Bien cordialement

Bonsoir Laurence,
Je pense que vous pourriez gagner en visibilité en cochant la case lecture < 20 minutes et aussi en lisibilité en vous mettant en format A5 typo 13 comme recommandé par MBS. Je lis du P.C. mais j'imagine que du téléphone ça peut sembler un peu petit. (je supprimerai ce commentaire une fois lu !).